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  • 20/06/2023
Roger Boissy-Fondateur de l'OND Stand For Africa

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Transcription
00:00 La première mission de SNF Africa, c'est d'abord de créer un pont entre tous les
00:09 afro-descendants du monde à Aichi.
00:11 Quand on parle des afro-descendants, nous parlons des Africains qui vivent ici dans
00:15 le continent, mais également des Africains qui sont au niveau de la diaspora.
00:18 Mais sans oublier les afro-américains, les afro-caribères.
00:21 Nous sommes les seuls à ce jour qui n'avions pas encore compris qu'il est nécessaire,
00:27 qu'il est urgent que nous puissions créer une synergie qui nous permettra de travailler
00:31 ensemble pour nous développer.
00:33 Donc le rôle, justement, la première mission de SNF Africa, c'est de relier toutes ces
00:40 populations-là qui sont aujourd'hui réparties pour que nous puissions avoir des voies et
00:44 moyens de travailler ensemble, de collaborer et de créer une synergie.
00:47 Donc d'où la raison pour laquelle nous sommes présents aux Etats-Unis.
00:53 Nous avons une représentante américaine qui représente la communauté américaine.
00:57 Nous sommes jusqu'en Haïti où nous avons un Haïtien qui nous représente au niveau
01:03 des Caraïbes.
01:04 Et nous sommes aujourd'hui dans 18 pays à travers le monde, dont la plupart sont en
01:09 Afrique.
01:10 Alors la deuxième mission de SNF Africa, c'est justement de détecter ces jeunes africains
01:16 talentueuses.
01:17 Nous parlons de porteurs de projets, nous parlons de sportifs, nous parlons aussi du
01:21 domaine de l'éducation.
01:22 Parce que nous avons constaté qu'il y a énormément de jeunes africains qui ont
01:25 écrit des talents, qui ont envie de devenir et qui aspirent à l'un de mes meilleurs.
01:32 Mais qui malheureusement, pour la plupart en tout cas, sont issus de milliers de favorisés.
01:37 Donc du coup, ils n'ont pas les moyens qu'il faut, ils n'ont pas l'encadrement nécessaire
01:41 qu'il faut pour réussir.
01:42 J'en ai payé les pots, personnellement, parce que toutes les choses, par exemple,
01:50 le foot pour lequel j'étais passionné, je n'ai pas pu réussir.
01:53 Et je peux vous dire que d'une part, c'est dû au manque de moyens, au manque d'encadrement
01:57 et à cette possibilité-là d'être dans un cadre favorable pour que je puisse réussir
02:03 dans ce domaine.
02:04 Le domaine de l'éducation, pourquoi ? Parce que quand j'étais au Maroc, c'était
02:07 difficile comme je l'ai dit.
02:08 Je n'avais personne pour faire mes études.
02:10 Et la seule option qui était disponible, qui était à emporter, c'était d'aller
02:15 dans une université privée.
02:16 Parce que c'était déjà trop tard pour les universités publiques.
02:19 Alors, c'était difficile parce qu'il fallait que je trouve un travail qui me permettrait
02:24 de pouvoir payer mes études, de payer le loyer, de payer la nourriture, le transport
02:30 et tout ce qu'il y avait.
02:31 Parce que je n'avais personne sur qui compter.
02:32 Donc, je me dis que si à ce moment-là, j'avais une bourse, je n'aurais pas à traverser
02:38 toutes ces difficultés.
02:39 Mais rien n'arrive au hasard.
02:40 Il fallait que je passe par là pour beaucoup apprendre de la vie.
02:43 Il fallait que je passe par ces difficultés pour être la personne que je suis aujourd'hui.
02:49 Et je suis fier.
02:50 Quand je vois le parcours que j'ai eu derrière moi, quand je vois les moments difficiles
02:53 que j'ai eu à surmonter.
02:54 Donc, je me dis que j'ai eu à traverser ces difficultés.
02:58 Je ne souhaiterais pas que notre jeune Africain ait à traverser les mêmes difficultés.
03:03 C'est la raison pour laquelle on a initié la possibilité d'offrir des bourses aux
03:08 jeunes pour leur permettre d'aller à l'école, à l'université, d'avoir des diplômes
03:12 et d'étudier.
03:13 Le cas de l'entreprenariat, pour Maroc par exemple, je pense que j'ai toujours été
03:19 jeune qui était un peu quand même orienté vers l'entreprenariat.
03:22 Et j'ai eu pas mal d'initiatives que je voulais faire.
03:26 Mais par manque de moyens et de soutien, je ne pouvais pas les réaliser.
03:29 Donc, du coup, je me dis, quand on voit aujourd'hui, il y a énormément de jeunes qui portent des
03:37 très beaux projets, mais qui malheureusement finissent dans les tiroirs.
03:40 Faute de moyens, faute d'engagement.
03:42 Donc, ça devient un problème.
03:43 C'est la raison pour laquelle on a décidé d'encadrer de jeunes entrepreneurs, mais
03:50 de leur donner aussi les outils qu'il faut pour qu'ils puissent se préparer à devenir
03:56 de vrais managers, de vrais leaders d'hommes, mais également leur donner la possibilité
04:00 d'en faire un contact avec des gens qui détiennent des capitaux et qui cherchent à investir
04:05 dans des projets bancaires.
04:06 Donc, c'est de là d'où vient l'idée de Create Stem Fabrica.
04:11 Aujourd'hui, je me réjouis qu'après toute cette tempête, que l'organisation soit toujours
04:16 là et que nous soyons toujours en train de travailler dans la tête de nos objectifs.
04:22 Malgré le Covid, on a pu permettre à des jeunes d'obtenir des visas pour aller aux
04:27 États-Unis, des visas de 10 ans chacun, plus de 20 ou une vingtaine de jeunes.
04:32 L'objectif, ce n'était pas seulement de les aider à avoir des visas pour aller faire
04:35 du tourisme.
04:36 Ce n'est pas ça l'objectif.
04:37 L'objectif, c'est de leur permettre de voyager d'abord, qu'ils aient des ouvertures au monde
04:43 extérieur, mais qu'ils aient la possibilité d'entrer en contact avec de potentiels investisseurs,
04:50 qu'ils aient la possibilité d'aller voir ce qui se passe ailleurs, de comprendre, d'observer
04:54 comme nous, on a eu la chance de le faire.
04:56 Donc, quand ils sont venus à Houston, on a pu, je les ai amenés visiter le siège
05:02 de la NASA, qui est le Temple du Savoir.
05:05 On a pu créer des rencontres avec les autorités de la ville.
05:09 Malheureusement, comme j'ai dit, ils n'ont pas pu venir au sommet de Houston, qui a eu
05:14 lieu quelques mois avant leur arrivée à Houston et qui avait réuni pratiquement de
05:19 gros investisseurs, des autorités de la ville, mais également la diaspora africaine qui
05:25 était à Houston.
05:26 Donc, nous sommes dans cette lancée-là.
05:27 Nous sommes également dans la distribution de bourses, bourses d'études aux étudiants
05:30 qui veulent étudier dans les universités privées, que ce soit ici au niveau national
05:34 ou à l'étranger.
05:35 L'année dernière, on a déjà permis à beaucoup d'étudiants de pouvoir aller dans
05:40 les meilleures universités privées de Dakar au Sénégal.
05:44 Et nous comptons continuer sur cette lancée.
05:47 Nous sommes également dans la formation.
05:49 Nous comptons en tout cas installer un incubateur qui nous permettrait de pouvoir former les
05:55 jeunes à l'entreprenariat, les aider à donner des études, les outils dont ils ont
06:00 besoin pour être de vrais matcheurs, de vrais entrepreneurs qui sont au géré de
06:03 nos sociétés.
06:04 Donc, c'est dans ce sens-là que nous sommes en train de travailler.
06:06 Nous avons sur le côté du sport, nous avons également les jeunes que nous avons recrutés
06:11 suite à des tournois que nous avons organisés et au cours desquels nous avons choisi les
06:17 jeunes que nous avons jugés meilleurs parce que nous ne sommes pas dans le favoritisme.
06:20 Nous sommes dans la recherche de talents purs.
06:22 Donc, nous avons détecté les jeunes que nous jugeons en tout cas les meilleurs du
06:26 tournoi et qui aujourd'hui sont considérés comme les footballeurs de Stenfo Afrika.
06:31 L'objectif, c'est de les encadrer, de les mettre dans une bonne disposition, de leur
06:36 fournir des équipements, mais également leur permettre de voyager dans des pays où
06:40 le football est très développé afin qu'ils puissent tenter leur chance de devenir demain
06:44 les Sagioma, les DJ Drogba, les Samir Eto.
06:48 C'est ça notre ambition.
06:49 Dans le domaine du basketball également, nous avons un projet de sélectionner des
06:54 jeunes qui sont entre 15 ans et 18 ans et leur donner la possibilité d'aller étudier
07:01 aux Etats-Unis, dans les universités américaines parce que nous savons très bien que c'est
07:04 la voie la plus facile pour les Américains d'accéder à la NBA.
07:09 La plupart des joueurs qui sont au niveau de la NBA, ce sont des gens qui sont passés
07:13 par l'université et c'est à partir de là, ils ont joué dans les équipes d'université
07:16 et c'est à partir de là qu'ils ont eu la chance d'intégrer la NBA.
07:19 Nous avons aujourd'hui Bounfas Ndom, ancien sélectionneur de l'équipe nationale du
07:23 Sénégal, qui est par ailleurs l'ambassadeur de Stanford Africa au niveau de la NBA et
07:29 qui aujourd'hui nous aide dans tout ce dont on a besoin.
07:33 Les contacts au niveau de la NBA, du fait de sa présence, je pense que ça apporte
07:40 beaucoup à notre organisation.
07:41 Donc voilà les projets sur lesquels nous sommes en train de travailler.
07:45 [Musique]

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