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  • il y a 2 ans
Une journée pour se souvenir du Massacre de Maillé
Mireille BLANCHET-ARNAULT
Survivante du Massacre de Maillé
Les Livres de la Semaine
Joël HAFKIN
Chronique Littérature

Catégorie

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News
Transcription
00:00 ...
00:03 -C'est déjà la 3e et dernière partie
00:06 de notre local génial du jour.
00:08 Nous voici dans quelques instants.
00:10 Avec toi, Joël, on parlera littérature.
00:13 On parlera aussi d'une remise de prix.
00:15 Un événement très sympa.
00:17 Pour l'heure, je me tourne vers vous, Mireille Blanchet-Arnaud.
00:21 Mireille, on vous voit parfois dans les médias.
00:24 Vous êtes survivante du massacre de Maillé,
00:27 un village que l'on connaît bien.
00:29 Et d'Astérix-Las, qui est encore dans nos mémoires.
00:32 Ce week-end, vous faites une fête de champêtres.
00:36 C'est organisé par votre association
00:38 "Vivre et l'écrire Tourennes".
00:41 Un petit mot sur l'association ?
00:43 -Juste un petit mot.
00:45 C'est une association qui rassemble les amoureux des mots.
00:49 Les écrivains sont très courageux, fervents,
00:53 à l'heure, exarts, et surtout merveilleux
00:57 dans leur langage.
00:59 -Justement, c'est ce que vous mettez en avant
01:01 avec "Vivre et l'écrire Tourennes".
01:04 Lors de cette fameuse journée du 18 juin.
01:07 On est autour du thème du mot.
01:11 Comment ça va se matérialiser ?
01:13 -Cette fête du mot, à chaque fois qu'on se rencontre,
01:17 toutes les semaines, toutes les quinzaines,
01:19 on fête le mot.
01:21 Il n'est pas simplement sur une feuille, le mot.
01:25 Il danse.
01:27 On fait des chemins de poésie, des soirées littéraires,
01:30 des soirées de poésie.
01:32 Toujours en complicité avec une bibliothèque,
01:36 une médiathèque ou une municipalité.
01:39 Cette fois, comme je n'ai plus 20 ans depuis fort longtemps,
01:43 je me suis dit qu'il était grand temps de se rappeler
01:47 et de faire se rappeler.
01:49 Pour moi, c'est un devoir.
01:51 J'ai intitulé cette fête "Hommage à Maillé".
01:55 Parce que vraiment, ce sera la journée pour Maillé.
01:58 Je suis une rescapée du massacre.
02:00 J'ai beaucoup de chance parce que dans ma tête,
02:03 ma mémoire est fidèle.
02:05 Mon corps est fidèle.
02:06 Je sais ce que j'ai vécu.
02:10 Je ne saurais pas dire autre chose que ce que j'ai vécu
02:13 dans ma famille et avec les voisins.
02:16 -Mireille, est-ce indiscret de vous demander votre âge ?
02:19 -Oh là là ! Mon Dieu, quelles questions !
02:21 -Je croyais que vous l'aviez dit. Vous n'êtes pas trop vilain.
02:25 -Je ne me serais pas permis de le dire sans votre accord.
02:28 -J'avais 5 ans en 44.
02:29 Alors le calcul mental, vous connaissez.
02:32 C'est bon, ne rajoutons rien.
02:34 Mais en fait, je ne sais pas où j'ai passé mon temps.
02:37 -C'est vrai.
02:38 -Je ne sais pas où j'ai passé mon temps.
02:40 -Vous avez toujours été très active.
02:42 -Alors j'ai écrit des livres.
02:44 Puisque je fais écrire et j'aide même à l'édition
02:47 pour les gens qui le désirent, qui sont prêts à le faire,
02:51 mais j'ai écrit dans un de mes livres
02:53 que je ne suis jamais allée au travail.
02:55 Je vous demande pardon, madame.
02:56 Je suis toujours allée à l'école et c'était une passion.
03:00 Voilà.
03:01 Alors, cette journée du 18 juin,
03:03 je voudrais vraiment qu'on la bichonne, qu'on l'aide,
03:05 qu'il y ait plein de gens.
03:07 Dans ma tête, je me suis dit,
03:09 mais est-ce que j'ai fait tout mon travail ?
03:11 Est-ce que j'ai fait tout mon boulot ?
03:13 Je vais témoigner dans les lycées quand on me le demande,
03:16 mais y a-t-il pas quelque chose à faire
03:18 dans un village qui, pendant fort longtemps,
03:21 n'a pas fait parler de lui ?
03:23 Alors, fort heureusement, depuis une dizaine, douzaine,
03:26 quinzaine d'années peut-être, il y a la Maison du Souvenir,
03:29 un genre de musée très riche qui est fait de choses
03:32 ayant appartenu à l'un l'autre,
03:34 puisque ce village a été rasé en 24 heures
03:37 et que tout a brûlé, tout a été pillé.
03:41 Donc, je me suis dit, il faut qu'on se souvienne.
03:45 On n'en parle pas assez.
03:46 Et je vois le regard des jeunes, il y a quelques trois mois peut-être,
03:51 le dernier témoignage que j'ai fait,
03:53 c'était dans un grand établissement de Tours, un grand lycée,
03:57 il y avait un rassemblement départemental.
04:00 Et ce sont des groupes de 100 lycéens à qui j'ai parlé.
04:06 Et j'ai été très touchée parce que, plus que d'habitude,
04:10 les années dansent sans doute, on devient sage.
04:13 On devient sage.
04:15 Et ils m'ont entourée,
04:17 ils sont venus me poser des tas de questions,
04:19 "Madame, est-ce que vous faites des cauchemars encore ?"
04:24 Ce genre de choses.
04:26 Et je leur ai dit que si j'allais vers eux,
04:30 c'était bien sûr pour leur parler de cette journée,
04:32 mais pour leur dire que lorsqu'ils ouvriront,
04:34 s'appuieront sur le bouton de la télévision
04:36 et qu'ils feront les tableaux d'Ukraine ou d'ailleurs,
04:39 nous, nous avons vécu cette chose 24 heures,
04:41 on a été complètement assommés,
04:43 complètement affaiblis, des familles complètement anéanties.
04:46 Ces Ukrainiens et ces gens dans le monde entier,
04:50 qui souffrent, qui se cachent, qui se sauvent,
04:52 les maisons s'écroulent, les fusils visent.
04:56 Ces gens-là, il faut qu'on sache que dans notre quartier,
05:00 dans notre village, dans notre coin,
05:03 dans notre département, dans notre pays,
05:05 il y a cette chose qu'on appelle la guerre,
05:08 sous toutes ses formes.
05:09 Et dans cette démarche du 18 juin,
05:13 je souhaite qu'on ait un regard vers la paix,
05:16 vers le frère, voilà.
05:18 Et le souvenir très important,
05:21 ces familles qui, toute leur vie,
05:23 même si ça fait 79 ans que ça s'est passé,
05:27 toutes ces familles-là ont porté jusque dernier
05:30 le départ d'un enfant, d'un père, d'un frère, d'un bébé.
05:34 Donc, je veux…
05:36 Alors cette soirée, il n'y aura pas de Marseillaise,
05:38 il n'y aura pas du tout de porte-drapeau.
05:40 La première partie va être faite surtout avec les textes,
05:44 puisque c'est la fête des mots au dépeint,
05:46 et qu'on a placé dans Maillé avec cet hommage au village.
05:50 Il y aura surtout des récits de mes écrivains
05:53 qui sont absolument merveilleux.
05:55 C'est étonnant, c'est extraordinaire.
05:59 Et puis c'est surtout ce qui est extraordinaire,
06:01 c'est que lorsqu'on arrive le lundi ou le vendredi,
06:04 suivant l'atelier,
06:05 puisque j'anime trois ateliers différents,
06:08 on voit les sourires.
06:10 Voilà.
06:11 - C'est important, ça.
06:12 - Voilà, sourire.
06:13 Alors, 18 juin, visite guidée de la maison Souvenir
06:18 pour les gens qui le désirent.
06:20 Alors nous faisons des inscriptions avec un prix de groupe,
06:22 enfin tous en accord avec la maison Souvenir, bien entendu.
06:25 Ensuite, pique-nique, c'est la fête des pères.
06:28 On aura un accordéoniste qui va nous jouer,
06:30 voilà, des flonflons, c'est très sympa,
06:32 autour du plan d'eau du village.
06:34 Et donc pique-nique, il y a aussi un anniversaire, je le sais,
06:38 il y a une personne qui vient en famille.
06:40 Donc toutes ces choses-là, on va essayer de faire la fête.
06:43 - C'est une fête, oui.
06:44 - Et après, tout un après-midi, à partir de 14h
06:47 jusqu'à 18h30, 19h, il y a tout un...
06:51 On a travaillé, je peux vous le dire.
06:55 - Ah oui, c'est le moins qu'on puisse dire.
06:57 - Donc on a du blues avec une professionnelle.
07:00 Elle sera accompagnée, enfin un duo,
07:02 avec l'accordéoniste qui lui aidera à semer l'ambiance.
07:06 J'aurai le micro, parce que pour moi,
07:09 c'est mon petit point d'orgue, ça.
07:11 Toute ma vie, j'ai aimé le micro, j'écoutais.
07:14 Donc je ne serai pas gênée.
07:16 Mais il y aura tous ces gens-là qui vont faire la merveille,
07:19 je l'espère, pour créer la joie.
07:22 Il y aura, la plupart du temps, certainement,
07:24 j'ai souhaité que les enfants et les jeunes viennent.
07:26 Ça, c'est le plus difficile, parce que c'est le moment du bac,
07:29 des examens, des concours, de tout ça.
07:31 Et puis il y a aussi que peut-être ils ont autre chose à faire.
07:34 Voilà.
07:35 Alors évidemment, hommage à Maillé.
07:38 Je voudrais vraiment, on va avoir des textes d'anciens.
07:42 Alors on va avoir beaucoup de travail, d'écrits sur les mots.
07:46 Donc ce sont les écrivains eux-mêmes.
07:48 On va être 64 à 65 intervenants sur scène.
07:52 Alors à la fin, il y a le bouquet final avec le chant, enfin voilà.
07:55 Le chant des partisans à la fin, par une chorale d'hommes.
07:58 - Génial.
07:59 - Ils seront 22 hommes.
08:01 - Super.
08:02 - Donc voilà, du théâtre, des jeux de scène, du chant.
08:06 Donc si vous voulez, toutes ces choses-là,
08:09 je souhaite vraiment qu'on arrive vers quelque chose
08:13 qui veut dire "je t'aime, mon frère".
08:16 Voilà.
08:17 - C'est tout l'intérêt du message que vous souhaitez porter.
08:21 Vous faites vivre cette mémoire encore aujourd'hui.
08:23 Mireille, vous expliquez que votre mémoire, elle est intacte.
08:26 Qu'est-ce que vous pouvez raconter aux gens ?
08:28 Vous aviez 5 ans, j'imagine que...
08:30 - J'avais 10 minutes, je peux y aller, alors.
08:32 Je suis prudente.
08:34 - Je suis curieux quand même de savoir comment vous,
08:37 vous vous souvenez encore aujourd'hui de cette journée du 25 août 1944.
08:39 - Parce que j'avais 5 ans, j'étais dans une famille
08:41 où j'étais bien entourée et surtout, je pense...
08:45 Vous savez, quand on se souvient, je leur dis quelques fois,
08:48 mes écrivains, essayez d'aller très loin, très loin, très loin dans votre vie.
08:51 Et moi, je me souviens, mes parents m'ont dit que j'avais 2 ans et demi
08:54 parce que j'avais une soeur de 3 ans de plus que moi
08:57 et qui était un peu coquine, qui piquait les boîtes de couture à maman.
09:01 Et un jour, elle courait, elle s'enfonçait une aiguille dans un genou.
09:05 Donc ça a été des hurlements.
09:07 Moi, mes parents m'ont dit que j'avais 2 ans et demi.
09:10 Et je revois le tableau, le sang, la fille...
09:12 Pas de docteur, il fallait courir où ? Pas de voiture.
09:15 On était au fin fond du village.
09:17 Maillé à guerre changée, parce qu'il y a encore pas de...
09:21 Il y a pas de bar, il y a pas de restaurant, il y a pas...
09:24 Voilà, c'est pour ça qu'on fait pique-nique.
09:26 -C'est pas ? -Ca sonne agréable, le pique-nique.
09:29 C'est pas gênant.
09:31 Et alors, en fait, on habitait la maison la plus proche du parc d'Argençon.
09:36 Et si vous lisez du premier au dernier, parce qu'il a été copié,
09:40 le premier livre a été fait par l'abbé Payan.
09:43 C'est d'ailleurs à lui...
09:45 Moi, c'était le curé de ma paroisse, je le connais très bien.
09:48 Je lui dois d'aimer le théâtre, d'aimer le piano, d'aimer le chant,
09:51 d'aimer la musique, d'aimer tout ça.
09:53 Je lui dois tout ça parce qu'il était tout ça.
09:55 Et puis, pendant la guerre, on se raccrochait dans les villages.
09:59 Les familles n'avaient pas de choses.
10:01 On n'allait pas aux cours de danse.
10:03 On n'y allait pas, ça n'existait même pas.
10:06 Donc, en fait, cette maison, il n'y avait que la rue à traverser
10:11 pour arriver au parc d'Argençon.
10:13 Ca résonnera aussi dans votre tête quand vous lirez le livre.
10:16 Le parc d'Argençon était donc la rue à traverser pour aller jusqu'à ma maison.
10:21 Et dans ce parc d'Argençon, depuis des jours et des jours,
10:25 il y avait un... Je vais employer un terme idiot, mais un baragouin.
10:29 Parce que, bon, moi, je ne connaissais pas l'allemand encore moins aujourd'hui
10:32 parce que je ne l'ai pas appris.
10:34 Mais il y avait une orgie pas possible.
10:38 Ca criait, ils s'enivraient, ils se frappaient,
10:41 ils faisaient du feu, les pompiers arrivaient, enfin voilà.
10:44 Mais on ne se tourmentait pas trop.
10:47 Et ce qui a été un petit peu décisif, pour qu'on comprenne,
10:51 notre maison étant la dernière du village,
10:54 les Allemands auraient pu commencer par notre maison.
10:58 Puisqu'il y a eu un chef qui a été tué, qui a été trouvé,
11:01 juste devant notre portail.
11:04 Ils ne sont pas passés par chez nous,
11:08 parce qu'ils savaient que nous étions très peu.
11:10 Il y avait quoi ? Notre maison, une ferme, voilà, c'est tout.
11:13 – Pas la priorité.
11:14 – Et ils sont passés l'autre bout du parc d'Argençon,
11:17 juste à l'autre bout du bourg.
11:20 Donc ils ont pris le bourg.
11:22 Plein été, 9h du matin, les gens étaient au lit,
11:27 en pyjama, en slip, sous la douche, et ils ont fusillé.
11:31 Alors là, ces choses-là, moi je les ai,
11:35 j'ai encore quelques amis qui sont vivants, très peu,
11:41 c'est pour ça que je me dépêche d'aller témoigner.
11:45 Il y a eu quelque chose d'épouvantable.
11:47 Alors pour nous, enfin, ce qui me concerne,
11:50 il y a un fait extraordinaire, je crois que j'ai sauvé la vie de maman,
11:54 parce que je faisais des hémorragies nasales,
11:57 et il fallait aller chercher le pain.
12:00 Et maman avait dit "je vais chercher le pain au bourg".
12:04 Elle se serait jetée dans la gueule de loup.
12:07 Elle n'est pas allée parce que mon père lui a dit "écoute,
12:10 je ne veux pas être près de Mireille, je ne sais pas comment faire,
12:13 je préfère y aller".
12:15 Donc elle est restée.
12:16 Et mon père a pris le chemin vers Noitre,
12:19 je ne sais pas si vous connaissez le parc d'Argençon,
12:21 c'est l'un des murs, voilà.
12:24 Et là, il a rencontré un copain qui était à bicyclette.
12:27 Donc ils se sont arrêtés, le garçon est descendu de sa bicyclette,
12:31 et ce chemin longeait le parc d'Argençon.
12:35 Et à un moment donné, ils ont senti le coup d'un canon sous la gorge.
12:40 Ils ont dit "retournez immédiatement chez vous".
12:44 Alors évidemment, papa était peut-être plus averti, je ne sais pas.
12:49 Ils sont repartis, ils avaient à peine tourné les talons,
12:53 il y a eu une fusillade, et le copain papa lui a dit "fais le mort".
12:57 Papa a fait le mort, l'autre a été fusillé à côté de lui.
13:00 Voilà, papa est arrivé essoufflé.
13:03 Je vous passe les détails, là, cris, pleurs...
13:07 Ma mère était très pratiquante chrétienne,
13:11 et elle avait son chapelet dans les mains,
13:14 elle récitait déjà "Vous salue Marie" à n'en plus finir,
13:17 et nous, on était là, tous baba derrière la porte,
13:20 à attendre, on se demandait ce qui allait se passer.
13:23 Je ne sais pas si je dois m'arrêter, parce que si vous ne m'arrêtez pas,
13:26 je peux continuer. -On vous écouterait des heures.
13:29 -Je dis ça avec le sourire, mais... -Bien sûr.
13:32 -Il est important, ce témoignage, c'est pour ça que je voulais vous entendre
13:35 en raconter une partie. Je vous remercie infiniment, Mireille.
13:38 -Je souhaite vraiment que vous veniez nombreux à cette journée.
13:41 -C'est le 18 juin, on le redit.
13:44 Venez à la fête champêtre en hommage à Maillet.
13:47 C'est important pour les personnes qui sont là,
13:50 et c'est important pour les générations à venir.
13:53 Merci beaucoup, Mireille, pour ce témoignage.
13:56 Mireille est aussi autrice, ça va l'intéresser.
13:59 Je suis sûr que ta chronique va l'intéresser, Joël.
14:02 C'est parti, rapidement, pour les livres de la semaine.
14:05 [♫♫♫]
14:08 Tu vas commencer, Joël, cette brève chronique avec Alice Ferney.
14:11 -Oui, avec Alice Ferney, qui vient demain, 13 juin,
14:15 à la librairie, en rencontre à 19h,
14:18 pour son nouveau roman, qui s'appelle "Deux innocents",
14:22 qui est l'histoire, rapidement, d'un engrenage
14:27 d'une professeure dans une association
14:31 qui accueille des gens en difficulté
14:33 et qui accompagne un jeune.
14:36 Ce jeune va s'ouvrir, va se développer, etc.,
14:40 au fur et à mesure de l'enseignement.
14:44 Il va y avoir des accusations, etc.,
14:48 et c'est tout l'engrenage qui va s'en suivre,
14:53 qu'elle va nous raconter.
14:55 C'est demain soir, à 19h.
14:58 Et puis, l'autre autrice de la semaine...
15:02 -Marie-Hélène Lafon.
15:04 -C'est Marie-Hélène Lafon qu'on connaît.
15:06 Elle a eu le prix Renaudot.
15:08 Et là, c'est pour "Les sources".
15:10 C'est un roman qui se passe en 1960.
15:13 C'est l'histoire d'un enfermement d'une femme
15:18 qui est la femme d'un agriculteur dans le Cantal,
15:22 où tout se passe bien.
15:24 Marie-Hélène Lafon écrit souvent autour de sa région, le Cantal.
15:28 Et comment elle va s'en sortir de cette violence
15:33 et de cet enfermement.
15:36 Elle vient vendredi, et la rencontre est à 19h,
15:40 à la librairie.
15:42 -Un beau programme, à la boîte à livres.
15:44 -Et puis...
15:45 -Tu termines avec un magnifique prix littéraire.
15:47 -Oui, c'est-à-dire qu'on a créé,
15:49 avec la bibliothèque de Tours,
15:51 le prix littéraire "Les Promesses",
15:53 qui est un prix où on se concentre sur des premiers romans.
15:59 Entre autres, on en a choisi cinq.
16:02 Je ne vais pas les citer.
16:03 On peut aller voir sur www.boite-à-livre.com
16:06 les titres choisis.
16:09 On a jusqu'au 24 juin pour lire et faire son choix.
16:12 Il y a une boîte de vote à la librairie,
16:15 il y a une boîte de vote à la bibliothèque
16:17 et dans les différentes annexes.
16:19 On découvrira le gagnant de ce prix le 28 juin
16:25 et on remettra le prix au mois de septembre à la bibliothèque.
16:28 Voilà, "Les Promesses".
16:30 -Les Promesses, joli mot.
16:32 -Avec plein de promesses l'an prochain
16:34 que d'autres bibliothèques, médiathèques y participent.
16:38 -Voilà qui est dit. Merci infiniment, Joël.
16:41 Pour plus d'informations sur les auteurs
16:43 qui viennent en dédicace et sur le prix littéraire "Les Promesses",
16:46 on a le site internet de la boîte à livres,
16:48 au pluriel bien sûr, .com.
16:50 Merci Joël, merci à toutes et à tous
16:52 d'avoir participé à cette émission.
16:54 Une émission, hélas, déjà terminée.
16:56 Pas de panique, "Le Cade Génial" revient dès demain en direct
16:59 à partir de 17h45.
17:01 D'ici là, passez une excellente soirée
17:03 sur TV Tour Val-de-Loire et notez bien la date du 18 juin
17:05 pour la fête champêtre à Maillé.
17:07 Ciao.
17:09 ...
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