Hier soir, le Maire Reims, Arnaud Robinet était invité de "C à vous" sur France 5 pour évoquer le drame de l'hôpital dans sa ville. Il était en direct sur le plateau et au bord des larmes en évoquant ce qui s'est passé dans le CHU et en particulier la mort de cette infirmière.
On en sait plus aujourd'hui sur l'agresseur. Le quinquagénaire, au profil inquiétant, aurait agi sans mobile apparent. D’après le parquet, l’homme est déjà connu des services de police. Bien qu’il n’ait jamais été condamné, l’agresseur présumé avait déjà été confronté à une procédure judiciaire relativement similaire et avait été mis en examen pour des faits de violences aggravées.
En effet, d’après une source proche du dossier, le 20 juin 2017, alors résident de l’établissement et service d’aide par le travail (ESAT) du Meix-Tiercelin (Marne), l’homme avait poignardé quatre membres du personnel. Il s’agissait d’une infirmière, d’un animateur, d’une aide-soignante et d’un chef de service. L’une des victimes avait été hospitalisée.
La chambre de l’instruction de la Cour d’appel de Reims devait se réunir ce vendredi dans le but de consacrer l’irresponsabilité pénale du suspect, après avoir bénéficié d’une ordonnance de non-lieu en juin 2022, et de «statuer sur les mesures de sûreté susceptibles d’être prises», a indiqué le parquet dans un communiqué.
On en sait plus aujourd'hui sur l'agresseur. Le quinquagénaire, au profil inquiétant, aurait agi sans mobile apparent. D’après le parquet, l’homme est déjà connu des services de police. Bien qu’il n’ait jamais été condamné, l’agresseur présumé avait déjà été confronté à une procédure judiciaire relativement similaire et avait été mis en examen pour des faits de violences aggravées.
En effet, d’après une source proche du dossier, le 20 juin 2017, alors résident de l’établissement et service d’aide par le travail (ESAT) du Meix-Tiercelin (Marne), l’homme avait poignardé quatre membres du personnel. Il s’agissait d’une infirmière, d’un animateur, d’une aide-soignante et d’un chef de service. L’une des victimes avait été hospitalisée.
La chambre de l’instruction de la Cour d’appel de Reims devait se réunir ce vendredi dans le but de consacrer l’irresponsabilité pénale du suspect, après avoir bénéficié d’une ordonnance de non-lieu en juin 2022, et de «statuer sur les mesures de sûreté susceptibles d’être prises», a indiqué le parquet dans un communiqué.
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00:00 Moi, à la vue de ces images, forcément l'émotion m'étreint.
00:04 Bien sûr, en tant que maire de Reims, en tant que citoyen de la ville de Reims,
00:08 en tant qu'hospitalier moi-même, on est tous profondément touchés.
00:12 On ne peut accepter qu'une infirmière qui a donné sa vie pour soigner les autres.
00:16 On ne peut accepter qu'une jeune femme, mère de deux enfants,
00:19 qui se lève le matin pour aller au travail, ne revienne pas le soir auprès de sa famille.
00:23 On ne peut pas accepter que le personnel soignant, qu'il soit hospitalier,
00:28 qu'il soit aussi de ville, puisse être agressé de façon aussi violente.
00:35 Alors bien sûr, on peut se poser d'énormément de questions.
00:37 La sécurisation des habitements de santé,
00:39 est-ce que cet homme devait être encore en liberté ?
00:42 Beaucoup de questions.
00:43 – C'est des questions qu'on va se poser le soir.
00:45 – Des questions qui sont légitimes.
00:46 Il n'est pas question non plus, évidemment, de demander une loi,
00:50 une énième loi sur le sujet.
00:52 Je crois qu'aujourd'hui, la période est à l'émotion, à la compassion, au recueillement.
00:57 Moi je pense très fort à sa famille, je pense très fort à ses collègues,
01:00 j'ai rencontré hier avec François Braune, ses collègues,
01:03 celles et ceux qui étaient présents sur place,
01:04 le personnel qui l'a encadré, qui l'a pris en charge
01:07 durant des heures et des heures pour la sauver.
01:10 Je pense également aux partenaires sociaux, on en a vu d'ailleurs sur les images,
01:15 ils ont été d'une dignité exemplaire.
01:17 Et je pense à toute la communauté hospitalière de France,
01:19 parce que quand on est hospitalier, vous savez, on appartient à une famille.
01:23 Et ce qui est arrivé hier à Reims, à Carennes,
01:26 ça touche bien évidemment l'ensemble du monde hospitalier.