La SNSM recherche des bénévoles.
Catégorie
🗞
NewsTranscription
00:00 Frédéric Damelin-Court, on va commencer par parler bénévoles.
00:03 Vous arrivez à recruter autant de monde qu'il faut ?
00:06 Dans le Finistère, on est relativement épargné par rapport notamment aux départements moins
00:12 maritimes, parce qu'il y a quand même un fonds de marins existant dans la région.
00:17 Ce qui fait qu'on s'en sort honorablement, mais ça reste une préoccupation qui va monter
00:23 parce qu'il y a de moins en moins de métiers maritimes dans la population en général.
00:28 Il y a moins de monde à la pêche, il y a moins de monde à la marine marchande, à
00:31 la marine nationale il y a également moins de marins professionnels.
00:34 Donc la diminution du nombre de marins professionnels, c'est pour nous une difficulté.
00:37 Ça veut dire qu'on va continuer à trouver facilement des bénévoles à terre, mais
00:41 embarquer ça va être plus compliqué ?
00:42 Alors justement c'est un peu le défi qui nous attend.
00:47 Pour le résoudre, on essaye d'attirer des gens qui ne sont pas marins professionnels,
00:53 mais auxquels on va apporter un complément de formation de manière à en faire des sauveteurs.
00:57 Mais on continue heureusement dans le département du Finistère à avoir plutôt globalement
01:04 plus de volontaires que de places en quelque sorte.
01:06 Et justement, qui sont vos volontaires, vos bénévoles ? Ce sont des pêcheurs retraités
01:10 vous le disiez, mais pas seulement ?
01:11 Oui, il y a vraiment un peu de tout et il y a une proportion de gens assez variés.
01:19 Il y a des gens de tous horizons, de tous métiers.
01:21 Ça varie de l'écrétien au charpentier, il y a des artisans, il y a vraiment des commerçants.
01:32 Il y a vraiment un peu de tout.
01:33 C'est assez représentatif finalement du monde du littoral.
01:36 C'est très variable.
01:40 Alors ça varie aussi d'une ville à une autre.
01:44 Il est certain que si on va à l'Octuvie, il y a une majorité de pêcheurs ou d'anciens
01:48 pêcheurs.
01:49 Si on s'approche dans d'autres, c'est vraiment des géographies très locales.
01:54 On va revenir sur la surveillance des plages tout à l'heure avec Christelle Guy dans
01:59 son émission "À partir de 9h" sur France Bleu, Bras-Yselme.
02:02 Vous avez assez de monde pour surveiller les plages.
02:05 Est-ce qu'elles vont pouvoir toutes être surveillées, en tout cas toutes celles qu'il
02:07 était jusqu'ici ?
02:08 Pour celles qui concernent la SNSM, on ne change pas le nombre qu'on avait jusqu'à
02:14 présent.
02:15 On arrive à tenir nos effectifs et notre ambition c'est d'augmenter le nombre de
02:20 plages surveillées, pas pour se faire plaisir mais simplement parce que dans beaucoup d'endroits,
02:28 la difficulté à surveiller les plages va croissante.
02:31 Il y a des gens comme les CRS, notamment à l'approche des Jeux Olympiques, qui vont
02:37 se recentrer sur leur mission.
02:38 Donc les plages qui étaient surveillées par les CRS, par exemple, ne le feront plus
02:41 surveillées par les CRS.
02:43 Ça concerne peu le Finistère mais ça rentre dans le schéma général.
02:47 Et puis, comme je le disais, parmi les jeunes à l'issue de la période de Covid, il y
02:53 a plutôt une baisse de l'engagement.
02:56 Donc il faut qu'on réussisse à attirer des plus jeunes pour venir faire de la surveillance
03:00 de plages.
03:01 Ces plus jeunes étant évidemment plus âgés.
03:05 Et même de faire ça des gens plus anciens parce que la surveillance des plages, ça
03:09 peut être quand même quelque chose de très dynamique et de très sportif.
03:13 Il est 7h50 sur France Bleu, Brésil.
03:15 C'est le journée consacrée à nos sauveteurs avec Frédéric Damelincourt, délégué de
03:19 la SNSM dans le Finistère.
03:20 Je disais tout à l'heure, la SNSM qui fonctionne à 30% sur les fonds de l'État, 70% sur
03:25 fonds privés.
03:26 Alors il y a cette taxe qui va arriver sur les éoliennes en mer.
03:29 Ça va être nouveau.
03:30 On parle de 5% pour le taux.
03:31 Ça fait 400 000 euros chaque année.
03:33 Ça, ça va être bienvenu à Frédéric Damelincourt ?
03:35 Oui, c'est une aide substantielle et puis c'est surtout une aide qu'on pourra considérer
03:42 comme régulière.
03:43 C'est comme dans un budget familial.
03:45 Si tous les ans, vous savez que vous allez avoir une rentrée d'argent régulière, vous
03:50 pouvez compter dessus.
03:51 Ce qui est quand même beaucoup plus compliqué, puisque vous le disiez, effectivement 30%
03:56 de fonds qui viennent plus ou moins directement de l'État, ça veut dire que c'est 70% qui
04:02 viennent de dons.
04:03 Or les dons, c'est une part qui est variable d'une année à la suivante.
04:07 Il se trouve que globalement, les gens continuent à faire confiance à la SNSM.
04:14 Mais avec l'arrivée de l'inflation, avec les difficultés des uns et des autres vis-à-vis
04:20 des dépenses quotidiennes, il y a des gens qui ne peuvent pas continuer à donner comme
04:27 ils donnaient avant.
04:28 Si quelqu'un qui donnait 50 euros cette année, il va continuer à donner plutôt 50 euros.
04:35 Il ne va pas forcément corriger des 7% ou 6% de l'inflation.
04:40 Donc quand on a des rentrées régulières, ça fait toujours du bien.
04:43 Merci Frédéric Damelin-Cour d'être sur France Bleu, Brazzies L, qu'on parle des dons privés,
04:47 c'est aussi les mécénats à des entreprises du Finistère et la collaboration avec ces
04:51 entreprises qui donnent de l'argent ou qui mettent à disposition également leurs salariés.
04:55 On continue toute cette journée de parler sauveteur avec une journée spéciale sur
04:59 France Bleu, Brazzies L et notamment Sauveteur en mer.
05:02 Rendez-vous à partir de 9h.