"Chez moi, c'était le chaos..." : Maïwenn évoque avec pudeur son enfance difficile avec ses parents
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"Chez moi, c'était le chaos..." : Maïwenn évoque avec pudeur son enfance difficile avec ses parents où elle se faisait "insulter"
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Musique de fond utilisée dans vidéo de cette chaîne: https://www.youtube.com/channel/UCIZ8_Xpxgn_lONAp32IEJqA
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00:00 Ce lundi 15 mai, Maiouen était l'invité de Nathalie Lévy dans l'émission En Apartheid.
00:16 La réalisatrice est revenue au fil de leur entretien sur sa relation compliquée avec ses parents et son enfance difficile.
00:26 Un témoignage bouleversant.
00:31 Maiouen s'apprête à vivre une grande étape dans sa carrière puisque son film Jeanne du Barry fera l'ouverture du Festival de Cannes ce mardi 16 mai.
00:42 Elle sera accompagnée pour cette grande occasion par Johnny Depp qui partage la fiche à ses côtés pour monter les marches du fameux festival et présenter au spectateur ce projet qui lui tient tant à cœur.
00:56 Depuis plusieurs jours, la comédienne et réalisatrice est en pleine tournée médiatique pour son nouveau long métrage et se dévoile peu à peu.
01:07 Ce lundi 15 mai, elle était l'invité de Nathalie Lévy dans l'émission En Apartheid dans laquelle elle est revenue sur son enfance difficile et sa relation compliquée avec ses parents.
01:20 Maiouen revient sur sa relation avec ses grands-parents qui l'ont beaucoup aidée dès le début de leur entretien, Maiouen s'est confiée à propos de sa relation avec ses grands-parents, des personnes qui avaient l'intelligence du cœur, dont elle était très proche lorsqu'elle était enfant.
01:38 Elle avait pour habitude de leur rendre visite lorsqu'elle allait également voir son père puisqu'il habitait au quatrième étage et eux au premier étage du même immeuble.
01:50 C'était réconfortant, c'était apaisant.
01:56 J'adorais les habitudes avec eux.
02:01 Ma grand-mère cousait au coin du feu
02:06 et parce que chez moi c'était le chaos en fait. Chez mon père et chez ma mère, c'était le chaos.
02:14 J'avais besoin d'être rassurée avec eux, a-t-elle dit en évoquant ces moments passés en leur compagnie.
02:22 Maiouen a ensuite affirmé qu'elle n'a pas essayé de soigner les blessures de son enfance à travers ses films, mais par l'analyse et de prendre soin de soi.
02:33 Maiouen évoque sa relation difficile avec ses parents "Ce ne sont pas les sujets de mes films qui m'ont soigné.
02:39 Maintenant, j'estime que je n'ai plus l'âge d'en vouloir à mes parents, mais je n'ai plus l'âge de me faire insulter non plus. C'est la limite que je donne.
02:50 Ils ont le droit de ne pas être fiers de moi, ils ont le droit de me critiquer, tout ce qu'ils veulent, mais je ne veux pas qu'ils m'insultent", a-t-elle affirmé avec une certaine émotion.
03:03 La réalisatrice de 47 Temps est assez pudique et réservée à propos de son passé, mais a tout de même donné quelques indices sur les raisons de ce conflit, notamment avec sa mère.
03:16 En effet, Mavin a évoqué le film Bellissima Lucchino Visconti dans lequel le personnage Maddalena Seconi veut faire de sa fille de 7 ans, Maria, une star de cinéma, un synopsis qui lui colle à la peau.
03:31 "J'étais dans la salle et du coup vu que ce que je voyais correspondait à ma vie de l'époque, j'étais persuadé que c'était le film de ma mère", a-t-elle confié.
03:42 "Avant de conclure, j'ai mis du temps à comprendre que c'était juste un très grand cinéaste qui l'avait fait. Dans mon inconscient de gamine, j'avais l'impression que ma vie dans un film existait déjà".
03:56 En a parté, a retrouvé en intégralité sur l'application Meekanal.
04:03 A lire aussi et la traiter cette affaire de manière dédaigneuse, Mayon affirme avoir agressé Edwin Plenald en quotidien, l'avocat du journaliste réagit à la séquence.
04:17 "I take the show, do your thing with all the lights on. Keep, keep, take a chance. Keep, keep, take a chance. You can just keep it here and make an enemy.
04:42 Your lips next to mine, those open your eyes. They make things right, but I still walk, keep on. I know I still walk, keep on. I have a few, keep it up. I have a remake, it's alright."