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  • 15/05/2023
22 avril 2023. Yohan Peter, 34 ans, vice-champion d'Europe individuel d'épée en catégorie B, poursuit sa quête de médaille aux Jeux paralympiques en participant à l'une des cinq étapes de Coupe du monde de l'année à Nîmes. Actuel troisième mondial au classement Iwas, il doit continuer d'engranger des points pour obtenir sa qualification à Paris 2024.

Catégorie

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Sport
Transcription
00:00 Il faut déjà se qualifier au jeu avant de penser au jeu, mais bien sûr que les jeux
00:13 à chaque fois, sur chaque cycle, c'est entrave de fond.
00:16 J'avoue, tu m'as même pas aidé à prendre les affaires.
00:32 T'as pris ton petit déj et tu t'es barré.
00:34 Bah celle-là, moi.
00:35 Non, non, ça va aller.
00:40 La salle d'armes, elle est dans le stade des Costières, le stade de foot de Nîmes.
00:46 Là, on est au Parnas, c'est la grande salle juste à côté.
00:54 Pour les journées de compétition, chaque athlète a ses rituels, chaque athlète a ses
01:00 façons de l'aborder en fonction des horaires, en fonction du sport, etc.
01:03 Pour moi, ça passe déjà par une bonne nuit.
01:06 Donc, premièrement, c'est coché, c'est fait, donc déjà un premier point.
01:10 Une surveille.
01:11 Et puis après, je vais aller voir les collègues de l'autre catégorie, la catégorie A, qui
01:19 ont commencé depuis ce matin, 9h.
01:21 Donc, je vais aller les voir.
01:23 Ça va me permettre de sentir un peu la tension, de sentir un peu l'esprit de compétition
01:27 qui va émaner de mes collègues et des adversaires.
01:30 Non, je vais aller manger.
01:40 Ça sera purée parce que je n'ai pas très très faim.
01:45 J'ai jamais vraiment, vraiment, vraiment faim.
01:46 Oui, c'est ça.
01:47 Et puis, il n'y a pas goûté encore.
01:48 Bon, moi, je vais aller manger.
02:01 Puis, je suis tout à toi.
02:04 Dès que tu es prêt.
02:05 Oui, là-haut, où tu sens le mieux, en fait.
02:06 Alors, l'objectif, c'est un maximum de podium sur les branches de coupe du monde, puisque
02:14 toute l'année 2023, notamment, est qualificatrice pour les Jeux Paralympiques de Paris.
02:20 Donc, c'est une année hyper importante.
02:22 Et on a les Championnats du Monde en octobre, qui sont nos premiers depuis 2019.
02:26 Il va falloir être présent sur ces Championnats du Monde et faire la plus belle des performances.
02:31 Et là, on va passer en phase de compétition.
02:48 Donc, bon entraînement avec le maître d'armes, une bonne leçon.
02:50 Et puis, après, je vais me concentrer, m'isoler un peu.
02:53 On y va tranquille, on travaille la place, d'abord.
03:08 Voilà.
03:10 Viens, je vais te chercher, tu vois.
03:20 Voilà, regarde.
03:21 C'est ça, mets en place.
03:22 Et c'est là où je me sens mieux.
03:24 J'ai repris les bases, les fondamentaux.
03:27 Et normalement, je suis constant jusqu'au combat.
03:30 Donc, voilà.
03:31 En général, je dis en général, parce qu'on ne sait jamais vraiment, mais je n'ai pas
03:34 de surpression à un moment donné.
03:35 Mets-toi en route.
03:36 Oui, il sort des poules, il est en route.
03:37 Il faut vraiment que tu te trouves du rythme.
03:38 OK ?
03:39 Viens courir six sur la finale.
04:02 Je suis quelqu'un qui est assez défensif dans son jeu.
04:09 Et j'apprécie mettre en échec l'adversaire et le fatiguer.
04:14 Et quand je sais que j'arrive à faire ça dans les 30, 40 premières secondes, je sais
04:19 qu'en général, ça se passe bien.
04:20 Voilà.
04:21, c'est ça, mobile.
04:40 Beaucoup mieux la deuxième partie.
04:49 On a une saison en escrime fauteuil qui est longue, de janvier à décembre, littéralement.
04:54 On a commencé en janvier et on l'a fini en décembre en Thaïlande.
04:57 Et on la reprendra certainement en 2024.
04:59 On n'a pas beaucoup de pauses.
05:01 Donc, le plus dur sur cette qualification, sur un an et demi des Jeux, ça va être la
05:06 constance.
05:07 Tu as vu l'attrait, c'est la mobilité.
05:11 Le Thaï, il n'a jamais été aussi peu mobile.
05:14 Il a pris une tempête dessus parce qu'il reste peu planté.
05:16 Il faut un plan B.
05:18 Tu vois, partir en one shot...
05:20 Si c'est un adversaire qui, sur une distance très courte, me met beaucoup de pression,
05:31 c'est parfois là où j'ai un peu plus de mal.
05:33 Parce que c'est à l'opposé de mon jeu.
05:35 Et c'est là où je sais que ça va être des matchs plus compliqués encore stratégiquement
05:38 et je vais devoir changer pas mal de choses.
05:41 C'est parti !
05:43 C'est parti !
05:44 Allez !
05:45 Allez !
05:46 Allez !
05:47 Il n'attend qu'une chose, c'est les rebonds.
05:48 Il attend qu'une chose, c'est les rebonds.
05:49 Il attend qu'une chose, c'est les rebonds.
05:50 Il attend qu'une chose, c'est les rebonds.
05:51 Il attend qu'une chose, c'est les rebonds.
05:52 Il attend qu'une chose, c'est les rebonds.
05:53 Il attend qu'une chose, c'est les rebonds.
05:54 Il attend qu'une chose, c'est les rebonds.
05:55 Il attend qu'une chose, c'est les rebonds.
05:56 Il attend qu'une chose, c'est les rebonds.
05:57 Il attend qu'une chose, c'est les rebonds.
05:58 Il attend qu'une chose, c'est les rebonds.
05:59 Il attend qu'une chose, c'est les rebonds.
06:00 Il attend qu'une chose, c'est les rebonds.
06:16 J'ai ma spéciale, c'est la main dessous, ici.
06:22 Je viens toucher le petit doigt.
06:24 Voilà, c'est ma touche spéciale.
06:26 C'est une touche que j'ai eue dès le début, naturellement.
06:29 C'est une touche qui énerve aussi les tireurs,
06:31 parce qu'on n'aime pas trop être touché en dessous de la main.
06:33 C'est maintenant que ça va jouer,
06:38 et que tu sois vraiment sur le danger de la pointe dessous.
06:43 D'accord ?
06:44 Donc, prends ça, relâchez,
06:45 pour vraiment être prêt à aussi pouvoir mettre la main dessous.
06:48 Et quand t'as l'ouverture, ça file devant.
06:51 Tout en bras, tout en vitesse de bras.
06:53 Allez, Yoann ! Allez !
07:00 Allez, Yoann, allez !
07:02 Les touches sont très courtes,
07:08 et donc il y a beaucoup de tension.
07:10 Et c'est vrai qu'il y a cette explosion à la fin
07:12 qui est un peu caractéristique de ce sport.
07:15 C'est une tension jusqu'à la 15ème,
07:20 parce que tout peut se passer à un moment de moins bien,
07:22 et on peut prendre 6 touches sans s'en rendre compte,
07:25 parce qu'on était resté bloqué dans un schéma.
07:28 Donc il faut être en tension tout le temps.
07:31 J'ai déjà montré que j'étais capable de gagner sur n'importe quel tireur.
07:51 Et ça, c'est le vrai point positif.
07:54 Et c'est aussi pour ça que j'ai tant de soutien auprès de mon staff,
07:58 de mes entraîneurs notamment,
08:00 parce qu'on sait que je peux gagner sur n'importe qui.
08:03 Maintenant, la composante en ce moment, c'était de trouver le bon moment.
08:06 - Allez !
08:07 - Bataaaai !
08:18 - Bataaaai !
08:29 - Tu vois, même pas.
08:32 - C'est parce que c'est un spécial.
08:35 - Non, mais Marc, il ne peut pas.
08:37 - Super !
08:41 Voilà le meilleur match de l'année.
08:43 On est au top.
08:44 - C'était vraiment un plaisir.
08:51 - Allez, j'ai fait la commande, on va faire du bruit.
09:01 Et toi, tu fais le show sur la piste.
09:04 - Présentation de la deuxième demi-finale,
09:07 elle va reposer monsieur Zongji Jing.
09:12 Et là, on va faire un tonnerre d'applaudissements
09:20 pour notre Français,
09:22 finale et demi-finaliste de cette édition du monde,
09:25 monsieur Johan Winter.
09:28 - Et le très très long muscadet,
09:31 qui est Johan Winter.
09:34 Définitivement, des bras très longs.
09:39 Mais ce qui nous a pris de l'attention
09:43 et le premier touch,
09:45 c'est que le joueur de la première partie,
09:48 qui est le joueur de la deuxième partie,
09:50 qui est le joueur de la troisième partie,
09:52 qui est le joueur de la quatrième partie,
09:54 qui a pris de l'attention
09:56 et le premier touch pour les Chinois.
09:58 Il a essayé, il a attaqué,
10:03 mais Zongji était en ligne.
10:07 - Si je prends les deux premières touches,
10:10 je vais tout de suite prendre un petit...
10:13 Je vais casser un peu le rythme,
10:14 je vais enlever le masque,
10:15 demander de me recoiffer,
10:16 c'est pour ça que je laisse pousser les cheveux,
10:17 pour juste ressouffler
10:19 et remettre en place une nouvelle stratégie
10:21 pour pouvoir justement casser le rythme de l'adversaire,
10:23 puisque dans les matchs,
10:24 il y a toujours tant faible tant fort,
10:26 et on gagne les matchs
10:27 quand on est fort sur un pas faible.
10:29 - Oui !
10:30 C'est bon !
10:33 Il faut être patient
10:37 et attendre le moment parfait
10:40 pour ouvrir et attaquer.
10:43 Bien joué, Johan !
10:44 Il regarde Serge Prudhomme.
10:48 Il a un bon rythme.
10:52 Il a un bon rythme.
10:54 Il a un bon rythme.
10:56 Il a un bon rythme.
10:58 Il a un bon rythme.
11:00 Il a un bon rythme.
11:02 Il a un bon rythme.
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