Matthieu Delormeau vous donne rendez-vous tous les vendredis pour TPMP People ! Entouré de sa bande de chroniqueurs, toute l'actualité people n'aura plus de secrets pour vous !
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Du lundi au vendredi à 19h05
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00:00 - Allez les amis, on parlait du Festival de Cannes, ça commence ce mardi.
00:04 Il y a beaucoup de choses à dire sur Cannes, vous voulez connaître tout sur Cannes.
00:06 Les indiscrétions, la montée des marches, les soirées, comment ça se passe ?
00:10 Eh bien, on en parle tout de suite avec nos deux invités.
00:12 Strasse, glamour, paillettes et bien sûr, les célébrités les plus connues et admirées de la planète.
00:20 Le Festival de Cannes est depuis sa création en 1939, il y a 83 ans,
00:27 l'événement people le plus prestigieux au monde.
00:30 Chaque printemps, de Brad Pitt à Leonardo DiCaprio, en passant par Marion Cotillard,
00:34 les plus grandes stars du cinéma défilent sur la croisette.
00:37 Et la petite ville devient le temps du festival, le centre du monde.
00:41 En marge du festival et de sa mythique montée des marches,
00:44 à l'image des cultissimes soirées blanches d'Eddie Barclay,
00:46 d'énormes fêtes démesurées sont organisées tout au long de l'événement.
00:50 Seulement voilà, depuis quelques années et l'essor des réseaux sociaux,
00:53 le festival semble perdre un peu en gamme.
00:56 Aujourd'hui, n'importe quelle starlet de télé ou des réseaux peut s'y rendre chaque année.
01:00 Pour nous parler de l'évolution de cet événement hors normes,
01:02 nous recevons le très mondain Massimo Gargia et Christophe Leroy,
01:06 le chef cuisinier le plus emblématique de la Côte d'Azur.
01:09 Alors, selon vous, le Festival de Cannes est-il encore l'événement people incontournable de l'année ?
01:14 - Chers amis, nous avons le plaisir d'accueillir Massimo Gargia.
01:21 Bonsoir Massimo, toujours un plaisir de vous voir.
01:25 Et le grand chef Christophe Leroy. Bonsoir Christophe.
01:27 Si on entend cette musique, c'est la montée des marches.
01:29 C'est une angoisse quand vous montez les marches.
01:31 On veut tout savoir, on veut savoir toutes les indiscrétions.
01:34 Massimo, il est tout le temps, vous êtes tout le temps au Festival de Cannes, vous.
01:38 - Non, moi je ne vais pas tous les jours sur les marches,
01:40 je vais pour d'autres événements à Cannes.
01:42 - Ah oui, mais parfois je vais vous voir monter les marches avec de superbes actrices.
01:46 - Le Festival de Cannes n'est pas seulement la montée des marches.
01:50 C'est un énorme marché.
01:52 - Bien sûr.
01:53 - Tout le monde va pour vendre tout.
01:55 - C'est vrai.
01:56 - Il y a les bijoutiers qui vendent les bijoux, les couturiers qui vendent les robes.
02:00 - Alors ça se tiendra du 16 au 27 mai à Cannes, comme tous les ans.
02:02 C'est à l'origine, évidemment, pour récompenser les meilleurs films,
02:05 les meilleurs acteurs, etc.
02:06 Cette année, c'est Chiara Mastroianni qui sera la maîtresse de cérémonie.
02:09 Mais aussi beaucoup de stars internationales seront présentes encore cette année.
02:12 Ils sont attendus. Leonardo DiCaprio,
02:14 il vient tous les ans avec sa maman d'ailleurs.
02:16 - Avec sa petite chérie.
02:18 - Et sa maman en tout cas, elle est toujours là, la maman.
02:20 Il dort dans les Danes Rock, si vous voulez y aller.
02:22 Et Harrison Ford aussi, parce qu'ils vont présenter le dernier...
02:27 - Indiana Jones.
02:28 - La dernière saga d'Indiana Jones.
02:30 - Avec Calista.
02:31 - Avec qui ?
02:32 - Avec Calista, sa compagne.
02:33 - Oui, c'est vrai. Vous avez raison.
02:36 Oui, tout le monde sera là.
02:37 Et Christophe Leroy, à vous, on vous a annoncé comme le grand magnitou
02:41 des soirées Saint-Tropez. C'est vrai.
02:42 J'en suis témoin.
02:43 J'en suis témoin.
02:45 On va parler de ça avec vous.
02:46 En tout cas, pour revenir au final de Cannes, c'est quand même
02:48 le quatrième plus gros événement médiatique de tout le pays,
02:51 avec des retombées économiques, tout de même, il est important
02:53 de le dire.
02:54 Plus de 100 millions d'euros, 10 fois plus que le budget
02:57 de fonctionnement.
02:58 Mais au-delà des films en compétition, évidemment,
03:00 Cannes, c'est le rendez-vous qui fait rêver tous les people.
03:03 Je crois qu'on retrouve tout le monde.
03:05 Massimo, vous connaissez la terre entière.
03:07 Tous les plus grands noms, d'ailleurs, tous les grands noms
03:10 du 440, les stars, les mannequins, tout le monde est là à Cannes.
03:13 C'est incroyable.
03:14 - C'est un phénomène unique dans le monde, parce qu'avant,
03:16 il n'était pas comme ça.
03:18 Avant, c'était un phénomène culturel.
03:20 - Les cinémas, les gens qui se foutaient du cinéma.
03:22 - Très cadré, que le cinéma avant.
03:24 - Après, ça a évolué d'une toute autre façon.
03:26 Il est devenu quelque chose d'unique, parce que les autres
03:29 festivals, Festival de Venise, Berlin, ils ne sont pas comme ça.
03:32 - Ils ne sont pas cinéma.
03:34 - Même en Amérique, il n'y a pas de festival.
03:36 Le plus grand succès, c'est le festival de Cannes,
03:39 parce que les gens vont pour d'autres raisons,
03:42 comme je vous ai dit.
03:43 Il y a des gens qui n'ont rien à faire avec le cinéma.
03:46 - Oui, d'ailleurs, ça a souvent posé des problèmes.
03:49 - Comme tu dis, les pipes qui n'ont rien à faire,
03:51 qui ne comprennent rien du cinéma, qui n'ont jamais travaillé,
03:54 n'ont jamais fait...
03:56 C'est plus un festival du cinéma.
03:59 C'est pas un festival du cinéma.
04:01 C'est une foire de la vanité.
04:03 - Ah oui.
04:04 - Les gens vont là pour se faire voir, pour attraper des choses,
04:09 comme on dit, pour vendre.
04:10 - C'est joli, le Festival du cinéma.
04:12 - C'est lui qui venait de dire ça.
04:13 - Il a dit ça, oui.
04:15 - C'est ça.
04:16 - Pour ça, ça m'a amusé.
04:17 - Il y a quelques photos.
04:18 Il y a quand même la mandalire avec vous, d'ailleurs.
04:20 Avec vous, Massimo.
04:22 - Libella.
04:23 - Non, mais ça, c'est le monde entier qui décrit.
04:25 - Moi aussi, j'ai honte, des fois, d'aller.
04:27 - Ah bon, pourquoi vous y allez ?
04:28 - Parce que je ne suis pas un metteur en scène.
04:31 Je ne suis pas...
04:32 Malheureusement, je n'ai pas fait beaucoup de films.
04:34 Je veux dire, j'ai honte de monter les marches.
04:36 Je ne comprends pas.
04:37 Il y a des gens qui n'ont rien à faire avec les...
04:40 Qui montent les marches.
04:41 - Et qu'est-ce que vous allez vendre, là-bas, vous ?
04:43 Tout le monde vend des trucs.
04:44 - Il vend des luits.
04:45 - Et vous, vous, vous pouvez aussi payer pour être présent
04:50 dans les soirées des amis milliardaires américains,
04:54 par exemple.
04:55 - C'est ça qui est dingue.
04:56 Parce qu'il faut dire, mon cher Massimo, qu'effectivement,
04:58 il faut payer d'abord pour monter les marches.
05:00 On te demande de l'argent.
05:02 C'est payant de monter les marches.
05:03 - Ah bon ?
05:04 - Moi, je...
05:05 - Qui a payé pour moi ?
05:06 - Vous, vous ne payez pas, bien sûr, on le sait.
05:09 - Vous avez payé, Bernard ?
05:10 - Non, mais vous êtes racketté.
05:11 - Vous l'avez monté gratuitement.
05:12 - Moi, je suis habité par les productions de films
05:15 et des films de la nature.
05:16 - Non, mais en général, les gens lambda,
05:17 s'ils ne sont pas invités par la mairie de Cannes
05:18 ou par le festival de Cannes,
05:19 ils peuvent monter les marches, mais en payant.
05:21 - Ah, d'accord.
05:23 - Et c'est très cher, Bizarre.
05:24 - Très, très cher.
05:25 Les marchés noirs des billets.
05:26 - Oui.
05:27 - On peut tout acheter à Cannes, si on a de l'argent.
05:30 Même les dîners après l'ouverture.
05:33 On achète tout, tout.
05:34 C'est des prix colossaux.
05:35 - Tout se paie, tout se vend, oui.
05:36 - Il y avait, par exemple, à l'époque,
05:39 j'ai travaillé pour des grisogones,
05:41 c'était les plus belles fêtes, et Chopard,
05:43 il y avait des gens qui payaient pour une place 20 000 euros,
05:46 25 000 euros.
05:47 - Mais oui, vous vous rendez compte
05:49 que ce fameux joyeux que vous avez cité,
05:51 il y a aussi Elton John qui est là,
05:52 qui fait un concert privé, il y a aussi tout ça.
05:54 C'est tout un grand truc, à l'Éden Rock aussi,
05:56 chacun fait ses grands dîners qui coûtent très cher.
05:59 Christophe Leroy, vous, ça m'intéresse aussi,
06:00 parce que vous, pour ceux qui ne vous connaissent pas,
06:02 vous êtes le chef le plus connu de la Jet-7,
06:04 il faut quand même le dire,
06:05 les stars françaises, internationales,
06:07 votre livre qui est là,
06:08 "Mille et une vies d'un chef".
06:09 Voilà, si vous voulez tout savoir en détruire,
06:11 on a un petit extrait de vos fameuses soirées blanches
06:13 auxquelles j'ai participé, il faut quand même le dire.
06:16 - Oh là là, mais bien sûr !
06:17 - Ben oui, ben oui !
06:18 - C'est la fin, quoi !
06:19 - Ouais, ouais, ouais !
06:20 - Des prestigieux, du champagne qui coule à flot
06:23 et des jolies filles,
06:24 c'est le casting parfait
06:25 pour une soirée idéale sur la rivière à Française.
06:27 Plus de 700 invités sont déjà arrivés,
06:29 mais Christophe Leroy n'en finit plus
06:32 de régler les derniers détails.
06:33 - Tu vois, ça, c'est un nouveau truc qu'on a fait,
06:35 et je voudrais que toutes les filles, de façon sexy,
06:37 moi, je les suscite, les photos, les actrices, tout ça, tu vois.
06:40 - Yeah !
06:42 - On va te le prêter dans les mains, tout le monde !
06:44 - Oh, baby, we get high
06:46 Oh, baby, we get high
06:48 - À l'image de la musique de ce soir,
06:50 à l'image de la fête, à l'image de la convivialité,
06:54 je crois que tout ce que je voulais,
06:56 les ingrédients sont réussis.
06:57 - Non, mais c'est tout très étonnant.
06:59 - En fait, Christophe Leroy, il faut dire quand même
07:01 que ces soirées blanches,
07:03 c'est à l'origine les soirées d'Eddie Barclay.
07:05 - Tout à fait.
07:06 - J'ai connu Eddie en cuisinant chez lui, première fois.
07:09 Il m'avait invité parmi des chefs pour faire la cuisine.
07:12 J'étais ébloui de voir tout ça.
07:15 La vie a fait que j'ai démarré mon métier de chef à Saint-Tropez
07:18 en commençant sur le mariage de Johnny.
07:20 - Oui, justement, Johnny a fait beaucoup pour vous.
07:22 - Voilà, le 7 juillet 90.
07:23 - Et après, le mariage était au Château de la Messardière.
07:26 - Château de la Messardière.
07:27 - Il était encore en travaux.
07:28 - Tout à fait.
07:29 Et puis, Eddie, qui est devenu mon meilleur supporter
07:32 et à la fois mon meilleur ambassadeur,
07:35 et qui m'a invité à cuisiner chez lui pendant quelques années.
07:39 Puis la vie a fait qu'il n'avait plus sa maison.
07:41 Et un jour, je lui ai dit,
07:42 j'aimerais faire une fête en votre honneur.
07:43 Il m'avait donné une condition, tout le monde soit en blanc.
07:46 Et c'est de là que j'ai repris, à la fin de la soirée,
07:48 il m'a dit que c'était parfait.
07:49 Et chaque année, j'ai continué pendant 20 ans.
07:51 - C'est quoi, c'est des soirées pour lever des fonds ?
07:53 - Non, c'est pour levé les neufs.
07:56 (Rires)
07:58 - Non, mon métier de cuisinier à Saint-Tropez,
08:00 c'est un village pas comme les autres,
08:02 mais avec des nouvelles propriétés et les yachts.
08:04 Et ma spécialité, c'est de faire des fêtes dans les maisons
08:07 et sur les bateaux.
08:08 Et c'était une opportunité pour moi de montrer mon savoir-faire
08:11 et de réunir tous ces gens une fois par an, le 2 juillet.
08:14 - C'est juste pour faire une fête, en fait.
08:16 - Arrêtez, elle veut se faire inviter.
08:19 - Moi, c'est tout ce que je déteste.
08:21 - Oui, c'est ça.
08:22 - Ah non, mais moi, c'est pas du tout...
08:24 - Le truc que j'aime bien, c'est la bouffe.
08:26 - Justement, là, vous êtes bien tombés.
08:29 Christophe, quand on reçoit comme ça tous ces stars internationales,
08:32 il y a certaines exigences, sûrement.
08:34 Racontez-nous des petits secrets.
08:36 Qui veut quoi et comment.
08:37 Des trucs insolites, sans doute.
08:40 - Oui, plein de choses.
08:41 Déjà, la liste des invités est très importante.
08:44 Il faut...
08:45 Et j'ai appris ça avec Eddie Barclay,
08:47 le mélange des genres et des gens.
08:50 Il faut plein de gens d'horizons différents.
08:52 Et moi, mon métier de cuisinier, je l'ai fait tellement avec passion
08:55 que cette alchimie faisait que début juillet,
08:57 il y a ce côté, la chaleur, le beau temps.
09:01 - Il y a toujours le dernier amour de l'été.
09:03 Massimo, d'ailleurs, que j'ai croisé pendant 25 ans,
09:06 pendant les dîners que j'ai servis,
09:08 il m'a aidé bien des fois.
09:09 Il m'a amené Ivana Trump,
09:10 qui a été la marraine de "La soirée blanche",
09:13 Pamela Anderson.
09:14 - C'est aussi l'anniversaire d'Ivana Trump.
09:17 - Oui, tout à fait.
09:18 - C'est son anniversaire.
09:19 Parce qu'Ivana, malheureusement, est décédée.
09:23 C'est une femme extraordinaire.
09:25 Mais comme tous les gens qui ont beaucoup d'argent,
09:27 elle aimait aussi les cadeaux, les dîners gratuits.
09:31 Et Christophe ne lui faisait pas payer les dîners.
09:34 - Oui, mais c'était la com'.
09:36 - Il était toujours très généreux,
09:38 a toujours offert des dîners.
09:40 Un dîner pour 100 personnes, quand même, c'est beaucoup d'argent.
09:43 - Alors, le truc le plus dingue qu'on vous ait demandé de faire,
09:45 Christophe, il y a eu ce pique-nique avec Johnny aussi.
09:49 - Tout à fait.
09:50 - Ça, c'était énorme.
09:51 - Vous étiez là, Bernard.
09:52 - Oui, tout à fait.
09:53 C'était le lendemain d'une...
09:55 - Je n'ose plus parler, là, si vous voulez.
09:57 - Vous voulez venir, Bernard.
09:58 - Oui, je suis une cinquième main, j'ai quelques vies.
10:00 - Pas une soirée sans Bernard.
10:01 - Non, mais j'adore, c'était fantastique.
10:04 - C'était gratuit, l'année.
10:05 - Oui, c'était gratuit.
10:06 - Le lendemain d'une soirée blanche chez Eddy,
10:07 où il y avait Barbara Streisand et Don Johnson, tout le monde.
10:09 - Oui, Don Johnson, oui.
10:11 Prince Albert.
10:12 - Voilà.
10:13 Eddy me dit le lendemain, tu peux faire ton pique-nique.
10:15 Je lui demande quel jour je peux faire le pique-nique.
10:16 Il me dit le lendemain, je t'emmènerai quelques invités.
10:19 Et il m'a emmené 400 personnes sur la plage.
10:21 Il faisait une chaleur pas possible.
10:22 - Oui, mais l'organisation n'était pas parfaite.
10:24 - C'était génial.
10:25 - Vous étiez arrivé en bateau.
10:27 - En petit bateau, oui.
10:28 Le bateau de Johnny, oui, absolument.
10:29 - En petit bateau.
10:30 - Non, non, non, il y avait le...
10:31 Attends, d'abord, c'est pas le mien.
10:33 Alors, on se calque.
10:34 Je n'ai pas de yacht.
10:35 Ne m'emmerdez pas, cet été, je n'ai pas de yacht.
10:37 - C'était pour quitter le gros bateau.
10:38 - J'ai pris le bateau de Johnny.
10:40 - Oui.
10:41 - Avec Laetitia, d'ailleurs.
10:42 - Vous n'avez pas de yacht à vous.
10:43 - C'était les débuts de Laetitia.
10:45 - Vous n'avez pas de yacht à vous.
10:46 - Non.
10:47 - Mais vous êtes souvent sur des yachts des autres.
10:48 - Mais il vaut mieux avoir le bateau des autres.
10:49 - Bien sûr.
10:50 - Franchement, Marcie-Mau est d'accord.
10:52 - C'est moi l'entretien.
10:53 - Non, mais ces soirées, tout de même, je vous le dis,
10:55 je vous le dis publiquement, c'était exceptionnel.
10:57 On a vécu de très grands moments.
10:58 La cuisine est exceptionnelle.
11:00 Lui, adorable.
11:01 Les invités de qualité, c'était top.
11:02 - Et c'était payant.
11:03 - Vous vous retrouvez avec Barbara Streisand.
11:04 - Il va le mettre à un décombris.
11:06 - Non.
11:07 - Il va le mettre à un décombris.
11:08 - Oui.
11:09 - Enfin, si Johnny commandait, c'est lui qui faisait.
11:10 C'est sa com aussi.
11:12 - Oui, mais à l'époque, c'était grandiose.
11:13 Aznavour, Barbara Streisand.
11:14 - Oui.
11:15 - Ça fait rêver.
11:16 - Tout le monde.
11:18 - Aujourd'hui, toutes ces soirées-là qu'il y a, en fait,
11:19 aujourd'hui, où vous continuez, vous, à aller, Massimo,
11:21 je crois, vous êtes toujours un peu dans la jet set, etc.
11:23 Qu'est-ce que vous pensez de toutes les filles de télé-réalité,
11:25 en fait ?
11:27 C'est vous qui avez vécu les grandes heures du glamour de Cannes
11:30 et maintenant...
11:31 - Oui, elle a raison.
11:32 - Et vous aussi, de la télé-réalité.
11:34 - Oui, mais vous, vous avez fréquenté, on va dire,
11:38 les plus grandes stars.
11:39 - Vous êtes un personnage.
11:40 - C'est différent, les stars.
11:41 - Maintenant, vous êtes un personnage à vous tout seul.
11:44 D'ailleurs, j'aime bien ça chez vous, parce que vous balancez
11:47 aussi sur tout le monde et ça, c'est assez drôle.
11:49 - Allez, Florian, fais une interview.
11:50 - Non, mais ça a changé.
11:51 - Mais tu as raison.
11:52 - Non, mais il n'y a plus...
11:54 C'est vrai qu'elle a raison.
11:55 - Deux stars.
11:56 - Il n'y a plus les grands stars d'une époque vraiment très importante.
11:59 - Ça fait pas rêver.
12:01 - Il y a tous des gens qui...
12:03 Mais aussi, Saint-Tropez, si vous parlez de Saint-Tropez,
12:06 il y a encore...
12:07 Et un peu là aussi, les gens vont aussi pour faire des carrières,
12:12 pour connaître des gens.
12:13 C'est tout un marché là-bas aussi.
12:16 C'est un marché.
12:17 Aussi, c'est un grand...
12:18 - Et ça, ça y fait.
12:19 Et vous avez raison, Massimo, de le dire, ça y fait, ça.
12:21 Comme il y a tous les gens du 440, tous les grands patrons
12:24 d'industrie, tout ça, qui sont là-bas, quand vous les croisez,
12:26 vous les rencontrez, effectivement, ça peut faciliter les choses.
12:28 Florian.
12:29 - J'ai une question pour Massimo.
12:30 C'est vrai que j'ai découvert le Festival de Cannes dans les années 2000-2010,
12:34 et c'était encore les belles années du côté grande fête à ciel ouvert,
12:37 où il y avait des fêtes partout, sur les bateaux, dans les hôtels, etc.
12:40 - Les canals.
12:41 - Aujourd'hui, moi, je trouve que c'est un peu la fête des annonceurs,
12:43 c'est-à-dire que le business a pris un peu le pouvoir à Cannes.
12:46 Il n'y a plus cette même insouciance, la folie qu'il y avait.
12:48 Et je pense que c'est oscillé, peut-être, par rapport aux stars américaines,
12:51 en tout cas, à l'émergence du portable et des photos,
12:53 où il n'y a plus, dans les soirées, dans tous ces endroits, cette petite folie,
12:56 ce côté très pétillant qu'il y avait.
12:59 Est-ce que vous l'avez ressenti dans les deux dernières...
13:02 - Parce que les temps, ça change.
13:04 Les intérêts, ça change, naturellement.
13:07 Ce ne sont pas les mêmes groupes de gens qui vont.
13:09 - C'est vrai.
13:11 Et c'est un coup de projecteur international.
13:13 Attendez, qui a monté les marches, ici ?
13:15 - Moi.
13:16 - Ah, vous aussi, Jean-Michel ?
13:17 - Oui, invité.
13:19 Invité par les chaînes, quand j'étais chef du service média du Figaro, forcément.
13:22 - Et alors, quelle émotion ?
13:24 - Non, je sais pas. J'essaie de me faire un peu discret.
13:27 Non, mais c'est vrai qu'on les voit, après, quand il n'y a pas de tapis rouge,
13:29 ça fait tout bizarre, parce que c'est des petites marches ridicules.
13:32 Mais moi, je les ai montées à l'époque où il y avait encore les Hot d'Or,
13:34 les stars du X qui étaient là.
13:35 - Ah, non !
13:36 - C'était magnifique !
13:37 - C'était le plus bel soirée du festival de Cannes.
13:40 - C'était les plus belles soirées.
13:41 - Tout le monde allait aux soirées organisées par les producteurs de l'X.
13:45 - Il a bien fait de te raconter ça.
13:46 - Il y avait des films fantastiques.
13:48 - C'est aussi une grande leçon d'humilité, la montée des marches.
13:52 Parce que quand vous êtes des acteurs connus et reconnus,
13:54 moi, je les fais chaque année, la montée des marches, depuis les années 80,
13:57 puisque à VSD, je couvrais ça aussi.
13:58 - 1980.
13:59 - Oui, 1880.
14:01 - Tu étais bleu, à l'époque.
14:02 - Mais ce qui était incroyable, c'est que les photographes qui hurlent,
14:05 partout, tout le temps, vous connaissez ça, ils disent "Qui c'est ? Qui c'est ? Elle ? Elle ?
14:08 Photographie ! Photographie ! On s'en fout !
14:10 - Oui, oui, oui, c'est terrible.
14:14 - C'est terrible.
14:15 - Oui, c'est terrible.
14:16 - C'est pour ça que je déteste monter les marches.
14:18 - Moi aussi, je déteste monter les marches.
14:19 - Oui, parce qu'il y a la compétition avec les acteurs, c'est terrible.
14:23 - Non, moi, j'ai eu la chance de les monter en tant qu'invité aussi,
14:25 après la médaille de l'île Hameur, en 1994,
14:27 parce qu'effectivement, j'étais un homme qui faisait parler.
14:30 Voilà, est-ce que la question, c'est "Est-ce que c'était mieux avant ?"
14:33 Moi, je pense que oui.
14:34 - Moi aussi.
14:36 - Mais les gens, oui, ils font monter les marches.
14:38 - Alors pourquoi c'était mieux avant, Philippe ?
14:39 - Non, mais je pense que tout le monde partage cet avis,
14:41 parce que les Jeux olympiques, aujourd'hui, vous me posez la question,
14:43 moi, j'ai préféré les Olympiades avant 2000
14:46 que celles de maintenant, qui sont devenues extra-business, que business.
14:49 - Restons sur Cannes, parce que Cannes, c'est aussi du business.
14:51 - Oui, mais...
14:52 - C'est une vitrine formidable, c'est pour ça que les grands joyeux sont là,
14:54 que les grands mannequins sont là, les grandes marques de cosmétiques sont là.
14:58 Et heureusement, parce que ça aide à faire vivre aussi le festival de Cannes,
15:01 parce que tous ces gens-là qui viennent, toutes les stars qui viennent aussi,
15:03 souvent, les stars ne viennent pas pour un film,
15:05 elles viennent pour une marque, etc.
15:07 - Les sponsors.
15:09 - Et donc, ça enrichit le festival de stars.
15:10 - Et les stars sont payés.
15:11 - Les stars sont payés, très bien payés.
15:12 - Ils se font payer des chiffres colossaux.
15:13 - Benoît, toi.
15:15 - Même pour porter un bijou.
15:16 - Ah, bien sûr.
15:17 - Moi, j'ai travaillé pour beaucoup de bijoutiers, on payait tous les stars.
15:19 Mais même pour les robes, pour porter une robe.
15:21 - Bien sûr, bien sûr.
15:23 - Même pour un paire de chaussures, ils se font payer.
15:25 Ceux qui gagnent le plus, ce sont les grands stars.
15:28 - Oui, bien sûr.
15:29 - Des chiffres colossaux.
15:30 - Oui, oui.
15:32 - Et parlons pas de l'enfer.
15:33 - La grande soirée au profit de la lutte contre le sida.
15:36 - Car, par exemple, cette année, il y a trois classes de billets.
15:40 Les 13 000, les billets que vous êtes derrière, à côté des toilettes.
15:45 - 13 000 ?
15:46 - C'est là où vous étiez la dernière fois.
15:47 - Avec le pinceau.
15:48 - Les 25 000 au milieu.
15:51 Et pour être à côté de la scène, c'est 35 000.
15:55 - Oh là là.
15:56 - C'est pas fini, l'histoire.
15:57 Les Américains sont terribles.
15:59 - Mais c'est énorme pour une soirée.
16:01 - Non, mais la chose extraordinaire, qui m'a fait rire il y a 15 jours,
16:07 c'est une secrétaire d'Anna Wintour, qui organise les grands galas,
16:13 les Met, à New York, les galas où il y a tous les plus grands stars du monde,
16:19 qui me propose...
16:21 Et madame Wintour, je pensais que...
16:24 "Gentillesse", je me souviens de moi, elle m'a dit,
16:28 "Si je vous propose la gentillesse, vous êtes parmi les personnes
16:32 qui ont la possibilité d'acheter une place."
16:36 Et tu sais combien c'était la place ?
16:38 - Combien ?
16:39 - 200 000 $.
16:41 - Oh là là.
16:42 - J'étais très flatté parce que je pensais que, encore,
16:45 j'ai la réputation en Amérique d'être milliardaire.
16:48 - C'est la folie.
16:49 L'Amfam, c'est très spécial.
16:51 - 200 000 $, hurac pour les Met.
16:52 - C'est terriblement cher.
16:53 C'est très cher, c'est pas pour nous, ça.
16:54 Christophe, vous avez fait des dîners aussi coûteux que ça ?
16:57 - Oui, bien sûr.
16:59 J'ai fait des belles choses.
17:00 - Ah, mais des belles choses, je sais.
17:01 - Oui, parce que c'est vrai que Saint-Tropez, la Côte d'Azur,
17:05 il y a des maisons démesurées, des bateaux.
17:08 Et comme c'est mon métier tous les jours,
17:11 pendant 100 jours par an, on fait des choses.
17:13 - Vous y êtes toujours, d'ailleurs, à Saint-Tropez ?
17:14 - Bien sûr.
17:15 - Je l'ai vu.
17:16 Vous avez même agrandi, cette année.
17:18 - Je fais des belles fêtes tout l'été.
17:19 - Oui, oui, je sais, je sais.
17:20 Ça vous dirait, vous d'y aller, Déborah ?
17:22 Je vous vois bien, Cane ?
17:23 - Alors, moi, je suis allée l'été dernier.
17:26 C'était très sympa.
17:27 Je suis restée 4 jours.
17:28 Je me suis endettée pour 6 ans.
17:29 Mais c'était super sympa.
17:30 J'ai bien rigolé.
17:32 - Sophie, je vous vois monter les marches, vous aussi, avec Isa.
17:35 - Moi, j'ai monté les marches d'un temple aztèque,
17:37 il y a longtemps.
17:38 - Un temple aztèque ?
17:39 - Oui, un temple aztèque.
17:41 - Un temple, vous voyez ?
17:42 - Au Supermarché.
17:43 - En Toges.
17:44 - Non, j'ai jamais monté les marches.
17:45 En fait, le problème, c'est que quand je faisais
17:47 les émissions de cinéma sur Paris 1re,
17:48 j'étais jamais l'envoyée spéciale, moi.
17:50 Je restais toujours à Paris.
17:51 - La poisse.
17:52 - Oui, la poisse.
17:54 Donc, voilà, j'ai jamais monté les marches.
17:55 - Moi, je peux vous donner un coup
17:56 de monter une marche pour moins cher que ça,
17:57 parce que je suis un peu...
17:58 - Non, mais vous ne vous rendez pas compte,
18:00 il y a quand même une émotion.
18:01 - Mais j'adore regarder le glamour, les robes.
18:02 - C'est vraiment une émotion de monter les marches.
18:03 - C'est beau.
18:04 - Mais est-ce que les gens vont voir les films ?
18:06 - Voilà, c'est ça.
18:07 - Parce que vous savez quoi ?
18:08 - Il y a plein de gens qui montent les marches.
18:09 - Oui, et ils se barrent sur le côté.
18:10 - Ils ont la sortie latérale et ils parlent.
18:12 - Je l'ai fait.
18:13 - Oui.
18:14 - Je dois reconnaître, je l'ai fait une fois.
18:15 - C'est dommage.
18:16 - Tout le monde me dit...
18:18 J'arrive en haut des marches et on me dit...
18:19 Je ne dis pas avec qui j'étais, parce que vous allez dire que...
18:20 Voilà.
18:21 - Allez.
18:22 - En montant, on me dit...
18:24 - D'un nom, d'un nom.
18:25 - Par Isabelle Adjani.
18:26 - Ah, voilà.
18:27 - Elle était au DFB.
18:28 - Et en montant, on me dit, attends, le film,
18:30 vous allez vous emmerder, ça dure deux heures.
18:31 Isabelle dit non, moi, je veux voir le film,
18:32 je veux voir le film.
18:33 Ben, elle non.
18:34 Alors, du coup, moi, je me suis taillé sur le côté.
18:36 - Elle est allée latérale.
18:37 - Allez, chers amis, Christophe Leroy,
18:38 mille et une vies d'un chef, des mythiques soirées blanches
18:39 au Saint-Tropez, au dîner clandestin, d'ailleurs.
18:48 Tout est là.
18:50 Si vous vous posez mille questions...
18:51 Tout est là, les amis.
18:52 Mon cher Massimo Gargias, c'est toujours un plaisir.
18:53 Vous allez y aller à Cannes, alors, on va vous voir là-bas,
18:54 cette année ?
18:56 - Oui, vers un peu la moitié, vers les 23.
18:57 - Très bien.
18:58 - Parce que je vais 25 en enfance.
18:59 - Ah, c'est bien.
19:00 - Je vais 25 en enfance.
19:02 - Ah, c'est bien.
19:03 - Je vais 25 en enfance.
19:04 - Ah, c'est bien.
19:05 - Je vais 25 en enfance.
19:06 - Ah, c'est bien.
19:08 - Je vais 25 en enfance.
19:09 - Je vais 25 en enfance.
19:10 - Je vais 25 en enfance.
19:11 - Je vais 25 en enfance.
19:12 - Je vais 25 en enfance.
19:14 - Je vais 25 en enfance.
19:15 - Je vais 25 en enfance.
19:16 - Je vais 25 en enfance.
19:17 - Je vais 25 en enfance.
19:18 - Je vais 25 en enfance.
19:20 - Je vais 25 en enfance.
19:21 - Je vais 25 en enfance.
19:22 - Je vais 25 en enfance.
19:23 - Je vais 25 en enfance.