J.P. Fabre Bernadac : "La marche de la fierté, c'est pour montrer qu'on est fiers d'être français"

  • l’année dernière
Avec Jean-Pierre Fabre Bernadac Président de place d’arme, Auteur notamment de polars, ancien officier de gendarmerie.

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##LE_FAIT_DU_JOUR-2023-05-12##

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Transcript
00:00 dans tous ces états.
00:02 Le fait du jour.
00:04 La meilleure façon de marcher,
00:06 c'est en marche, c'est
00:08 manifester, c'est comment ?
00:10 Et puis quand on veut faire la marche
00:12 de la fierté française, un certain
00:14 13 mai, c'est-à-dire demain,
00:16 et qu'on s'appelle Jean-Pierre
00:18 Fabre Bernadac, qu'on est capitaine
00:20 et qu'on a
00:22 fait place d'armes,
00:24 président de place d'armes,
00:26 et qu'on a fait, et on l'a reçu à ce moment-là,
00:28 voilà la célèbre lettre
00:30 des généraux, on en a beaucoup, beaucoup
00:32 parlé. Bonjour capitaine
00:34 Fabre Bernadac.
00:36 Oui, bonjour M. Bercovitch.
00:38 Alors, demain, et on vous avait reçu
00:40 pour cela, on avait parlé ici
00:42 même dans l'émission,
00:44 vous devez manifester avec
00:46 un certain nombre de
00:48 militaires, de civils,
00:50 de français, de tout
00:52 de tout acabie,
00:54 de tout statut,
00:56 apparemment, à l'heure où nous parlons,
00:58 vous n'avez toujours pas
01:00 l'autorisation de la préfecture
01:02 pour savoir où
01:04 et quelle direction
01:06 et où vous allez manifester.
01:08 C'est ça ?
01:10 C'est exact, c'est-à-dire que
01:12 à l'instant T, j'ai encore
01:14 eu des nouvelles il y a 10 minutes,
01:16 nous n'avons toujours rien,
01:18 alors pour vous donner une idée, ça fait plus de
01:20 15 jours qu'on a demandé,
01:22 puisqu'on nous donne le délai de 15 jours,
01:24 ça fait donc plus de 15 jours que nous avons
01:26 demandé, nous avons demandé
01:28 à aller de Dorfay-Rochereau
01:30 à la place Vauban, c'est-à-dire derrière
01:32 les Invalides,
01:34 et tous les jours,
01:36 pratiquement tous les jours, tous les deux jours, on a appelé
01:38 en disant "on en est où, on en est où ?"
01:40 ça viendra, ça viendra, on a beaucoup de travail,
01:42 c'est pas possible ainsi de suite,
01:44 il faut attendre. Hier soir
01:46 encore, ils avaient beaucoup de travail,
01:48 ils étaient en réunion,
01:50 ils ne pouvaient pas, et vous voyez, ce matin, on a
01:52 toujours rien. - Mais attendez,
01:54 rappelez-nous d'ailleurs ce que c'était
01:56 pour nos auditeurs, cette marche
01:58 de la fierté, et pourquoi vous la
02:00 faisiez ?
02:02 - Si vous voulez, on
02:04 considérait que
02:06 il n'y avait
02:08 plus de manifestations
02:10 avec des
02:12 drapeaux tricolores, des floraisons
02:14 de drapeaux tricolores, et
02:16 surtout, qu'on ne voyait plus
02:18 l'armée ou les anciens militaires,
02:20 nous sommes des anciens militaires, on ne les voyait
02:22 plus que pour aller au Monument aux Morts.
02:24 Nous, on voulait qu'on nous voit dans les rues de Paris,
02:26 et par conséquent, on voulait montrer
02:28 notre fierté d'être
02:30 français, et
02:32 cette notion que nous avons
02:34 mis au coin d'union sacrée,
02:36 qui fait que nous demandons à tous les français,
02:38 quels qu'ils soient, à partir du moment où ils sont patriotes,
02:40 de venir nous rejoindre.
02:42 - D'accord. Vous aviez eu déjà beaucoup de
02:44 personnes, de gens, qui avaient répondu
02:46 à votre invitation ?
02:48 - Oui, nous avions des cars qui étaient prévus,
02:50 nous avons des véhicules qui sont prévus.
02:52 Alors évidemment, la manière
02:54 dont s'y prend la préfecture,
02:56 je ne veux pas être
02:58 mauvaise langue, mais on dirait
03:00 absolument qu'on essaye
03:02 de tout faire pour qu'on ait un minimum
03:04 de gens, puisqu'il y a
03:06 des gens qui doutent,
03:08 qui se disent "est-ce que ça vaut le coup de monter ?"
03:10 Le prix d'un car,
03:12 le prix d'un billet de train...
03:14 - Parce que vous aviez des gens de toute la France qui
03:16 vous donnaient, vous aviez des gens...
03:18 - Absolument, oui, on n'a qu'une manifestation, c'est à Paris.
03:20 On avait demandé aux gens
03:22 de toute la France,
03:24 c'était un moment festif.
03:26 Je ne sais pas si vous vous souvenez de cette vieille
03:28 chanson "En revenant de la revue" ?
03:30 - Oui, absolument.
03:32 - On demandait à complimenter
03:34 l'armée française, et bien là,
03:36 nous, on leur demandait à complimenter
03:38 les anciens de l'armée française,
03:40 et je pense que ça a rété très bien.
03:42 Demain, c'est une manière de faire un peu de sport,
03:44 de venir dans cette marche.
03:46 - D'accord.
03:48 - Et nous attendons beaucoup de monde.
03:50 En tous les cas, je peux vous dire une chose, c'est que nous n'avons pas
03:52 baissé les bras, et que nous avons
03:54 toujours place
03:56 d'enfer au chrome à 14h demain.
03:58 Nous attendons le maximum de personnes.
04:00 - Donc demain, 14h,
04:02 place d'enfer au chrome, parce que effectivement,
04:04 Jean-Pierre Fabian Dac, vous n'avez pas
04:06 besoin de l'autorisation de la préfecture
04:08 pour manifester, si j'ai bien compris.
04:10 - Absolument.
04:12 La manifestation n'est pas interdite,
04:14 par conséquent, la manifestation
04:16 est, à partir de là, autorisée.
04:18 Même si on n'a pas le blanc-seing
04:20 de la préfecture, la manifestation
04:22 est autorisée, et croyez-moi,
04:24 on est bien décidé à la faire.
04:26 - D'accord. Donc rendez-vous
04:28 demain pour ceux que ça intéresse, et ceux
04:30 qui ont envie de vous suivre, à Paris,
04:32 place d'enfer au chrome à 14h.
04:34 Mais dites-moi, c'est quand même
04:36 bizarre, vous dites "tout se passe comme si"...
04:38 Enfin, c'est pas compliqué, quand même,
04:40 de vous envoyer un mail,
04:42 ou trois lignes, pour vous dire "voilà, ok, tout va bien".
04:44 Parce que, est-ce qu'ils peuvent,
04:46 ça c'est un point de droit, mais
04:48 vous devez le connaître, est-ce qu'ils peuvent vous dire
04:50 "oui, d'accord, ce soir,
04:52 mais vous allez changer l'itinéraire, ce sera
04:54 pas à place d'enfer au chrome, mais ailleurs dans Paris".
04:56 Est-ce qu'ils peuvent vous dire ça ?
04:58 - Absolument.
05:00 - Et l'imposer, en plus.
05:02 - Absolument, absolument.
05:04 C'est une possibilité que nous
05:06 envisageons, ce qui, évidemment,
05:08 compliquerait encore plus les choses.
05:10 Faites-le compte, le résultat, il est très simple.
05:12 C'est de dire "voyez, il n'y avait pas énormément
05:14 de monde, bon, c'était une simple
05:16 manifestation comme ça, comme il y en a
05:18 des milliers dans Paris, et puis c'est tout".
05:20 Et je crois ça, parce que
05:22 on ne me fera pas croire
05:24 que le vendredi
05:26 à midi trente,
05:28 on n'ait toujours pas résolu le problème
05:30 d'une manifestation, de savoir si une manifestation
05:32 est possible dans les lieux
05:34 que nous avons dessinés
05:36 et demandés, c'est-à-dire,
05:38 comme je vous l'ai dit, d'en faire au
05:40 Schroo, place au banc. - Oui, ça paraît
05:42 quand même, honnêtement, assez loufoque,
05:44 c'est le moins que l'on puisse dire.
05:46 On va voir. Alors justement, vous parlez
05:48 des drapeaux français, Jean-Pierre Fabre-Bernadac.
05:50 Je voudrais savoir ce que vous avez
05:52 pensé de ce vote de l'Assemblée nationale
05:54 qui a eu lieu avant-hier,
05:56 qui dit que, enfin, sous l'injonction
05:58 effectivement du gouvernement,
06:00 qui dit que le drapeau européen
06:02 sera obligatoire,
06:04 je dis bien obligatoire,
06:06 dans toutes les mairies, je ne dis pas
06:08 tous les édifices publics, mais enfin,
06:10 c'est ce qui est visé, dans toutes les mairies
06:12 de France et de Navarre,
06:14 au plus tôt. Vous en avez pensé quoi,
06:16 vous ? - Je vous répondrai
06:18 d'abord par une boutade.
06:20 Aurore, tu n'es pas mon berger.
06:22 Parce que, vraiment, je trouve
06:24 lamentable, lamentable,
06:26 qu'on oblige, on oblige des gens
06:28 qui ne veulent pas mettre un drapeau,
06:30 qui n'est pas un vrai drapeau, puisque ce n'est pas un vrai
06:32 drapeau de la mairie d'Europe,
06:34 le mettre sur un fronton. Je tiens
06:36 quand même à signaler que, nous,
06:38 militaires, quand on s'incline,
06:40 on s'incline devant un seul drapeau
06:42 qui est le drapeau tricolore.
06:44 On ne s'incline pas devant le drapeau européen.
06:46 Et cette notion d'obligation
06:48 me rend mal à l'aise, parce que
06:50 elle doit, vous aussi, vous rappeler beaucoup de choses
06:52 durant le Covid, c'est-à-dire
06:54 qu'il y a toujours, je ne sais pas ce qui se passe
06:56 avec la Macronie, mais il y a toujours ce besoin
06:58 d'obliger les gens à quelque chose.
07:00 Voilà, d'obliger les gens à quelque chose.
07:02 - Oui. Et ça vous choque
07:04 quand même, du point de vue de
07:06 militaires français ? Vous dites
07:08 "Bon, le drapeau européen, pourquoi ?"
07:10 Mais c'est vrai, c'est cette obligation. Après,
07:12 si un maire a envie de mettre le drapeau européen,
07:14 il a le droit. - Absolument.
07:16 - Mais sinon, ce n'est pas possible.
07:18 Écoutez, en tout cas,
07:20 merci de cela. On vous
07:22 nous tiendrait au courant et on sera au courant
07:24 de savoir si les manifestations,
07:26 bon, elles auront lieu, vous le dites, et j'espère
07:28 que pour vous, en tout cas, qu'il y aura
07:30 du monde. Mais
07:32 c'est assez étonnant, tous ces jeux
07:34 de...
07:36 de "je ne sais pas, je t'écoute,
07:38 je ne t'écoute pas, je t'entends, je ne t'entends
07:40 pas, je t'oblige, je ne t'oblige pas".
07:42 Juste un dernier mot, sur la
07:44 situation globale,
07:46 quel est votre ressenti, Jean-Pierre Fabre-Nazac,
07:48 sur ce qui se passe en ce moment ?
07:50 - Sur ce qui se passe, vous voulez dire en France ?
07:52 - En France, en France.
07:54 - Oui, écoutez, je pense
07:56 je pense...
07:58 Vous savez, j'ai fait un petit
08:00 un petit parallèle
08:02 avec le cocktail Molotov.
08:04 Le cocktail Molotov, c'est de l'essence,
08:06 c'est de l'huile de vidange,
08:08 et on met
08:10 avec tout ça
08:12 un bout de chiffon et on allume.
08:14 Je vais vous dire, la situation de la France, pour moi,
08:16 elle est la partie bouteille
08:18 du cocktail Molotov.
08:20 Il ne reste plus que le chiffon imbibé d'essence et la flamme,
08:22 tellement la situation...
08:24 Et je le vois, moi,
08:26 je viens de régions
08:28 extérieures à Paris,
08:30 je viens d'une zone rurale,
08:32 et je le vois très bien, les gens ont
08:34 ras-le-bol, mais ras-le-bol !
08:36 C'est quelque chose d'énorme.
08:38 - Oui, vous pensez qu'on n'est pas loin de quelque chose,
08:40 et c'est vrai, et on l'entend un peu
08:42 partout. J'espère qu'on n'arrivera
08:44 pas à des extrémités, mais c'est vrai
08:46 que c'est un... En tout cas, il est posé,
08:48 et vous en témoignez aussi.
08:50 Merci Jean-Pierre Fabre-Nazac.
08:52 C'est moi qui vous remercie. Au revoir.

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