00:00 Sommes-nous en train d'assister à un immense fiasco ?
00:02 L'année dernière, à travers une story,
00:04 Cavadam se propose aux internautes de participer au financement d'un film d'animation
00:08 en achetant des NFT des personnages du long métrage.
00:10 Prix d'une ourse digitale, plus de 1200 euros.
00:13 Ces NFT vous permettent d'être coproducteurs du film,
00:15 c'est-à-dire, ça vous permet d'avoir une vraie part de production du film.
00:17 Un projet ambitieux pour un film au casting plutôt alléchant,
00:20 rapidement relayé par de nombreuses célébrités.
00:22 L'anticalérité, c'est que ce sont des NFT en vérité.
00:24 Mais alors qu'il devait voir le jour en 2023,
00:26 le long métrage est aujourd'hui au point mort,
00:28 d'après une enquête publiée par Mediapart.
00:30 Plus de 700 personnes affirment avoir perdu leur investissement
00:33 et n'avoir obtenu que quelques goodies.
00:35 Aujourd'hui, on peut dire que j'ai payé 2250 euros.
00:37 Ah merde !
00:38 Alors cette histoire, après, Guillaume ?
00:41 C'est une histoire de fou.
00:42 En gros, ils ont demandé à des gens d'investir, d'acheter ce qu'on appelle des NFT,
00:45 donc c'est des petites figurines, des petits dessins qui valaient 1250 euros chacun,
00:49 en leur permettant d'être producteurs du film.
00:51 Eux, ils espéraient lever jusqu'à 70 millions d'euros, c'était le budget du film.
00:54 Malheureusement, ils n'ont levé qu'un million cinq.
00:56 70 millions d'euros, le budget du film ?
00:57 Voilà, 70 millions d'euros.
00:58 C'est pas possible.
00:59 Ils voulaient lever, c'est si, ils voulaient lever.
01:00 70 millions d'euros, c'est plus qu'Astérix.
01:02 Ils voulaient faire une super production internationale.
01:03 Si, c'est ça, mais ils mettaient ça.
01:04 Ils voulaient lever jusqu'à 70 millions d'euros, ils n'ont levé qu'un million cinq.
01:07 D'accord.
01:07 Donc première question, comment Kev Adams et tous les artistes autour,
01:10 parce qu'il y avait plein d'artistes, ils ne sont pas du tout des arnaqueurs,
01:12 non mais je t'explique, Kev, ils ne savaient pas du tout.
01:13 Voilà, ils ont prêté leur voix, ils sont tombés dans ces arnaques.
01:15 Ils se sont fait embrouiller aussi.
01:26 Ils se seraient fait embrouiller par un producteur un peu véreux qui leur a dit, voilà, c'est le coup de l'année, on va faire plein d'argent, etc.
01:28 Ils n'ont pas été payés pour ça ?
01:29 Non, parce qu'ils se sont dit que tout le monde allait gagner énormément d'argent.
01:30 C'est ça, ils voulaient faire un blockbuster mondial comme Toy Story, comme voilà.
01:31 Et deuxième question, où est l'argent ?
01:32 Parce qu'il y a donc 700 personnes, des anonymes, qui ont payé des nounours,
01:33 1250 euros, il y en a un qui ont investi 2 000, 3 000 euros.
01:34 Où est l'argent ?
01:35 Et le producteur, il se défend en disant, mais les gars, en fait, moi, j'ai payé des influenceurs américains
01:36 parce qu'ils voulaient développer le truc à l'international.
01:43 J'ai donné 1 500 000 euros.
01:44 Donc aujourd'hui, il n'y a plus rien.
01:45 Et les NFT, on ne va pas se mentir, ça s'est un peu cassé la gueule.
01:46 Les nounours, ce qui valait 1 500 euros ou 1 200 euros il y a un an, ils valent 150 euros aujourd'hui.
01:47 Qui rembourse leur argent ?
01:48 Personne.
01:49 En fait, ils ne remboursent pas les gens parce qu'ils ont été pris comme des producteurs
01:50 associés.
01:51 Et donc, du coup, ils ont investi en même temps.
01:52 Quand le mec a payé les influenceurs américains, il a payé les producteurs américains.
01:53 Et donc, il a payé les producteurs américains.
01:54 Et donc, il a payé les producteurs américains.
01:55 Et donc, il a payé les influenceurs américains.
02:16 Et donc, il a payé les producteurs américains.
02:40 Et donc, il a payé les producteurs américains.
03:07 Et donc, il a payé les producteurs américains.
03:10 Et donc, il a payé les producteurs américains.
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03:49 Et donc, il a payé les producteurs américains.
04:16 Et donc, il a payé les producteurs américains.
04:19 Et donc, il a payé les producteurs américains.
04:20 Et donc, il a payé les producteurs américains.
04:21 Et donc, il a payé les producteurs américains.
04:22 Et donc, il a payé les producteurs américains.
04:23 Et donc, il a payé les producteurs américains.
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04:25 Et donc, il a payé les producteurs américains.
04:26 Et donc, il a payé les producteurs américains.
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04:29 Et donc, il a payé les producteurs américains.
04:30 Et donc, il a payé les producteurs américains.
04:31 Et donc, il a payé les producteurs américains.
04:32 Et donc, il a payé les producteurs américains.
04:58 Et donc, il a payé les producteurs américains.
05:27 - Pas une comptabilité justement, je voulais dire, Kev Adams a l'habitude, ses deux premiers films ont été financés comme ça, en participation, ça s'appelle My Family, sa société.
05:36 - Regardez ce qu'il me dit parce que je vous le dis, il me dit "l'histoire est bien plus folle que tu ne le penses mon Cyril, si tu veux la connaître, je te le dirai, c'est un vrai thriller".
05:43 Donc voilà, apparemment, ils sont vraiment dans une chose qui les dépasse, à eux aussi. Voilà, et Fabien, je le connais, je vous le dis, c'est pas un mec qu'on connaît depuis des années, c'est pas un mec qui fait des embrouilles.
05:54 - Donc moralité, arrêter les gens, faut qu'ils arrêtent aussi de mettre de l'oseille comme ça dans les NFT, de l'oseille dans les trucs à Dubaï, dans les trucs qu'ils voient sur Instagram, tous les gens qui mettent de l'oseille,
06:03 en mettant "je vais mettre 2000 euros et je vais être milliardaire", maintenant c'est triste pour ces gens-là en fait, parce que c'est le mec qui n'avait pas beaucoup d'oseille, qui s'est dit "je vais mettre 2000 euros et je vais être milliardaire", faut que les gens, ils se reprennent en main et qu'ils arrêtent de balancer leur oseille.
06:14 - On a communiqué de Kev à l'instant.
06:17 - Les amis, je n'ai pas l'habitude de répondre aux polémiques, mais là, vu l'ampleur, il me paraît important de mettre les choses au clair. J'ai été contacté en 2021 au sujet d'un projet de long métrage d'animation participative.
06:25 L'idée était simple, je devais prêter ma voix à un dessin animé potentiel et d'en faire la promotion, autrement dit, exercer mon métier, c'est tout.
06:30 Le concept était nouveau, moderne, cool, et l'idée de partager un film avec les gens me plaisait. Je me suis assuré du sérieux du projet, j'ai même longuement parlé avec les studios qui étaient censés produire et fabriquer le film, j'étais en confiance entouré de professionnels.
06:40 J'ai compris par la suite que leur projet était trop ambitieux et inadapté au marché des NFT et du cinéma. Je me suis moi-même engagé pour rien, je précise que de mon côté, il n'y a eu aucune rémunération.
06:48 Le principe pour moi était d'être rémunéré uniquement si le film se faisait. Je regrette que des personnes se sentent aujourd'hui lésées ou trahies. Contrairement à ce que certains articles font croire, je ne suis pas le cerveau d'une opération ou d'une arnaque quelconque.
06:58 J'ai juste accepté de prêter ma voix à un film d'animation et je me retrouve aujourd'hui au cœur d'une polémique qui rend moins en cause mon intégrité et mon honnêteté vis-à-vis de mon public.
07:06 C'est comme moi, des fois ils te mettent dans des sauces, t'es juste passé et ils te mettent dans des sauces terribles.
07:13 Donc les mecs, c'est encore une fois, c'est ce que je dis à chaque fois, encore des personnes qui ont mal fait leur travail, qui ont voulu faire du buzz, qui ont voulu mettre Kev Adams dans la sauce parce qu'ils voulaient le mettre dans la sauce et qu'ils se sont dit "ça va faire un buzz".
07:25 Une fois de plus, les mecs ne font pas leur travail, ils écrivent avant de faire leur travail, ils mettent des titres à colère, c'est devenu insupportable, je vous le dis.
07:33 Et ne croyez rien de ce qui est écrit, de ce qui est dit, la plupart, c'est 95% de conneries.
07:40 Pourquoi les gens nous en veulent ici ? Parce qu'on reçoit des gens qui disent parfois la vérité ou leur vérité.
07:45 Parce que nous ici, on accepte plusieurs vérités ou bien on accepte de se poser des questions, de débattre et de ne pas avoir tous le même avis.
07:54 Ça a été le cas lors du Covid, ça a été le cas sur d'autres sujets.
07:57 Aujourd'hui, nous, ça dérange parce que les mecs, vous avez vu, la presse, les chéries, on le voit bien, ils sont tous dans le même sens.
08:04 Il n'y en a pas un qui veut faire des étincelles, il n'y en a pas un à part deux, trois qui font des vraies enquêtes ou des trucs comme ça.
08:11 Sinon, c'est catastrophique et ils vont tous dans le même sens et dès qu'ils trouvent un truc, ils essaient de taper sur les uns, sur les autres.
08:16 Mais taper sur Kev Adams, c'est facile.
08:18 Ils n'iront jamais taper sur le gouvernement ou sur un truc.
08:22 Vous voyez bien, on l'a vu, la réforme des retraites, elle est passée crème, personne n'a rien dit.
08:26 Dans les journaux, je n'ai pas vu des gens s'offusquer sur la réforme des retraites ou des journalistes.
08:30 Ils font comme d'habitude, c'est des suiveurs, c'est des moutons, vous le savez.
08:35 Ils essaient de faire du buzz sur des personnes qui n'ont rien fait, une fois de plus.
08:38 Ils se sont dit, on va mettre Kev Adams.
08:39 Ils font un travail qui est catastrophique et ils sont en train, je vous dis, de faire beaucoup de mal aux vrais journalistes.
08:45 Et c'est ça le problème.
08:46 Si j'étais les journalistes, les vrais journalistes qui font bien leur travail,
08:49 je ferais vraiment des pétitions pour arrêter tous ces journalistes qui font de la merde
08:53 et qui sont en train de mettre tous les journalistes dans le même panier.
08:56 Allez dans la rue, dès que vous arrivez avec un micro journaliste, les gens ne veulent pas vous parler.
08:59 Les gens ne veulent pas vous parler parce qu'ils savent très bien que c'est que des conneries
09:02 et que de toute façon, il y a très peu de gens qui prennent des risques et qui disent leur vérité.
09:06 Ils disent la vérité du gouvernement ou la vérité qu'il faut dire pour être bien vu.