Après un violent accrochage avec Jean Messiha, Gérald Briant du PC menace de quitter le plateau de "Morandini Live": "Vous êtes dingue. Vous êtes complètement ravagé" - Regardez
00:00 - C'est électoral, c'est pour ne pas froisser certaines populations.
00:03 - Ce que je pense c'est que d'abord il y a peut-être d'autres priorités en ce moment.
00:07 - Bien sûr.
00:08 - Qui sont celles qu'on connaît parce que tous les moyens...
00:13 - Si on croit que ça ce n'est pas une priorité on se trompe.
00:15 - Toutes les moyens.
00:16 - Même si la qualité est ailleurs en ce moment.
00:17 - Peut-être qu'aujourd'hui l'actualité fait que ça ne reste pas intéressant pour le ministère.
00:21 D'ailleurs après comme c'est week-end, il y a plein de dispositifs.
00:24 Il y a aussi des dispositifs sectaires qu'on peut nous envoyer.
00:27 Il y a toute une série de palettes qu'il faut qu'aujourd'hui ça soit fait.
00:31 Donc moi je ne comprends pas pourquoi ça existe encore.
00:33 - Jean-Métier.
00:34 - Qu'en pensent ceux qui nient depuis des années l'islamisation de la France ?
00:37 - Et ils vous regardent Gérald Briant.
00:40 - Qu'est-ce que vous racontez là ?
00:42 - C'est une école coranique ou c'est une école hindoue ?
00:46 - L'islamisation de la France mais arrêtez un peu.
00:49 - Est-ce que ça, ça existait il y a quelques années ?
00:50 - Oui, oui, oui.
00:51 C'est ce phénomène là.
00:53 Il y a déjà eu des phénomènes comme ça.
00:55 - Il y a 20 ou 30 ans il existait ça ?
00:56 - Ça a déjà existé.
00:57 - À ce niveau là ?
00:58 - Je vais vous rappeler un truc.
00:59 Moi je suis élu dans le 18e et vous savez que nous par exemple on a eu affaire avec
01:05 Vaillant qui était ministre de l'intérieur et qui était en charge de la mairie du 18e.
01:12 Donc j'ai connu, je commençais d'un vieil élu.
01:14 Et on passait aussi notre temps d'une certaine manière à regarder, à éviter, parce qu'il
01:19 y avait un islam des caves qui existait, de façon à voir comment on pouvait empêcher
01:23 que des choses soient justement un petit peu mises à ce point.
01:27 Donc ce phénomène là, le fait de lutter contre ça n'est pas un phénomène qui est
01:31 malheureusement récent.
01:32 - Excusez-moi mais l'islam des caves il est monté dans les étages depuis.
01:34 Et c'est pas parce que vous l'avez freiné, d'accord ?
01:37 Aujourd'hui on a au sud et au sud tout le monde une école et ce qui est plus inquiétant
01:40 et ça a été dit, c'est que personne ne réagit.
01:42 Pourquoi ? Parce qu'il y a aussi localement une islamisation des institutions.
01:46 C'est pour ça que tout le monde se la ferme.
01:47 Et c'est pour ça que personne ne réagit contre cette école.
01:50 - À force de dire n'importe quoi vous n'êtes pas compris.
01:52 - Non mais ça c'est une réalité.
01:53 Vous avez beau nier la réalité qui est en face de vous.
01:55 - Mais je nie pas la responsabilité.
01:56 - Mais si vous la niez.
01:57 - Attendez, on peut pas faire de la rhétorique comme ça en plateau et faire les imbéciles.
02:00 Aujourd'hui j'ai dit quoi ?
02:01 - C'est vous qui faites l'imbécile en niant la réalité.
02:02 - J'ai dit quoi ? Mais j'ai pas nié les règles.
02:05 Devantez-moi j'ai dit qu'il fallait fermer cette école.
02:07 Arrêtez !
02:08 - Vous avez dit que c'est pas une priorité.
02:10 Vous avez mis ça sur le même plan que je ne sais quelle priorité c'est.
02:13 - J'ai pas dit que c'est pas une priorité.
02:14 J'ai dit qu'aujourd'hui le gouvernement avait d'autres priorités.
02:17 - Non mais arrêtez de raconter n'importe quoi parce que ça c'est pénible.
02:20 - Parce que vous êtes dingue.
02:21 Au bout d'un moment il faut que vous arrêtez.
02:22 C'est dingue ce que vous dites.
02:23 - Non non c'est pas dingue.
02:24 - Vous êtes complètement ravagé.
02:25 - C'est vous qui êtes ravagé.
02:26 Vous faites de la dissonance.
02:27 - C'est bon c'est bon c'est bon.
02:28 - On va essayer de rester à un niveau.
02:29 - Vous m'avez fait dire justement que c'est scandaleux.
02:30 - C'est vous qui m'avez agressé.
02:31 - Qu'est-ce que vous avez fait là ?
02:32 - C'est vous qui m'avez agressé.
02:33 Jean-Marc est témoin.
02:44 - Je vous laisse entre ça parce que au bout d'un moment ça va.
02:48 - Je vous dis qu'il y a une islamisation du pays dont on voit les miasmes de plus en plus fréquents dans nos villes, dans nos quartiers, avec des écoles.
02:56 Ça c'est même pas l'islam de France.
02:58 Ça c'est l'intégrisme islamique qui métastase partout en France et qui est une réalité qui vous gêne parce que vous, vous avez couvert ce phénomène.
03:06 - Mais qu'est-ce que vous racontez là ?
03:08 - C'est votre élection, Gérald Bruyant.
03:09 - Allez-y, répondez tranquillement.
03:11 - Juste à un moment, c'est que je sais pas moi, on voit un phénomène où il y a un décomportement sectaire et il y a des gens qui essayent aujourd'hui d'ouvrir une école coranique souterraine
03:19 et donc il faut combattre et qu'on est tous d'accord pour combattre.
03:22 Et au-dessus, on sort du sujet, parce qu'aujourd'hui le sujet c'est comment c'est possible aujourd'hui, qu'est-ce qui se passe, pourquoi les leviers ne sont pas aujourd'hui faits
03:32 et on arrive sur un espèce de délire, bon ça c'est comme d'habitude, mais j'ai pas de problème.
03:36 Moi aujourd'hui ce qui m'intéresse, moi c'est comme...
03:38 - Allez-y, allez-y, finissez.
03:41 - Je perds mon temps à discuter avec ça parce que ça sert à rien.
03:46 - Alors Martin Garnier, allez-y.
03:48 - Je peux être l'audience, mais ça sert à rien.
03:50 - Évidemment l'école de la République est une priorité, ça fait des semaines et des semaines qu'on parle des retraites,
03:54 mais le fait de parler des retraites n'empêche pas aussi d'aborder les autres sujets, l'école de la République est une priorité.
03:59 Je suis assez étonné effectivement du silence des autorités tel qu'il est indiqué dans votre reportage, parce que c'est un sujet prioritaire,
04:06 tout ce qui se situe en marge de la République doit être encadré et combattu lorsqu'il s'agit d'enseigner un enseignement qui sort du cadre de la République,
04:15 ce qui semble a priori le cas, mais j'ai pas plus d'informations que ça, dans le sujet que vous diffusez ce matin.
04:21 On peut tous tomber d'accord sur le fait que des enfants ne peuvent pas être instrumentalisés à des fins religieuses,
04:27 évidemment l'enseignement religieux de quelque religion que ce soit est parfaitement autorisé,
04:32 et même pour ceux qui sont croyants, indispensable aussi pour l'épanouissement de conscience individuelle,
04:38 il n'empêche que l'école de la République forme des citoyens, forme des consciences,
04:42 et cela doit se passer dans un cadre qui est encadré par la République.
04:46 Le problème c'est que la République dont vous parlez, ces institutions, ont été faites par un peuple qui est le peuple français.
04:54 Si vous changez de peuple, s'il y a un remplacement de population et un remplacement d'identité, les institutions vont elles-mêmes changer.
05:02 C'est-à-dire qu'à Marseille par exemple, qui est un territoire largement islamisé, les institutions locales...
05:08 – Non mais exagérons pas, un territoire largement islamisé Marseille, franchement...
05:12 – Mais c'est des vikings ! – Mais c'est des vikings !
05:14 – Mais c'est des vikings ! – Mais c'est des vikings !
05:16 – Mais c'est des vikings ! – Mais c'est des vikings !
05:18 – Mais c'est des vikings ! – Mais c'est des vikings !
05:20 – Mais c'est des vikings ! – Mais c'est des vikings !
05:22 – Mais c'est des vikings ! – Mais c'est des vikings !
05:24 – Mais c'est des vikings ! – Mais c'est des vikings !
05:26 – Mais c'est des vikings ! – Mais c'est des vikings !
05:28 – Mais c'est des quartiers qui ne l'étaient pas il y a quelques années, le sont aujourd'hui.
05:30 – Mais certains quartiers, c'est pas une ville largement islamisée.
05:32 – Les vagues d'immigration arabo-afro-musulmanes continuent d'affluer à Marseille et changent progressivement le visage de la ville.
05:40 Donc voilà ce qui se passe. Et donc effectivement, les institutions qui n'aguerrent étaient faites par un peuple.
05:45 Quand le peuple change, les institutions changent et la philosophie change.
05:48 – Je crois pas que ce soit le problème. Honnêtement, je pense pas que ce soit le problème.
05:51 Je pense que le problème, c'est que c'est des électeurs et qu'il n'y a peut-être pas envie de froisser certains électeurs.
05:56 Je pense pas que ce soit un problème d'islamisation des institutions.
05:59 – Non mais les électeurs c'est qui ?
06:00 – Ecoutez-moi, je pense pas qu'il y ait une islamisation des institutions.
06:02 En fait, vous allez toujours trop haut dans ce que vous dites.
06:05 – Jean-Marc, les électeurs c'est qui ? Vous croyez, vous, qu'il y a de nouveaux électeurs qui vont apparaître
06:11 et qui vont jamais demander à ce que ceux qui sont élus leur ressemblent ?
06:14 Évidemment qu'au bout d'un moment leur emplacement sera tout en or.
06:16 – J'ai le plat-raie. Allez, un dernier mot là-dessus et puis on va parler de modérites.
06:19 – Ce qui m'étonne, c'est qu'on a raison de se placer sur le plan politique pour dire
06:24 c'est une manœuvre de sécession, c'est-à-dire que ce groupe, ces enseignants,
06:28 les familles qui leur confient les enfants sont dans une logique de ne plus appartenir à la République française.
06:33 On est bien dans une logique de refus total de l'assimilation
06:36 et donc d'intégrer sur le territoire français des règles qui n'ont rien à voir avec la République
06:40 et qui sont même d'ailleurs potentiellement instrumentalisables contre la République.
06:44 C'est ça ce qui m'inquiète le plus.
06:46 Maintenant, je vais vous dire une chose, comme maire, qu'on puisse laisser pendant des mois
06:51 une cabane en bois, c'est bien ce qu'on nous a appris dans le reportage,
06:55 accueillir du public, ne serait-ce que déjà sur l'aspect sécuritaire.
06:58 – Les gilets et tout ça.
06:59 – Mais c'était déjà le premier levier.
07:01 On nous embête avec des commissions de sécurité, on a raison d'ailleurs,
07:05 mais qui sont de plus en plus draconiennes et on laisse faire pendant neuf mois
07:09 un accueil d'enfants dans une cabane en bois avec le danger pour tout le monde.
07:13 – Le mal qui se passerait si le feu prenait dans cette cabane en bois ?
07:15 – Honnêtement, j'espère que ce reportage et notre discussion
07:18 vont contribuer à régler ce problème très rapidement.
07:21 Maintenant, soyons bien clairs, vous avez mis le doigt sur ce qui se passe à Marseille,
07:25 il y a plein d'autres en France.
07:27 – Tout à fait, et juste Jean-Messia pour être honnête face à Gérald Brian,
07:31 parce que vous l'êtes pris bille en tête sans raison.
07:34 – C'est lui qui m'a invité à venir vous étudier.
07:36 – Juste d'un mot, Gérald Brian a dit qu'il condamnait ça
07:38 et qu'il pensait qu'il fallait faire quelque chose.
07:40 C'est les premiers mots qu'il a prononcés sur ce plateau.
07:43 Donc vous l'avez pris en six billes pour tête alors que,
07:47 au moins sur le fait qu'il faille agir et qu'il faille intervenir,
07:51 vous étiez d'accord là-dessus.
07:53 – On ne dit pas à un interlocuteur que c'est un dingue, excusez-moi.
07:56 – Ah ben c'est dingue ce que vous faites.
07:58 – Oui mais ce n'est pas pareil.
08:00 – Si vous voulez alors.
08:01 – Voilà, très bien, bon, ils vont finir par les déjeuner ensemble.