L'ONU accuse l'Ukraine et la Russie d'"exécutions sommaires" de prisonniers de guerre
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Selon Mme Bogner, l'ONU a documenté les exécutions des Russes par les forces armées ukrainiennes, "souvent" perpétrées "immédiatement après la capture sur le champ de bataille". En ce qui concerne les exécutions 15 prisonniers de guerre ukrainiens "peu temps après leur capture par les forces armées russes", onze d'entre elles ont été perpétrées par le groupe paramilitaire russe Wagner, a déclaré le responsable. Depuis le début l'invasion russe l'Ukraine en février 2022, Kiev et Moscou se sont accusés mutuellement traitement des prisonniers, constituant des crimes guerre. Dans son rapport publié vendredi, la mission superviseur droits l'homme Nations Unies souligne également que les membres forces armées ukrainiennes avaient soumis prisonniers guerre russes à menaces mort, simulacres d'exécution ou tothreats violence sexuelle. Dans plusieurs cas, les coups étaient des "représailles", selon le rapport. "Dans certains cas, les policiers ont battu des prisonniers de guerre en disant" c'est pour Boutcha "", a déclaré la mission, se référant à cette ville près de Kiev où les forces russes ont été accusées d'atrocités. "Avant l'interrogatoire, ils m'ont montré une poignée hache couverte de sang comme avertissement", a déclaré un prisonnier la guerre russe citée dans le rapport, qui dit qu'il a été torturé en électricité. Le ministre ukrainien des Affaires étrangères a dénoncé toute tentative "de mettre victime et l'agresseur sur le même plan", jugeant "inacceptable d'attribuer la responsabilité à victime d'une agression". "Ils nous ont cassés" Le rapport dénonce également maltraitements subis par les prisonniers guerre ukrainiens entre mains des forces russes, dont torture, le refus des soins médicaux ayant parfois entraîné mort, violence sexuelle, le refus d'accéder à l'eau et de faire nourriture. Des prisonniers de guerre ukrainiens ont déclaré qu'ils avaient été torturés et maltraités pour obtenir des informations ou en tant que punition. "Certains d'entre eux ont perdu dents ou doigts, ont été tirés côtes, doigts ou du nez", indique le rapport. "Ils ne se sont pas seulement battus, ils nous ont brisés. Ils ont utilisé leurs poings, leurs jambes, les matraques, les tasers. Certains prisonniers de guerre avaient leurs bras ou leurs jambes cassées", a déclaré un document a cité le document. L'émissaire ukrainien des droits de l'homme, DMytro Loubinets, a déclaré qu'il était "surpris" par les accusations de l'ONU envers Kiev, soulignant vendredi sur Telegram n'ayant pas été informée à l'avance. Sans nier directement violations attribuées aux forces ukrainiennes, il a déclaré qu'il voulait "connaître faits et arguments incontestables sur lesquels conclusions" du rapport des Nations Unies sont fondées. Début mars, une vidéo montrant l'exécution présumée d'un prisonnier de guerre ukrainien pa
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