Grève du 7 mars : la France à l’arrêt ?

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Pour cette 6e journée de mobilisation contre la réforme des retraites, désormais examinée au Sénat, l'intersyndicale entend passer des mots aux actes afin de parvenir à une journée «noire», une «France à l'arrêt».

Transcript

00:00 L'objectif des syndicats est clair, bloquer le pays.

00:03 Mardi prochain, les secteurs des transports, de l'énergie, de l'éducation

00:07 devraient être à l'arrêt avec un impact très important sur le quotidien des Français,

00:12 mais aussi sur l'économie.

00:13 C'est des conséquences sur la croissance économique française

00:16 qui sont estimées à peu près 2 milliards par jour de grève.

00:21 Donc ça risque d'être une perte de 2 milliards.

00:24 C'est à peu près 0,08% de croissance en moins.

00:28 Du côté des syndicats, on espère que la grève de jeudi

00:31 s'installera dans la lignée des mobilisations de ces 30 dernières années,

00:34 qu'importe les pertes économiques engendrées.

00:37 Effectivement, la grève est l'outil des travailleuses et des travailleurs

00:40 pour créer un rapport de force et gagner des conquêtes sociales.

00:43 Donc la grève, elle est là effectivement pour perturber l'économie

00:46 et pour créer un rapport de force, pour tordre le bras,

00:49 effectivement, à ceux qui ne veulent rien d'autre que la régression sociale.

00:54 En 1995, une réforme des retraites portée par Alain Juppé

00:58 provoque des grèves qui coûteront 0,2 points de PIB à la France.

01:02 Même chose en 2010 avec la réforme d'Eric Werth,

01:05 entre 0,1 et 0,2 points d'activité en moins.

01:09 Mais les économistes s'accordent à dire que l'impact de ces grèves

01:11 n'est que limité sur la croissance économique,

01:14 car l'activité perdue est rapidement rattrapée.

01:17 Les mois qui suivent les mobilisations.

01:20 Sous-titrage ST' 501

01:22 [Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org]

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