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  • 02/03/2023
Le face à face d'André Bercoff avec Christian Gérondeau, essayiste et haut fonctionnaire pour son livre “Le climat par les chiffres”.

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##LE_FACE_A_FACE-2023-03-02##

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News
Transcription
00:00 Vous êtes dans le face-à-face du jeudi 2 mars avec Christian Gérondo, essayiste, au fonctionnaire pour son livre
00:05 "Le climat par les chiffres", édition L'Artilleur.
00:08 Bonjour Christian Gérondo.
00:09 Bonjour.
00:10 Alors, avec Christian Gérondo, il faut le dire qu'on a reçu toujours avec plaisir, j'ai affaire à un mécréant
00:16 de l'espèce la plus sulfureuse.
00:18 Comment ?
00:19 À partir du moment où on dit que le GIEC, qu'il y a les chiffres, que les rapports tous les 5 ans du GIEF,
00:25 et vous en parlez du GIEC dans votre livre, il y a 3 pages de synthèse qui donnent le "là".
00:31 Sur le réchauffement climatique, sur les émissions de CO2, sur les océans, sur l'automobile, sur les éoliens et le solaire,
00:41 sur le nucléaire et la transition écologique.
00:46 Et vous, Christian Gérondo, vous continuez de faire des livres, d'écrire des livres, et là vous en avez écrit un très très très
00:53 effectivement lisible, je dois dire, accessible à tout le monde, "Le climat par les chiffres", et vous vous dites
01:01 "sortir de la science-fiction du GIEC".
01:03 Ne dites pas que quand même tout le GIEC, c'est des gens qui font de la fiction, ou du fake news.
01:09 Non, mais le GIEC c'est une construction extrêmement intelligente, qui fait travailler des centaines, même des milliers
01:15 de scientifiques, qui produisent des rapports de milliers de pages, qui sont avec des graphiques, avec beaucoup beaucoup de chiffres.
01:23 Qui ne servent à rien.
01:25 - Comment ils ne servent à rien ? - Je vais vous dire pourquoi.
01:29 Parce que la seule chose qui compte, c'est la communication du GIEC.
01:33 Ce qui ressort des communiqués de presse, qui sont repris par tout le monde, qui n'a aucun rapport avec le travail des scientifiques.
01:40 - Vous voulez dire personne ne lit les rapports ? - Ils sont illisibles.
01:43 Mais au défi quelconque, il y a même quelque chose d'extraordinaire, le rapport principal fait 2000 pages,
01:49 truffé de graphiques, faisant appel à des centaines de spécialistes, 700 spécialistes au dernier rapport.
01:55 Mais totalement illisibles, parce qu'il y a au moins 50 ou 60 spécialités différentes.
02:01 Il y a ceux qui s'occupent des volcans, ceux qui s'occupent de la banquise, ceux qui s'occupent de la météo,
02:05 les autres des éoliennes, des barrages, enfin... Donc illisibles.
02:09 Et puis il y a un communiqué de presse, qui est la seule chose qui ressort, là dedans il n'y a plus de chiffres.
02:14 Et c'est pour ça que j'ai fait ce livre, parce que là je donne les chiffres qui n'ont aucun rapport avec le communiqué de presse.
02:19 Le communiqué de presse du GIEC, qui est repris par tous les médias, et par tous les gouvernements,
02:24 ne dit qu'une chose, la température va monter, elle monte déjà, et nous allons à la catastrophe.
02:31 Et le seul chiffre qui sort, c'est "on va monter de 3 ou 4 degrés".
02:35 Tous les travaux qui ont été faits avant ne servent à rien.
02:38 - Et tous les autres chiffres n'existent pas dans le communiqué de presse, qui fait quoi ? 3 pages ? Il fait combien ce communiqué de presse ?
02:42 - Je l'ai d'ailleurs, je vous le remets André, mais pour écrire on ne peut pas le montrer aux autres.
02:46 Mais alors il y a pire, la seule chose qui ressort du communiqué de presse, je vous dis le titre,
02:52 "le changement climatique est général et s'intensifie", et le grand titre, en anglais "faster warming",
02:58 le réchauffement s'accélère. C'est la seule chose qui ressort.
03:03 Quelle est la réalité ? La réalité c'est le contraire.
03:07 - On va en parler.
03:09 - C'est exactement le contraire. Depuis 8 ans la température de la Terre baisse.
03:14 - Ah carrément !
03:16 - Mais oui carrément, je vous montre le graphique qui est dans mon livre, qui est officiel,
03:21 mais que vous ne trouverez jamais dans les rapports du GIEC, parce qu'il contredit tout le langage.
03:26 - Et bien vous voyez, il y a la Bible du GIEC et la contre-Bible du Calvin de l'environnement,
03:31 Christian Gérondo. Je ne sais pas s'il est luthère ou calvin, mais enfin c'est un peu ça.
03:35 - Catholique, catholique.
03:37 - C'est catholique bien sûr. On en parle avec lui tout de suite après cette petite pause.
03:42 Et Christian Gérondo qui parle aux éditeurs, aux éditrices, aux résistants de Sud Radio,
03:47 et il donne les chiffres, et il donne le climat par les chiffres, et il dit carrément,
03:52 c'est lui qui le dit, 30 ans de mensonges. C'est aux éditions de l'Artier, c'est un petit livre,
03:57 mais qui est bourré de chiffres et de faits et justement de synthèse.
04:02 Alors allons-y, allons plus loin. Vous y allez vraiment à la, j'allais dire au Karcher,
04:09 mais on ne va pas dire au Karcher, c'est politique aujourd'hui, ou à la Kalachnikov, ou je ne sais pas.
04:14 Et alors vous dites, sur les éditions de CO2, sur la température terrestre, sur tout cela,
04:20 vous dites, écoutez, on nous dit, justement, le press release, le communiqué de presse du GIEC,
04:27 voilà, on fonce dans la température, 2 ou 3 degrés, le changement climatique est général, rapide,
04:36 et s'intensifie. Vous vous dites, non.
04:39 - Ce n'est pas moi qui le dis, c'est les chiffres précisément que je produis dans ce livre,
04:45 et effectivement qui est accessible à tous. Prenons la première, l'essentiel,
04:49 l'évolution de la température de la Terre. Vous lisez ce rapport qui vient d'être publié,
04:54 et le titre c'est "Le réchauffement s'accélère".
04:57 Maintenant vous allez, ou chacun peut le faire, mais enfin dans mon livre c'est fait,
05:01 vous allez voir les vrais chiffres. Et qu'est-ce que vous voyez ? C'est absolument incroyable.
05:06 Depuis le congrès de Paris, c'était 2015, vous savez, la COP, la grande réunion de Paris.
05:10 - La première COP... - La première grande COP qu'il y a eu à Paris.
05:14 Et bien depuis 2015, la température de la Terre baisse. Alors ce n'est pas moi qui le dis,
05:20 c'est les satellites, c'est les réseaux d'observation qui sont...
05:23 - Vous vous dites, disons, le contraire, depuis 2015, donc il y a 7 ans après,
05:26 il n'y a pas d'accélération. - Mais je ne dis pas qu'il n'y a pas d'accélération,
05:30 je dis la courbe que je publie, mais qui est disponible pour tout le monde.
05:34 On peut avoir la température moyenne de la Terre tous les mois.
05:37 Bon, personne ne peut les ignorer, il suffit de chercher "température Terre", et vous l'avez.
05:42 Et bien ça baisse depuis 8 ans. Et qu'est-ce que nous dit le GIEC ?
05:46 Le réchauffement s'accélère. On ne peut pas être plus loin de la réalité.
05:51 Et alors, les conséquences sont énormes. On pourrait peut-être dire un mot
05:54 des éoliennes et des panneaux de Vosges-Taïc. - Mais quand vous dites ça, alors c'est quoi ?
05:58 C'est le CO2 qui provoque ça ? C'est l'homme... - Mais non, justement, il n'y a aucun rapport
06:02 avec le CO2, parce qu'il y a de plus en plus de CO2 depuis 8 ans.
06:05 Ça n'a pas empêché la température de baisser. La température, elle a toujours varié
06:09 au cours des siècles. Vous savez, on a un grand français, un grand spécialiste,
06:13 il s'appelle M. Leroy Ladurie, que tout le monde connaît, enfin, tout au moins...
06:17 - Un historien, Laurent Pastoria. - Un historien qui a expliqué que,
06:21 vers l'an... D'abord, il a dit que, du temps des Romains, c'était une période chaude,
06:25 comme nous. On a beaucoup de chance, on vit dans une période chaude.
06:28 Les grandes invasions, et ce n'est pas par hasard, ça a baissé, là, il commençait à faire froid,
06:32 c'est remonté à l'an 1000, ce qu'on a appelé l'optimum médiéval,
06:36 et puis il y a eu un petit hache glaciaire qui s'est terminé en 1850.
06:41 Et personne ne dit le contraire. Donc il y a toujours eu des fluctuations.
06:43 Depuis 1850, ça fait 170 ans à peu près, ça remonte, mais ça remonte de quoi ?
06:49 De 1°C. Et on nous dit que c'est une catastrophe.
06:51 Et puis, alors, aucun rapport avec le CO2, là, je vous dis.
06:55 Depuis 8 ans, il y a de plus en plus de CO2 dans l'atmosphère, et la température baisse.
07:00 - Et alors, dites-moi, dans votre livre, vous parlez de ça, vous parlez des 6 millions de morts,
07:03 parce qu'on disait justement, on entend ça aussi à la télévision,
07:06 quelque part dans certains médias, et... Oui, mais vous allez voir, avec tout ce qui se passe...
07:10 - Alors, il y a deux choses. Je voudrais avoir votre avis là-dessus.
07:13 D'abord, l'immigration climatique, rappelez-vous, il va y avoir...
07:16 Alors, par rapport à ce qu'on voit aujourd'hui sur l'immigration,
07:19 ce n'est rien par rapport à ce qu'il va se passer avec le climat,
07:22 parce qu'avec le climat en Afrique et ailleurs,
07:25 eh bien, il va y avoir des millions et des dizaines de millions de gens
07:28 qui vont immigrer vers le Nord, ça c'est la première chose.
07:31 Et deuxièmement, les morts, vous voyez, avec 2 ou 3 degrés en plus,
07:35 ça va être une hécatombe, un holocauste.
07:38 - Bah écoutez, ça c'est formidable, c'est une fable extraordinaire,
07:41 moi, comme on montre un réfugié climatique.
07:44 Hélas, il y a des gens qui fuient la pauvreté,
07:46 et généralement d'ailleurs, il faut qu'ils payent, donc ce ne sont pas les plus pauvres,
07:49 mais enfin, il y en a qui fuient des guerres, tout ça est affreux.
07:53 On n'a jamais vu un réfugié climatique.
07:55 Le climat, il n'a pratiquement pas changé depuis 20 ans,
07:59 au niveau de l'Équateur, les gens...
08:01 Si, ils partent, ce n'est pas pour ça.
08:02 D'autant moins, parce que ça aussi, c'est quelque chose qu'on ignore,
08:06 c'est que les rendements agricoles augmentent,
08:08 en partie parce qu'il y a plus de CO2,
08:10 et je donne un chiffre, parce qu'il est quand même très très frappant.
08:15 L'Inde, sa population a été multipliée par 3 depuis 60 ans.
08:20 3, 3 !
08:21 La production agricole de céréales a été multipliée par 6.
08:26 L'Inde est devenue un pays exportateur de blé.
08:30 C'est absolument incroyable !
08:31 Donc, si vous voulez, le mythe du réfugié climatique,
08:36 il n'y en a jamais eu un, il n'y en aura jamais.
08:38 Il y aura des réfugiés à cause des guerres,
08:40 ou à cause des conditions économiques.
08:43 - Mais dites-moi, et d'ailleurs vous citez Narendra Modi,
08:46 le Premier ministre indien, qui en parle,
08:47 il dit "écoutez, nous aussi, on a besoin d'électricité,
08:50 on a besoin de tout cela".
08:52 - Et bien, qu'est-ce qu'il vient de faire ?
08:53 C'est ça que tout à fait se réalise.
08:55 Aujourd'hui, on nous dit à nous, réduisons nos émissions.
08:59 Alors, qu'est-ce que ça représente, nos émissions, nous de la France ?
09:03 - Bon, là aussi, vous ne trouverez jamais le chiffre dans les rapports du GIEC,
09:06 mais c'est très simple.
09:07 On sait que la quantité de CO2, le fameux CO2,
09:11 qui est dans l'atmosphère, 3 200 milliards de tonnes.
09:14 Nous, on émet 160 millions de tonnes.
09:18 1/20000 du CO2 qui est dans l'atmosphère.
09:21 - Vous dire que la France émet 1/20000 du CO2 ?
09:24 - 1/20000 du CO2. Et on nous dit que si on fait des efforts,
09:26 on va changer le climat.
09:28 On se moque de qui ?
09:29 Et alors, ce n'est pas seulement la France,
09:31 même si vous voulez, toute l'Union Européenne, toute l'Europe,
09:34 c'est 1/20000, c'est 10 fois plus, 1/2000.
09:38 On ne peut pas changer quelque chose avec 1/2000.
09:40 Donc, l'Europe est en train de se sacrifier,
09:43 de passer à la voiture électrique,
09:44 d'isoler les logements,
09:46 de mettre des éoliennes pour fabriquer son électricité,
09:49 pour rien.
09:51 C'est quelque chose d'incroyable.
09:52 Mais ce rapprochement-là,
09:54 vous ne le trouverez jamais dans les rapports du GIEC.
09:56 - Et vous avez vu, juste, c'est une incidence,
09:58 enfin, ce n'est pas une incidence pour des millions de gens,
10:01 vous avez vu que si vous ne répondez pas à telle norme GIEC, PE, etc.,
10:04 vous ne pourrez plus louer un propriétaire.
10:06 - Ah, ben voilà, c'est très bien,
10:08 parce qu'on aura des passoires thermiques.
10:10 Et alors, voilà, on a trouvé,
10:11 parce qu'ils sont très très forts en langage, en vocabulaire,
10:14 passoires thermiques, on en a un chien.
10:16 Et donc, si vous avez un logement passoire thermique,
10:18 vous ne pourrez plus le louer.
10:19 Mais ce n'est pas demain, ça commence aujourd'hui.
10:22 Et puis, vous ne pourrez pas demain acheter une voiture à essence ou à diesel.
10:26 Vous serez obligé de vous assumer à la voiture électrique.
10:28 - Alors, c'est extraordinaire, parce que l'industrie automobile,
10:31 moi, je les appelle des naïfs,
10:34 ils se passent à l'électrique.
10:36 Ils ont simplement oublié quelque chose, c'est qu'il n'y aura pas d'acheteurs.
10:39 Parce que la voiture électrique, c'est beaucoup plus cher,
10:42 ça prive l'État, bien entendu, de revenus,
10:44 donc c'est très coûteux pour les finances.
10:46 - Vous le dites dans votre livre, c'est-à-dire que
10:47 ce que l'État reçoit de la voiture thermique,
10:50 c'est presque 90 milliards ou pas loin.
10:52 - C'est moins que ça, mais enfin, c'est des dizaines de milliards
10:56 qui ne recevront pas, non seulement, il faut les subventionner,
10:59 les voitures électriques, c'est exactement le contraire.
11:01 Et puis, il y a un défaut rédhibitoire de la voiture électrique,
11:06 c'est que les jours de grand départ sur autoroute,
11:09 on ne peut pas les recharger.
11:10 Et ça, ce n'est pas moi qui le dis, c'est Elon Musk.
11:13 Alors, ça, c'est extraordinaire.
11:14 - Elon Musk de la Tesla.
11:16 - Elon Musk a dit carrément,
11:18 "Vous qui avez des voitures électriques",
11:21 il ne l'a pas dit comme ça, mais ça revient exactement à ça,
11:23 "ne les prenez pas les jours de grand départ,
11:25 je ne peux pas les recharger."
11:26 Et ce qui s'est passé, c'est que les propriétaires de voitures électriques,
11:30 en Californie, le jour de Thanksgiving,
11:32 c'est le grand départ américain,
11:34 ils ont passé une année dans la voiture,
11:36 parce qu'ils ne pouvaient pas les recharger.
11:37 Et c'est M. Elon Musk.
11:39 Et les voitures électriques, c'est 1% du parc américain.
11:43 Donc, il ne peut pas assurer la recharge de 1%.
11:46 Nous, ce sera pareil.
11:47 Et alors, je ne parle pas d'autoroutes du Sud,
11:49 il faut bien s'amuser un petit peu,
11:50 parce que le jour où il y a du Mistral,
11:52 on a le Mistral en face.
11:54 Donc, si vous roulez à 100 à l'heure,
11:55 bien entendu, on ne pourra plus rouler à 130 à l'heure,
11:58 100 à l'heure sera le maximum.
11:59 Si vous roulez à 100 à l'heure qu'il y a un Mistral de 100 à l'heure en face,
12:02 là, il faut la recharger tous les 100 km de la voiture.
12:05 Donc, on est dans un domaine très curieux.
12:09 - Très curieux. Et si je peux parler des éoliennes ?
12:13 - On va en parler tout de suite.
12:15 - Vous allez voir que c'est encore plus curieux.
12:16 - Alors, justement, on arrive au chapitre des éoliennes,
12:18 juste après cette petite pause,
12:21 avec Christian Gérondo.
12:22 Et vous voyez, ça va loin, ça va loin.
12:25 Ça tire à vue.
12:26 - Et vous continuez de nous appeler au 0826 300 300
12:30 pour interpeller Christian Gérondo.
12:32 0826 300 300, à tout de suite sur Sud Radio.
12:35 - Le climat par les chiffres,
12:37 sortir de la science-fiction du GIEC.
12:40 Christian Gérondo, ça vient de paraître aux éditions de l'artilleur,
12:44 et il parle de 30 ans de mensonges,
12:46 et nous avons commencé à faire l'inventaire.
12:48 En tout cas, selon Christian Gérondo.
12:50 Alors, parlons de quelque chose,
12:51 je crois, qui vous préoccupe,
12:52 parce que vous avez déjà envie d'en parler.
12:54 Et je disais, à chaque minute suffit sa peine,
12:59 les éoliennes et le solaire.
13:01 Alors, les éoliennes, on nous a présenté ça depuis des années,
13:04 comme la solution, voilà,
13:07 on va dépolluer, la solution propre,
13:10 la solution sans CO2,
13:12 la solution ceci et cela.
13:14 Alors, aujourd'hui, nous sommes en 2023,
13:17 où en est-on, Christian Gérondo ?
13:19 - Eh bien, on est dans un état assez curieux,
13:23 parce qu'on est passé à côté de l'essentiel.
13:26 Quel a été le programme des gouvernements successifs
13:29 et des gouvernements actuels ?
13:30 On va développer les éoliennes pour compléter le nucléaire.
13:34 C'est ce que vous voyez partout,
13:35 il y avait un programme qui a été adopté,
13:37 donc, encore une fois, par les gouvernements successifs,
13:39 en disant, on va supprimer la moitié des centrales nucléaires,
13:42 on les remplacera par des éoliennes.
13:44 Mais il y a un petit problème qui a échappé à tout le monde,
13:47 qui n'est pas un si petit problème que ça.
13:49 Je vais poser une question aux auditeurs,
13:52 si Ordre le permet.
13:54 - Allez-y.
13:54 - On sait que le vent ne souffle pas tous les jours.
13:57 Il y a des jours où il n'y a pas de vent,
13:59 il y a des jours où il y a beaucoup de vent.
14:00 Et le rapport entre les jours où il n'y a pas de vent
14:03 et les jours où il y a beaucoup de vent,
14:05 c'est de 1 à 20, l'électricité produite.
14:07 Donc, il y a des jours où les éoliennes
14:10 ne produisent rien du tout.
14:11 - Parce qu'il n'y a pas de vent du tout.
14:12 - Parce qu'il n'y a pas de vent.
14:13 Bon, et on peut dire la même chose pour les panneaux photovoltaïques.
14:16 Est-ce qu'on manque de courant pour autant ?
14:18 Ces jours-là, il y en a eu beaucoup dans le passé,
14:21 puis il y en aura beaucoup à l'avenir.
14:23 Est-ce qu'on manque de courant ?
14:24 Ben non, on ne manque pas de courant,
14:25 parce qu'on a nos centrales nucléaires.
14:27 Et elle, ça ne s'affiche éperdument de savoir
14:29 s'il y a du vent ou du soleil.
14:30 On est bien d'accord.
14:31 Donc, mettons que ce soit un mardi,
14:34 il n'y a pas de vent le mardi,
14:36 on ne manque pas de courant.
14:37 Et on ne manquera pas de courant,
14:38 parce que heureusement, on a un programme nucléaire,
14:40 maintenant elles sont réparées, elles vont être réparées,
14:43 qui nous assure pour 10, 20 ans,
14:45 on ne manquera pas de vent, d'électricité,
14:47 autant pour moi, les jours où il n'y a pas de vent.
14:50 Mais on est mardi, le mercredi, le vent souffle.
14:52 Alors il produit beaucoup d'électricité.
14:55 Mais qu'est-ce qu'on peut faire de cette électricité,
14:56 puisqu'on ne peut pas la stocker,
14:58 et qu'on n'en a pas besoin,
14:59 puisque le mardi, on n'en a pas besoin.
15:00 - Vous voulez l'électricité ? Oui.
15:01 - Alors qu'est-ce qu'on en fait ?
15:02 Alors je laisse les gens réfléchir,
15:04 parce que moi-même, je reconnais que
15:06 je n'avais pas bien vu la question.
15:08 Et alors j'ai regardé ce qu'on en fait.
15:10 Alors qu'est-ce qu'on peut en faire ?
15:11 On peut en faire deux choses.
15:12 On peut l'exporter.
15:14 Aujourd'hui, quand il y a du vent,
15:16 nous exportons 80% de l'électricité produite.
15:19 Donc elle ne nous sert pas.
15:20 - Pour le monde entier, l'Allemagne ?
15:21 - Pas le monde entier, mais les payés qui sont autour.
15:23 - Les payés autour, c'est ça.
15:24 - Ça, c'est les jours...
15:25 Alors on les vend, on vend,
15:26 on les rend, ça rapporte de l'argent,
15:28 oui, mais on les vend à moins de 20%
15:30 du prix qu'on a payé aux promoteurs.
15:33 - Oui, c'est ça.
15:34 - Donc c'est une perte...
15:34 - Moins de 20% du prix du marché, il faut le dire.
15:36 C'est ça ?
15:37 - Non, du prix des contrats signés avec le monde.
15:40 Le prix du marché international,
15:42 il est 20% du prix qu'on a payé aux promoteurs.
15:45 - D'accord.
15:46 - Donc ça nous coûte 10 milliards par an.
15:49 Mais donc, qu'est-ce qu'on peut faire
15:51 avec cette électricité dont on n'a aucun besoin ?
15:53 On peut l'exporter.
15:54 Ou on peut faire encore autre chose,
15:56 encore plus idiot.
15:57 Alors là, je ris un peu parce que
16:00 on a l'électricité qui arrive
16:02 et les pays d'à côté n'en veulent pas.
16:04 Ça arrive, eux aussi, il y a des gens
16:05 qui ont du vent, ils n'en veulent pas.
16:07 Eh bien, on freine nos réacteurs.
16:10 - On freine nos réacteurs ?
16:11 - Vous êtes assis.
16:12 Avec l'électricité, on n'a que deux choses,
16:15 puisqu'on ne peut pas l'utiliser.
16:17 - On ne peut pas la stocker, oui.
16:18 - On ne peut pas la stocker,
16:19 on ne peut pas l'utiliser puisque,
16:21 encore une fois, le jour d'avant, le mardi,
16:23 on s'en passe très bien,
16:24 l'électricité produite par le vent.
16:26 - Puisqu'elle est produite par le nucléaire et autres.
16:28 - Eh bien, parce qu'elle est produite
16:29 par le nucléaire ou par les barrages.
16:31 Donc, nous couvrons le territoire national
16:34 d'éoliennes et de panneaux photovoltaïques
16:37 avec pour rien, puisque nous ne pouvons pas
16:40 utiliser l'électricité produite,
16:43 étant donné que les jours où il n'y a pas de vent,
16:45 on n'en a pas besoin.
16:46 C'est quelque chose d'assez étonnant,
16:48 parce que c'est tellement simple.
16:50 - Qu'est-ce que vous dissez ?
16:51 - Eh bien, pas du tout.
16:52 Vous voyez tous les discours,
16:53 à tous les niveaux de l'État,
16:54 et tous les commentaires dire
16:57 "On va faire alternativement de l'éolien
17:00 et du nucléaire", sans avoir compris
17:02 que les jours où il n'y a pas de vent,
17:04 on ne va pas manquer d'électricité,
17:06 et donc on n'en a aucun besoin.
17:09 Eh bien ça, ça a déjà augmenté de 60% les tarifs,
17:12 ça va faire plus que les doublés,
17:14 et c'est des dizaines, des centaines de milliards
17:17 qui vont être dépensés pour rien,
17:19 encore une fois, parce que le jour où il n'y a pas de vent,
17:22 il n'est pas question qu'on se mette de courant.
17:24 - Oui, mais alors Christian, attendez,
17:25 et Christian Girondeau, quand même,
17:27 il y a quand même beaucoup de jours
17:29 où il y a du vent.
17:29 Est-ce que vous n'exagérez pas un peu
17:32 la proportion de jours non-ventés, comme on dit ?
17:35 - Ah non, non, il suffirait qu'il y ait un seul jour
17:37 où il n'y ait pas de vent,
17:37 parce que, est-ce que vous imaginez
17:39 qu'on ferme les lumières,
17:41 on arrête les usines,
17:43 le jour où il n'y a pas de vent ?
17:44 Alors, il y a beaucoup de jours où il n'y a pas de vent,
17:46 mais il n'y en aurait qu'un seul,
17:47 ça ne changerait rien.
17:48 Ce n'est pas une question de proportion,
17:49 c'est une question que,
17:50 on a besoin d'électricité,
17:52 donc le jour où il n'y a pas de vent,
17:54 et il y en a des dizaines de jours où il n'y a pas de vent.
17:58 - Alors vous n'allez pas me dire,
17:59 vous n'allez pas me dire que les éoliennes,
18:01 ça ne sert à rien ?
18:02 - Ah, ça ne sert à rien.
18:04 Dans le cas de la France,
18:06 qui a un parc nucléaire et des barrages,
18:10 ça ne sert à rien,
18:12 puisque les jours où il n'y a pas de vent et pas de soleil,
18:15 on ne va pas manquer d'électricité.
18:17 Donc, je dirais que c'est l'œuvre de Christophe Colomb,
18:19 ce que je suis en train de vous dire.
18:21 Et ça me rappelle une citation que j'aime beaucoup,
18:24 qui est de Jean Pouyant,
18:26 et qui est la suivante,
18:27 "il est de la nature de l'évidence de passer inaperçu".
18:31 Parce que ce que je viens de vous dire,
18:33 c'est évident qu'on ne va pas manquer de courant
18:36 les jours où il n'y a pas de vent.
18:37 Donc le jour où il y a du vent,
18:39 on ne peut pas utiliser de l'électricité.
18:41 - Mais attendez, vous dites la même chose
18:42 pour les panneaux photovoltaïques et pour le soleil ?
18:45 - Exactement pareil.
18:46 Eux, c'est de 1 à 10,
18:47 le ratio entre les jours où il y a du soleil
18:48 et les jours où il n'y a pas de soleil.
18:49 Et puis alors, la nuit, le soir,
18:51 là je vous garantis que les panneaux photovoltaïques
18:53 ne produisent pas beaucoup.
18:55 Et alors là, je ne sais pas ce que vous allez faire,
18:57 c'est bien pire.
18:58 Les panneaux photovoltaïques,
18:59 ils produisent 10% de leur capacité
19:01 s'il y avait du soleil tout le temps.
19:03 Donc c'est un désastre,
19:05 c'est encore plus cher que les éoliennes.
19:06 Mais ce raisonnement simpliste,
19:09 enfin évident,
19:11 il ne devait pas être si évident que ça,
19:12 parce qu'il y a 6 mois, je n'avais pas bien vu.
19:14 Mais là, c'est quand même frappant,
19:16 encore une fois, si le mardi, il n'y a pas de vent,
19:19 on ne va pas manquer de courant le mardi,
19:20 donc le mercredi, on ne sait pas quoi faire.
19:22 - Donc, on peut se poser la question
19:24 sur les centaines de milliards dépensés
19:26 pour et sur les éoliennes et les panneaux.
19:31 - Absolument.
19:32 Et tout ça, on va revenir au GIEC,
19:34 parce que tout ça, on applique
19:36 une résolution du GIEC de 2011,
19:40 donc il y a 12 ans.
19:42 Disant qu'on allait pouvoir se passer
19:45 de pétrole, de gaz,
19:47 et que les énergies renouvelables,
19:50 les éoliennes...
19:51 - Allaient remplacer les énergies fossiles, complètement.
19:53 - Allaient remplacer les énergies fossiles
19:55 et les énergies nucléaires, d'ailleurs, à l'époque,
19:57 et qu'on pourrait donc compter
20:01 sur les énergies renouvelables
20:02 qui sont intermittentes.
20:04 Et quand je vois les rapports officiels français,
20:06 mais dans toute la Terre, c'est pareil,
20:08 disant "nous allons garantir notre sécurité
20:11 avec les énergies renouvelables
20:13 qui sont intermittentes",
20:14 on voit bien que les deux mots
20:17 ne vont pas ensemble.
20:18 C'est contradictoire.
20:20 On ne peut pas compter sur quelque chose
20:22 qui marche X% des temps.
20:24 - C'est-à-dire que si je vous résume,
20:27 si j'ai bien compris,
20:28 le GIEC et tous les autres,
20:30 et les princes qui nous gouvernent,
20:33 quels qu'ils soient, de quelque danse qu'ils soient,
20:35 disaient en fait, on axe,
20:37 s'il y a du vent tout le temps,
20:38 il y a du soleil tout le temps.
20:40 24 heures sur 24.
20:41 - Je ne peux pas vous dire, mais...
20:43 - Après, c'est ça.
20:44 - Ce que je peux vous dire, par contre,
20:45 parce que ça, c'est factuel,
20:47 c'est que ce rapport du GIEC qui...
20:49 - De 2011.
20:50 - De 2011.
20:51 - Oui.
20:52 - Un rapport spécial sur les énergies renouvelables
20:54 qui a changé le monde,
20:55 en ce sens qu'on a déjà investi
20:57 4 000 milliards de dollars
21:00 depuis ce rapport.
21:01 - 4 trillions de dollars.
21:03 - 4 trillions de dollars.
21:04 Certains disent 5,
21:05 mais soyons prudents, disons 4 trillions de dollars.
21:08 Il a été rédigé par qui ?
21:10 Par un Allemand,
21:11 parce que c'est les gros noms d'Allemands
21:13 qui ont le pouvoir aux Nations Unies,
21:14 il faut le savoir.
21:15 Par un Allemand
21:17 qui était coordinateur mondial de Greenpeace
21:20 pour les énergies renouvelables.
21:22 Donc, ce sont les ONG
21:25 qui ont pris le pouvoir au GIEC
21:27 et aux Nations Unies
21:28 et qui nous imposent
21:30 5 000 milliards de dépenses
21:32 au niveau mondial.
21:33 Nous, ce ne sont pas 5 000,
21:34 ce sont quelques centaines de milliards
21:36 qui ne servent à rien.
21:37 - Mais oui, voyons, tout ça, c'est périlleux.
21:39 C'est du pourboire,
21:40 c'est des petites choses sonnantes et trébuchantes.
21:43 On va peut-être assez vite recevoir
21:46 les auditeurs du Sud Radio,
21:49 parce que je suis sûr que ce qu'ils ont écouté
21:52 venant de Christian Giraudot
21:53 leur a posé question,
21:54 comme ça m'a posé question,
21:56 c'est le moins que l'on puisse dire.
21:58 Alors, qui a-t-on ?
21:59 - Nous avons Jean-Bernard de Toulouse
22:01 et vous continuez de nous appeler au 0826-300-300.
22:03 Bonjour Jean-Bernard.
22:05 - Oui, bonjour.
22:06 Oui, bonjour Sud Radio.
22:08 Je suis très content de participer
22:09 à l'émission de M. Bercoff.
22:12 J'écoutais M. Giraudot à propos du GIEC
22:17 et des informations qu'il transmet.
22:19 La première réflexion que je vous fais,
22:25 c'est que je me pose toujours la question
22:26 de savoir quelle est réellement l'implication de l'homme,
22:29 parce qu'on sait qu'aujourd'hui,
22:30 on vit une période interglaciaire
22:32 et donc forcément une période beaucoup plus chaude
22:34 que ce que la Terre a pu connaître auparavant.
22:37 Mais je suis quand même assez interloqué
22:39 sur ce que disait M. Giraudot,
22:41 en disant que depuis 2015,
22:43 on s'aperçoit plutôt qu'il y a une baisse
22:47 de la température globale de la planète.
22:50 Comment peut-on expliquer qu'on ait effectivement
22:54 aujourd'hui des fontes de glace
22:56 que l'on voit tous les jours régulièrement,
22:59 de plus en plus importantes ?
23:01 Donc comment expliquer ce phénomène
23:03 alors que d'après lui,
23:05 la température de la planète est en train plutôt de baisser ?
23:08 - Très bien.
23:09 Il va tout de suite vous répondre.
23:11 Alors, Christian Giraudot,
23:12 effectivement, la fonte des glaces, etc.
23:14 - Alors, si vous voulez, il y a deux choses.
23:17 La première chose, c'est que la France
23:19 est un millième de la surface du globe.
23:22 - Non, mais là, il parle au niveau mondial.
23:25 - Oui, justement.
23:27 Il faut savoir que des phénomènes locaux
23:30 peuvent être complètement différents
23:31 de la tendance mondiale.
23:32 La tendance mondiale,
23:34 qui montre une tendance à la baisse depuis 2015,
23:37 elle est une moyenne.
23:39 Il n'y a pas un endroit de la Terre
23:40 qui respecte ça.
23:42 Il y a 3 ou 4 jours,
23:43 je crois qu'il y avait des chutes de neige massives
23:45 en Californie.
23:46 - Oui, qui n'avait jamais vu.
23:47 - Et même un Arabie Saoudite.
23:48 - Et même un Arabie Saoudite.
23:49 - Pour la première fois depuis 100 ans.
23:50 - Mais quelle est la différence ?
23:52 C'est une première partie de la réponse.
23:53 Quelle est la différence avec autrefois ?
23:55 C'est que maintenant, on sait tout tout de suite.
23:56 Vous pensez bien qu'il y a un siècle, deux siècles,
23:58 ou même il y a encore 20 ans,
24:00 on ne savait pas.
24:01 Là, on a tout de suite les images
24:02 de Californie, de Nouvelle-Zélande,
24:05 d'où vous voulez.
24:06 La France n'est pas représentative.
24:08 Et c'est vrai
24:09 qu'il peut y avoir un réchauffement en France.
24:12 Mais encore une fois,
24:13 et pas le même nécessairement en Bretagne,
24:16 et dans le Midi, ou en Alsace.
24:17 - Bien sûr.
24:18 - C'est des phénomènes locaux.
24:19 Donc ne confondons pas un phénomène locaux
24:21 avec une moyenne globale.
24:23 Et puis, la deuxième raison
24:25 concernant la fonte des glaces et des glaciers,
24:28 qui est réelle,
24:29 c'est, cet auditeur l'a fourni,
24:31 on est rentré maintenant
24:32 dans une période d'optimum climatique.
24:35 Depuis le milieu du 19ème siècle,
24:38 la Terre se réchauffe,
24:40 globalement, de 1°C.
24:42 - Depuis le milieu du 19ème, vous direz ?
24:44 - Depuis le milieu du 19ème !
24:45 Je crois que ce qu'on évoquait tout à l'heure,
24:47 on a eu l'optimum médiéval,
24:50 qui a permis de couvrir la France de cathédrales,
24:52 parce qu'il y avait des récoltes très abondantes,
24:54 vers l'an 1000.
24:55 Ensuite, un petit tas de glaciers,
24:57 il faut savoir que
24:58 un des généraux de la Révolution
25:02 a pris d'assaut la flotte hollandaise,
25:05 alors que lui, c'était un général de cavalerie,
25:07 avec la cavalerie française,
25:09 parce que la flotte hollandaise
25:10 était bloquée par les glaces.
25:11 - Par les glaces, oui.
25:12 - Et puis, il y a eu 2 millions de morts
25:14 du temps de Louis XIV, de froid et de faim.
25:16 Donc, il y a eu vraiment un petit tas de glaciers.
25:19 On en est sortis depuis 1850,
25:21 quand on sort d'un petit tas de glaciers,
25:23 les glaciers fondent.
25:24 Et M. Emmanuel Leroy-Ladurie
25:28 a étudié ça de très près dans ses bouquins,
25:31 il a montré que les glaciers n'ont pas cessé
25:33 soit de s'allonger, soit de se raccourcir.
25:35 - Soit de se raccourcir.
25:36 - Donc, ils se raccourcissent,
25:37 puisqu'on est dans une période,
25:38 heureusement, qui est un optimum climatique.
25:41 Bah écoutez, à suivre, à d'autres...
25:43 - Merci.
25:45 Merci beaucoup Jean-Bernard,
25:46 et dans un instant, on retrouvera Emmanuel de Pessac,
25:49 et vous continuez de nous appeler au 0826-300-300
25:52 pour interpeller Christian Girondeau et son livre
25:54 "Le climat par les chiffres".
25:56 À tout de suite sur Sud Radio.
25:57 - Et les auditeurs de Sud Radio nous parlent, Lucien.
26:00 - Oui, tout à fait, au 0826-300-300,
26:02 vous continuez de nous appeler,
26:04 et on va en Gironde pour recevoir Emmanuel de Pessac.
26:07 Bonjour Emmanuel.
26:08 - Bonjour Emmanuel.
26:09 - Bonjour André, bonjour à vous tous et à votre invité.
26:11 Merci pour cette bouffée d'oxygène et pas de CO2 pour le coup.
26:15 Voilà, je voulais juste intervenir rapidement,
26:18 parce que je sais qu'il y a du monde,
26:18 mais si on écoute le GIEC, la Tour Eiffel,
26:21 au moins le premier étage devait être sous l'eau depuis 30 ans.
26:24 Prenez les photos de la statue de la liberté de Lumae Flower
26:27 au début du siècle dernier,
26:28 la mer n'est pas montée.
26:30 Et les investissements des milliardaires en bord de mer
26:32 en Californie ou ailleurs, c'est face à la mer.
26:36 Donc ils ne sont quand même pas aussi idiots
26:38 pour dire que dans 10 ans,
26:39 leurs millions vont partir à la mer.
26:42 Moi, le CO2, ça me rappelle un petit peu l'histoire du Covid,
26:44 c'est-à-dire que plus on vous prend une histoire invisible,
26:47 parce que le CO2 n'est pas plus visible qu'un virus,
26:50 plus on vous taxe.
26:51 On se souvient du Al Gore Tour,
26:53 on ne va pas développer là-dessus,
26:55 mais vous voyez, l'affolement, c'est comme disait Spade,
26:59 vous ne posséderez plus rien et vous serez heureux,
27:01 c'est-à-dire qu'à force de vous taxer...
27:03 - Le management par la panique.
27:05 - Exactement.
27:06 Et pour revenir simplement aux voitures électriques,
27:08 j'essaie d'être rapide, excusez-moi si je parle vite,
27:10 mais je sais que ça bouscule.
27:13 Il faut savoir que tout ce qui est industrie thermique,
27:16 nous, on a de l'avance sur les Chinois.
27:18 Or là, c'est l'inverse, entre les terres rares
27:20 et les moteurs électriques,
27:20 ils sont bien plus en avance que nous.
27:23 Et du coup, on se retrouve avec finalement
27:25 une industrie européenne qui va disparaître
27:28 au profit d'industries, d'ailleurs, même américaines,
27:30 qui sponsorisent sur ces voitures électriques
27:33 à condition qu'elles soient fabriquées chez eux.
27:35 Et il faut savoir que sur les voitures électriques,
27:38 déjà, quand il fait trop froid, ça ne marche pas, ou moins.
27:41 Quand il fait chaud, ça ne marche pas, ou moins.
27:44 Et la recharge rapide, notamment Tesla, détruit la batterie.
27:47 Une batterie, pour une Zoé, ça vaut 12 000 euros.
27:49 Et pour une Tesla, ça vaut entre 40 000 et 60 000 euros.
27:51 Ça veut dire qu'en gros,
27:52 le jour où vous allez vouloir changer votre batterie,
27:55 c'est comme si vous changez le moteur de votre voiture
27:56 tous les trois ans.
27:57 En gros, elle vaut le prix de la batterie.
27:59 Donc, à chaque fois, c'est du business, en fait.
28:03 On vous impose des normes sur quelque chose que vous ne voyez pas,
28:06 des chiffres qu'on vous balance sans que vous puissiez les vérifier
28:08 si vous n'êtes pas statisticien.
28:10 Et moi, j'ai vu des images quand même de gens en Californie,
28:14 au-delà des restrictions en plus de recharge,
28:16 où les types se baladaient avec quand même des groupes électrogènes diesel
28:18 pour recharger leur bagnole sur des Tesla à 70 000 euros.
28:22 Et juste pour finir, après, je vous laisse
28:23 et je vous remercie de m'avoir accueilli.
28:25 Il faut savoir que le réchauffement climatique
28:28 est souvent présenté comme un anthropique,
28:30 ce qui est totalement faux si on prend les cycles naturels.
28:34 Et quand les Vikings ont découvert le Groenland,
28:36 ça s'appelait "Greu-nland", c'était des forêts,
28:38 ce n'était pas de la glace.
28:39 Donc, ce n'est pas d'hier.
28:41 - Voilà, merci encore. - Merci à vous.
28:44 Merci à vous, Emmanuel.
28:45 Et merci pour cette bouffée d'oxygène et le CO2
28:47 et quand même la nourriture des plantes.
28:49 Donc, si on veut des plantes, il va falloir quand même avoir un peu de CO2.
28:51 Ah bah écoutez, voilà des pendules remises à l'heure.
28:55 Oui, justement, Christian Girondeau,
28:57 je voudrais après Emmanuel dire,
29:00 au fond, le mantra qui revient chez un certain nombre,
29:03 je ne dis pas que le Giec, etc.,
29:04 et c'est tout de Greta Thunberg,
29:06 à tous les grands de la transition,
29:10 en fait, c'est l'homme qui est responsable.
29:11 Est-ce que, bon, l'homme doit jouer un rôle quand même là-dedans,
29:14 c'est clair, mais est-ce que c'est l'homme qui est responsable
29:17 de pollution, réchauffement, etc. ?
29:20 Alors, il y a deux réponses.
29:21 La vraie réponse, s'agissant du climat, elle est non.
29:24 Mais là où vous avez raison,
29:26 c'est que ceux qui sont à l'origine de ce mouvement
29:29 et qui perpétuent ce mouvement
29:31 sont persuadés que l'homme est responsable.
29:33 Pas seulement du climat,
29:35 mais l'homme est mauvais par nature.
29:37 Ils ont cette conviction.
29:39 Et là, ils ont trouvé quelque chose d'extraordinaire,
29:41 on produit du CO2, donc le CO2 est mauvais,
29:43 puisque l'homme est mauvais.
29:44 Mais il faut bien savoir qu'au départ,
29:46 ce n'est pas du tout une question d'écologie.
29:47 Et je cite dans ce petit livre-là,
29:50 qui coûte 9,90 €,
29:52 donc ce n'est pas une ruine.
29:53 - À la portée de l'écorce, c'est franchement, je vous le recommande.
29:56 Je cite la personne qui a joué un rôle central,
30:00 qui s'appelle Maurice Strong,
30:02 il y a 30 ans, au congrès de Rio.
30:04 On a convoqué tous les chefs d'État, les Nations Unies.
30:06 Et lui, il s'était fait désigner par les Nations Unies.
30:09 Et son discours, c'était uniquement "l'homme est mauvais".
30:12 De toute manière, il y a trop d'hommes sur la planète,
30:14 et on ne pourra pas les nourrir.
30:16 Et puis donc, ça avait aucun rapport avec l'écologie, au départ.
30:20 Et les gens qui, pour la plupart,
30:24 militent dans ce sens-là,
30:26 ce n'est pas du tout une question d'écologie.
30:28 D'ailleurs, ils le disent, quelques fois.
30:29 Ils disent "nous, on veut changer la société,
30:31 parce que la société est mauvaise,
30:32 parce que l'homme est mauvais".
30:33 Et donc, c'est ça, le point de départ.
30:36 Et en face, vous avez des scientifiques qui sont un peu désar...
30:38 - C'est donc une religion, quelque part ?
30:40 Enfin, un substitut de la religion, un ersatz.
30:42 - C'est une variante... - Apocalyptique.
30:44 - C'est une variante de religion.
30:46 Alors, si on parle...
30:46 On ne peut pas parler de religion, parce que ça va énerger...
30:48 Mais c'est une religion.
30:50 Et la meilleure preuve, c'est que ceux qui ne sont pas d'accord avec eux,
30:54 il faut les démolir, il faut les détruire.
30:56 Moi, j'ai la chance d'être aujourd'hui à Sud Radio,
30:59 pas beaucoup de radios qui acceptent d'inviter des gens tels que moi.
31:03 Parce que, forcément, nous sommes dans le camp des méchants.
31:06 - Le bûcher pour les hérétiques à la Gérondo !
31:10 Le bûcher !
31:11 - Mais vous savez, on est revenu au Moyen-Âge.
31:16 Mais rigoureusement, qu'est-ce qui s'est passé à la fin du Moyen-Âge ?
31:19 Il y a eu deux grands savants,
31:21 un qui s'appelait Copernic, un autre qui s'appelait Galilée,
31:24 qui se sont rendu compte que la Terre tournait sur elle-même
31:28 et qu'elle tournait autour du Soleil.
31:29 Mais quel était le dogme de l'époque ?
31:32 C'était que pas du tout, c'est le Soleil qui tournait autour de la Terre.
31:35 On voyait bien, le matin, il se levait, le soir, il se couchait.
31:38 Et donc, ceux qui disaient le contraire étaient brûlés.
31:41 Il y a un Italien qui a osé dire que la Terre...
31:45 - Giornano Bruno, c'est ça ?
31:47 - Exactement ! Bravo pour le nom.
31:48 Il a été brûlé vif.
31:50 Et Galilée a eu très peur, parce qu'il s'est bien rendu compte que c'était vrai,
31:55 grâce aux lunettes que Copernic avait découvertes.
31:58 Et grâce aux lunettes, on voyait très bien les planètes,
32:02 et on déduisait que nous étions...
32:04 Mais, je termine là-dessus, nous sommes revenus à cette même époque.
32:09 Ceux qui osent dire, par exemple, que l'homme n'est pas responsable des variations du climat,
32:14 sont menacés, et je le dis carrément, le GIEC,
32:17 c'est la curie romaine de notre époque.
32:20 - C'est Lucien ! - Vous ne pouvez pas dire la vérité !
32:22 - Lucien, alors... - Merci encore, Emmanuel.
32:24 - On l'a dit ici, en tout cas.
32:26 En tout cas, on accepte les gens qui viennent la défendre.
32:28 - Tout à fait. Allons dans l'héros à Montpellier avec Laurent.
32:31 Bonjour Laurent. - Bonjour Laurent.
32:33 - Bonjour Lucien, bonjour André, bonjour à tous.
32:36 Bonjour à votre amitié. - Bonjour.
32:38 - On vous écoute, Laurent.
32:39 - Voilà. Moi, je voulais revenir...
32:41 Vous savez que cette année, il y a une sécheresse qui est, soit disant, inconnue
32:44 depuis le début des relevés, 1950, en gros.
32:46 - Oui. - Alors, bon, il y a eu la sécheresse de 1976,
32:50 dont on verra si elle est plus forte ou moins forte que cette année,
32:52 les scientifiques nous le diront.
32:54 Mais deux dates faciles à retenir,
32:56 c'est la grande sécheresse mondiale de 1876,
33:01 où il y a eu absence de mousson en Asie
33:04 pendant au moins deux ou trois années consécutives.
33:06 Cette sécheresse mondiale a été très peu étudiée par les climatologues,
33:10 et il n'y a même pas de fiche Wikipedia dessus.
33:13 - Oui. - Il n'y a que la famine de 1876.
33:15 - Oui. - Mais on peut la trouver sur des magazines de science ou de science populaire,
33:20 et je l'ai lu, c'est pour ça que j'en parle.
33:22 Et donc, là, nous avons affaire à un événement climatique certainement inconnu,
33:27 ce qui se passait en 1876, et ça, personne n'en parle, bien sûr.
33:30 Alors, vous avez aussi la sécheresse de 1920, 1921 et 1922, ça fait cent ans,
33:36 qui est bien documentée par Météo France pour celle-ci.
33:38 - Et vous voulez arriver à quoi, en fait, par rapport à la sécheresse d'aujourd'hui ?
33:42 - Eh bien, je veux arriver à la sécheresse d'aujourd'hui.
33:44 Elle a un impact beaucoup plus fort sur nous qu'en 1876 ou en 1921,
33:49 parce que nous sommes beaucoup plus nombreux,
33:51 il y a beaucoup plus de piscines, beaucoup plus de voitures, beaucoup plus de tout,
33:54 et donc, bien sûr, nous en souffrons beaucoup plus.
33:56 Mais cet événement climatique de cette année, ou météorologique, n'est pas extraordinaire.
34:03 Mais par contre, il a un impact très fort, parce que nous sommes nombreux à consommer beaucoup d'eau.
34:07 Voilà, c'est tout. - D'accord.
34:08 Très bien, très bien. Alors, oui, je crois que c'est une...
34:11 Oui, vous voulez...
34:12 - Les événements exceptionnels, ce n'est pas seulement la sécheresse, c'est aussi les inondations.
34:18 Et on a eu, dans l'histoire de France, régulièrement des inondations,
34:21 et des centaines de morts, on en a eu à Paris.
34:23 - Ben oui. - La bièvre qui a...
34:25 - 1910, etc. - Oui, alors à Paris, il y a eu 1910.
34:28 Et puis, en 1934, en Chine, il y a eu de telles pluies
34:34 qu'on ne sait pas si c'est un million ou trois millions de morts.
34:37 Et ils m'ont donné une preuve très amusante, pour ceux qui aiment bien Tintin,
34:41 dans le livre "Le Lotus bleu", qui se passe en Chine,
34:45 on voit Tintin essayer de sortir d'un train qui est en train de partir dans l'eau,
34:52 parce que Hergé avait entendu parler de cette inondation.
34:56 Donc, c'est pour dire que les événements exceptionnels, il y en a toujours eu.
34:59 La seule différence, c'est que maintenant, on les connaît instantanément,
35:02 quel que soit l'endroit dans le monde.
35:04 - Et puis, on les capillarise à travers le monde.
35:06 Merci, Christian Girondeau.
35:08 Je crois qu'effectivement, beaucoup de gens vont vous incriminer,
35:12 mais beaucoup de gens vont vous suivre, parce que, écoutez, c'est très simple.
35:16 Les chiffres parlent, mais les chiffres, il faut aussi savoir comment les interpréter.
35:20 Lisez ce livre, "Le climat par les chiffres".
35:22 Lisez "Comment sortir d'une certaine science-fiction".
35:26 C'est toujours intéressant.
35:28 Et puis, faites-vous évidemment votre propre opinion et venez nous la donner, bien sûr.

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