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Chloé Morin : "On est dans le culte de la petite phrase, on n'a plus le temps des arguments"
France Inter
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20/02/2023
Chloé Morin, politologue, auteure de "On aura tout essayé" (Fayard), est l'invitée de 7h50. Elle y pose la question de la dégradation du débat public.
Retrouvez les entretiens de 7h50 sur https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/l-invite-de-7h50
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4h47, Léa Salamé, votre invitée ce matin est politologue, spécialiste de l'opinion publique.
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Bonjour Chloé Morin.
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Bonjour.
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Merci d'être avec nous ce matin.
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Vous venez de publier un essai qui résonne furieusement avec l'actualité politique
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et parlementaire du moment.
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Bouillante, étonnante, affligeante, disent certains.
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Dans « On aura tout essayé » chez Fayard, vous vous demandez en substance pourquoi la
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France n'est pas gouvernable, pourquoi les politiques ne sont pas au niveau et pourquoi
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toutes réformes tournent-elles quasiment systématiquement au psychodrame dans notre pays.
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Alors réponse.
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Vous avez une minute.
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Le constat que j'ai fait au départ c'est que les Français sont de plus en plus nombreux
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à se dire « on a essayé la droite avec Nicolas Sarkozy, on a essayé la gauche avec
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François Hollande, on a essayé ni droite ni gauche ou et droite et gauche avec Emmanuel
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Macron et on est toujours déçus, on a l'impression que la politique ne change rien.
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Pire, on a l'impression d'un déclassement terrible, voire d'un sentiment d'humiliation
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quand on voit le spectacle des débats à l'Assemblée.
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Et la question c'est est-ce qu'on a tout essayé ? Et est-ce que finalement ce qui
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nous reste pas à essayer c'est uniquement le Rassemblement National ?
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C'est ce que pense Marine Le Pen d'ailleurs qui vous l'a dit parce que votre livre se
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base sur une série d'entretiens d'une trentaine de personnalités politiques dont
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Marine Le Pen que vous interrogez et qui vous dit en gros « je ne vois pas comment ça
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ne va pas se finir par nous, on est les seuls qui l'ont pas essayé ».
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C'est un récit qu'elle a réussi à imposer de manière très forte et c'est vrai que
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c'est une mécanique assez inéluctable qu'il est difficile de démonter.
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C'est pour ça que moi je suis allée voir des dirigeants ou des gens qui ont déjà
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dirigé ou qui aspirent à diriger ce pays et je leur ai posé la question qu'est-ce
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qui bloque, qu'est-ce qui ne marche pas, pourquoi est-ce qu'on a tellement besoin
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de réforme et pourquoi est-ce qu'on n'y arrive pas, pourquoi on n'arrive pas à réformer
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les services publics alors qu'on sait tous qu'ils sont dans un état d'élabrement
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terrible, pourquoi est-ce qu'on n'arrive pas à s'aborder la question climatique.
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Et j'ai essayé de donner dans ce livre du temps à mes interlocuteurs pour parler
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parce qu'un des constats qu'ils font c'est que le débat public se dégrade, qu'on
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n'a plus le temps, qu'on est dans le culte du buzz et de la petite phrase et qu'on
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n'a plus le temps de poser des arguments.
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D'ailleurs la meilleure réponse c'est Edouard Philippe qui vous la donne, il vous
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dit « mes enfants me disent, vous n'arrivez pas à vous accorder sur la réforme des retraites
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alors même que c'est un problème dont on connaît les données depuis longtemps,
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comment arriverez-vous à régler le sujet climatique ? »
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C'est le drame du moment, quand on voit le spectacle à l'Assemblée on pourrait
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en rire, on pourrait se dire « c'est pas grave, c'est du folklore, finalement on
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est un pays avec une culture politique violente et tout ça n'est pas grave, ça a toujours
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existé ». Le problème c'est qu'on vit un moment particulier où on sait qu'il
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nous reste quelques mois, quelques années à peine pour prendre des décisions importantes
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pour changer radicalement nos modes de production, de consommation, de transport et arriver à
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éviter le pire pour nos enfants dans 20 ans, 30 ans.
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Et c'est précisément à ce moment-là que les responsables politiques bloquent le
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système et ne sont pas à la hauteur.
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D'ailleurs dans mon livre j'ai aussi fait des sondages et c'est frappant, 76% des
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Français disent que les responsables politiques sont les premiers responsables du marasme
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dans lequel nous sommes.
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Je vais vous interroger sur ce qui s'est passé à l'Assemblée nationale, mais si
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on fait une radiographie de ces dernières semaines, de cette réforme des retraites
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qui a tellement de mal à passer.
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D'abord du côté du gouvernement et d'Emmanuel Macron.
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La réforme des retraites avait été annoncée pendant la campagne, elle faisait partie du
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programme du candidat Macron.
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Elisabeth Borne a consulté les forces politiques et syndicales pendant tout le mois de décembre,
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elle a présenté son texte le 10 janvier.
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Sur le papier, le gouvernement devait faire passer cette réforme comme une lettre à la
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poste, en tout cas ce que nous disaient les ministres qui comptaient aussi sur la résignation
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des Français.
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Et puis boum, tous ces délités, forte mobilisation dans la rue, une communication du gouvernement
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qui se grippe sur les femmes, sur les 1200 euros.
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Qu'est-ce qu'ils ont raté ?
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Je pense que c'était une mission impossible.
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C'est-à-dire qu'il y a tous les éléments que vous avez rappelés qui ajoutent de la
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confusion à la confusion.
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Mais à l'origine, les conditions mêmes de l'élection d'Emmanuel Macron posent problème.
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C'est-à-dire que nous avons des institutions aujourd'hui qui ne donnent plus assez de
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forces politiques au président de la République élu pour mener à bien des réformes au-delà
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de six mois.
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Mais pourquoi ? A cause de l'abstention ? A cause de quoi ?
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En partie à cause de l'abstention, vous avez raison.
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Parce que c'est comme l'histoire du bateau avec le gouvernail.
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Si le gouvernail est tout petit, vous avez du mal à naviguer.
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Et là aujourd'hui, le gouvernail, c'est un nombre d'électeurs de plus en plus restreint.
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Et ça, c'est un élément extrêmement important puisque tous ceux qui n'ont pas voté, forcément
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si ça se trouve, ils auraient voté quelque chose d'autre.
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Ils n'auraient pas soutenu ce président, pas soutenu cette réforme des retraites.
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Et donc c'est un élément important.
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Mais au-delà de ça, ce qui est très frappant, c'est que tous les responsables politiques
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vous disent "nos institutions ne sont plus adaptées".
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Elles ne sont plus adaptées parce qu'elles n'intègrent pas les générations futures,
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parce qu'elles n'intègrent pas tous les abstentionnistes, parce qu'on vote tous les
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cinq ans et que mine de rien, on a besoin de temps de respiration démocratique entre
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les élections pour relégitimer.
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Et au final, on fonctionne dans un système où le président de la République concentre
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énormément de pouvoir.
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On fait tous comme si le président de la République était extrêmement puissant.
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Alors qu'en fait, il ne l'est plus.
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Il est élu sur la base d'un électorat de premier tour assez restreint.
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Et puis on sait bien qu'au second tour, il est élu par défaut, notamment face à Marine
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Le Pen.
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Il n'est pas toujours élu par défaut.
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Pas toujours, non.
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Hollande contre Sarkozy, ce n'était pas une élection par défaut.
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En effet.
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Mais là, en l'occurrence, du coup, ça veut dire qu'à part ceux qui auront voté Emmanuel
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Macron, les autres auront une lecture de cette élection bien différente.
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Et il le rappelle aujourd'hui, chaque fois qu'ils vont manifester.
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Nous ne vous avons pas élu pour ça.
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Et à partir de là, le gouvernement peut faire ce qu'il veut.
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Il aura une majorité au Parlement.
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Et lui répond, j'ai été en tête au premier tour.
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Bien sûr.
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C'est la réponse d'Emmanuel Macron.
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Bien sûr.
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Mais c'est bien pour ça que ce n'est pas la faute ni des opposants ni du gouvernement.
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En l'occurrence, c'est un sujet d'institution.
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Et puis, les oppositions, Maxence le rappelait, 73 heures de débat à l'Assemblée nationale.
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Un texte qui est passé sans vote, dans une cacophonie presque totale, avec des invectives,
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des suspensions de séance, des échanges virulents, un ministre qui se fait traiter
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d'assassin.
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Quelle image a donné la représentation nationale pendant ces deux semaines ? Comment les Français
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vont juger tout ça ? Vous le dites, on n'a pas de mémoire politique.
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Ça a toujours existé, la violence à l'Assemblée nationale.
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Mais là, est-ce qu'il y a quelque chose de particulier ?
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Ça donne une image désastreuse.
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Vous m'avez reçu pour mon précédent livre, où j'essaye de défendre les politiques.
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C'est compliqué, quand on voit ces images, de défendre les politiques.
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Pour autant, je continue à penser qu'ils sont nécessaires et que les majorités sont
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compétents.
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Mais là, c'était vraiment lamentable et désastreux.
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Et les Français ont raison de se dire que leurs responsables politiques, dans le moment,
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ne sont pas au niveau.
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Vous les avez trouvé nuls, par exemple ?
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Moi, je pense qu'il y a une baisse du niveau des responsables politiques.
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Et disons que c'est d'autant plus frappant aujourd'hui qu'avec les réseaux sociaux
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et les chaînes d'information en continu, l'hystérie envahit tout.
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C'est-à-dire que très vite, dès que vous avez un esclandre, ça se diffuse partout,
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on ne parle que de ça et on oublie les débats de fond.
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La baisse du niveau des politiques, elle est dénoncée par tous les intervenants, quasiment,
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dans votre livre.
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Il parle même de médiocrité.
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Laurent Berger l'explique, cette baisse du niveau, par la baisse du niveau intellectuel,
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le manque de travail intellectuel de nos dirigeants.
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Il vous dit "Vous aviez autrefois à gauche des Mitterrands, des Rocards, des Chevenemans
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qui pesaient, et à droite des Chirac, des Juppé, des Séguin.
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Chacun avait ses défauts, mais nous avions des poids lourds devant nous, avec de l'expérience,
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de la réflexion et de la culture."
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Ça, c'est sûr que c'est fini, ça.
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Vous en croisez sans doute quelques-uns le matin, mais à mon avis, c'est de plus en
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plus rare et c'est d'autant plus dramatique.
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En fait, c'est précisément maintenant qu'on a besoin de leaders qui nous donnent à voir
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ce que sera la société demain.
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Et donc forcément, je pense que dans ce moment-là, il faut rappeler que l'engagement politique
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est nécessaire et il faut peut-être essayer de faire en sorte que l'engagement politique
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soit moins compliqué.
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Ça veut dire quoi ?
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C'est-à-dire par exemple, la transparence qu'on leur impose sur leur vie privée, sur
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leur patrimoine.
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Vous la trouvez excessive, la transparence, c'est ce que vous disiez déjà dans votre
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ancien livre.
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Oui, je la trouve excessive.
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Vous avez répondu d'ailleurs à Jean-Luc Mélenchon il y a deux jours sur Twitter.
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Il se faisait épingler parce qu'il serait soi-disant millionnaire et lui, son réflexe
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est de dire "Regardez mes petits copains, ils sont encore plus riches que moi".
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Je pense que ce n'est pas ça le bon réflexe.
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Le bon réflexe, c'est de dire qu'un élu ne doit pas profiter de l'argent public, il
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ne doit pas évidemment s'enrichir illégalement.
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Ça doit être contrôlé très strictement par la haute autorité de la vie publique.
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Mais pour ce qui est de son argent, de là où il met ses enfants à l'école, de la
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marque de sa voiture, ça ne nous regarde pas et ça ne devrait pas nous regarder.
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Ce qui est nouveau, c'est aussi que la stratégie des insoumis a été critiquée ces derniers
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jours, non seulement par le gouvernement et la droite, ça c'est normal, mais également
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par les syndicats.
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Laurent Berger a pourfendu le spectacle désolant et honteux de l'Assemblée nationale.
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Et plus étonnant, Philippe Martinez s'en est pris hier à Jean-Luc Mélenchon qui,
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selon lui, ne favorise pas la clarté des débats et n'est pas un allié.
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Comment vous expliquez ça ? Ce n'est pas tous les matins que Philippe Martinez s'en
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prend à Jean-Luc Mélenchon.
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Ça m'avait déjà surpris quand je lui ai parlé pour mon livre.
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Il était très dur vis-à-vis de la France insoumise, alors que pour moi c'est un peu
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le même espace politique.
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Donc je me disais qu'il y avait quand même des affinités particulières.
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Et déjà à ce moment, il disait qu'il s'attache trop à la communication, qu'ils ne sont pas
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assez sur le fond et qu'ils ne travaillent pas assez.
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Et ce n'est pas parce qu'on a été syndicaliste lycéen qu'on connaît le monde du travail
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forcément.
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Il faut travailler davantage.
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Et donc ce discours très dur que les syndicats ont vis-à-vis des responsables politiques,
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il était déjà là.
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Et ce qui moi me frappe dans le moment, c'est quand même leur grande responsabilité.
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Parce qu'au moment où je les ai interrogés, c'est avant la réforme des retraites, ils
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disaient "ce qui nous fait peur, c'est la tentation de la violence".
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C'est-à-dire qu'avec le précédent des Gilets jaunes notamment, de plus en plus de nos militants
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nous disent "mais enfin, vous voyez bien que c'est quand on commence à être violent que
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le gouvernement cède.
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Et quand on manifeste entre Bastille et Nation, finalement, on n'obtient rien".
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Et cette tentation de la violence, ils y résistent bien pour l'instant.
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Et je pense qu'il faut les saluer pour ça.
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Pour finir, je vais citer la phrase qui m'a fait sourire dans votre livre.
10:17
Elle est signée Nicolas Sarkozy.
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À la question "la France est-elle ingouvernable ?" il vous répond, et franchement, on l'entend
10:24
vous le dire.
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"Bon, Madame Morin, excusez-moi, je vois que vous êtes intelligente, je ne dis pas ça
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pour vous, ce serait bête d'écrire n'importe quoi.
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Évidemment que la France est ingouvernable."
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Nicolas Sarkozy dans le texte, on aura tout essayé.
10:38
Chloé Morin était avec nous, c'est chez Fayard.
10:40
Merci.
10:41
Une belle journée à vous.
10:42
Merci Léa.
10:43
Il est 7h57.
10:44
France Inter.
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