Philippe Tabarot invité de "L'interview à la Une": découvrez notre émission en vidéo

  • l’année dernière
Le sénateur Les Républicains des Alpes-Maritimes Philippe Tabarot est l’invité de L’Interview à la Une, le nouveau rendez-vous vidéo hebdomadaire de Nice-Matin et Radio Émotion.

La réforme des retraites au Sénat

"On pourra aborder le sujet sur le fond. On voit que ce n’est pas le cas à l’Assemblée où on est dans des rapports de force, des invectives totalement inacceptables. Cette quinzaine a fait beaucoup de mal à la politique. J’espère que nous pourrons donner au Sénat une autre image de sérénité, de confrontation d’idées. Il faut voter cette réforme. Ce n’est pas faire un cadeau au gouvernement, c’est une question de cohérence."

Un vrai service minimum dans les transports?

"Je suis pour le respect du droit de grève, mais il faut le faire évoluer. Il est aujourd’hui détourné. Il faut revoir le délai de préavis qui est de 48h et doit repasser à 72h. Il faut aussi arrêter d’utiliser les grèves perlées, les mouvements de 59 minutes, les préavis qui ne sont jamais mis en œuvre et permettent de bloquer."

Les zones à faible émission au point mort

"Le président du Sénat Gérard Larcher vient de me confier une mission sur le sujet. Les ZFE ont été mises en place dans onze métropoles et en concerneront bientôt 35. On voit bien qu’il y a beaucoup de difficultés. Il faut que les décisions prises puissent être acceptées par nos concitoyens. Un sondage récent nous a appris que 60% des Français ne savent pas ce qu’est une ZFE. On ne peut pas avancer à marche forcée. À Nice, la police municipale ne verbalise pas. À Toulon, le maire repousse la mise en place de la ZFE. Même le maire écologiste de Lyon demande de revoir le schéma et le calendrier des ZFE."

Le rail à la traîne

"Le ferroviaire n’est plus une priorité en France. Des lignes sont ralenties, des projets structurants ont du mal à sortir. Quand l’Italie met 100 euros dans le ferroviaire et la Suisse 400, la France investit 40 euros. On a le réseau le plus vieux d’Europe et en termes de modernisation, nous sommes au niveau de la Lituanie."

L’enquête du Parquet national financier qui le vise

"Je travaille depuis plus de 28 ans pour la mairie du Cannet. Quand j’ai été élu au Sénat, j’ai demandé au déontologue si mon activité professionnelle était compatible avec mon mandat, ce qui est le cas. Je me tiens à disposition de la Justice pour donner tous les éléments sur mon travail à temps partiel pour le GIP de la Ville du Cannet. Je suis serein et je dors bien".

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