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  • 15/02/2023

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Transcription
00:00 plaisance vis-à-vis des artistes maudits, moi j'en ai un peu assez de cette espèce
00:03 de romantisme autour de ces stars. Cela fait plus de 25 ans qu'on entend parler de Pierre
00:07 Palmad soit pour ses pièces de théâtre, soit pour ses frasques liées à l'alcool
00:11 et à la drogue. Pierre Palmad est un toxico. Alors il y en a des milliers dans l'histoire,
00:15 Jim Morrison mort dans son vomi, Elvis sur ses toilettes. Oui, ce sont des toxicomanes,
00:20 le talent n'enlève pas ça. Il y a un drame personnel chez Palmad, c'est certain. Mais
00:25 il y a aujourd'hui une femme qui a perdu son bébé et un père et son fils de 6 ans
00:28 qui sont entre la vie et la mort. Alors ce n'est pas seulement irréparable comme l'a
00:32 titré hier le journal Le Parisien, c'est impardonnable.
00:36 Voilà ce qu'a dit Abba Ventura. Est-ce que vous la comprenez ?
00:38 Oui. Oui, elle a totalement raison. Il suffit de voir le traitement médiatique qu'il y
00:42 a eu au tout début de l'affaire. Tout le monde, tous les médias, la majorité des
00:45 médias ont pensé uniquement à Pierre Palmad et pas aux victimes. Donc évidemment qu'il
00:49 y a un traitement qui est beaucoup trop sympathique avec Pierre Palmad. D'ailleurs ça a été
00:53 le cas pendant des années avec ces interviews complaisantes en disant "Ah vous êtes un
00:55 artiste, un écorché de vif". Là c'est sûr que quand c'est la vie d'une famille qui est
00:58 détruite, on a envie d'être beaucoup moins sympathique et beaucoup moins compréhensif
01:01 avec lui.
01:02 On va voir des nouvelles de cette affaire qui est encore rebondie aujourd'hui avec Bruno
01:04 Poma et Myriam Palomba. Il y a le porte-parole du gouvernement aussi, Olivier Véran, qui
01:08 s'est exprimé sur cette affaire. Regardez ce qu'il a dit.
01:10 La nature du stupéfiant qui va être consommé peut dépendre, et en fonction des lieux,
01:15 si vous êtes en métropole ou en ruralité, du profil social de l'usager. Moi je ne crois
01:19 pas qu'il y ait une tolérance sociale, sociétale et encore moins politique vis-à-vis de telle
01:23 ou telle drogue sous prétexte que tel ou tel public le consomme plus favorablement.
01:26 La drogue, la cocaïne, les opiacés sont des drogues extrêmement dangereuses avec un pouvoir
01:31 addictif extrêmement puissant et qui conduisent à des drames humains qu'il nous faut éviter
01:35 par tous les moyens.
01:36 Et en 1986, je voudrais vous montrer quelque chose. Michel Larocque et Pierre Palmad interprètent
01:40 une pièce, elle s'appelle "Il s'aime", vous connaissez cette pièce. Et dedans le sketch
01:44 du permis de conduire est terriblement prémonitoire. Regardez, Pierre Palmad est vénère contre
01:48 Muriel Robin qui vient d'avoir son permis, qui ne maîtrise pas trop encore la voiture.
01:51 Regardez.
02:19 Alors c'est vrai que c'est fou ça, c'est incroyable. Et il y a quelques jours, Pierre
02:23 Palmad a posté une vidéo assez étrange dans laquelle il parle de son espérance de vie.
02:26 Regardez.
02:27 Alors bien sûr tout le monde donne son avis maintenant sur cette affaire, on va voir des
02:56 nouveaux éléments dans un instant. Même un habitant de chez lui qui a témoigné,
03:00 voilà, il est un habitant, un voisin à lui, qui a témoigné, qui a dit qu'il était
03:07 désagréable, qu'il avait super envie de devenir agressif, vulgaire.
03:12 Il refusait les interviews.
03:14 Après voilà, après tout le monde donne son avis maintenant aussi, c'est toujours comme
03:17 ça.
03:18 Alors, Pierre Palmad a évoqué à plusieurs reprises son addiction à l'alcool et aux
03:22 drogues dans les médias. Et l'un des moments les plus forts, c'est quand on n'est pas
03:24 couché sur France 2, regardez, il était complètement conscient qu'un jour, il lui
03:27 arriverait quelque chose de grave.
03:29 Regardez.
03:30 Je ne savais pas à 20 ans que c'était une maladie, je pensais que c'était un divertissement.
03:34 J'ai subodoré à 30 ans que c'était un poison, à 40 ans j'étais sûr que j'étais
03:38 cocaïnomane et que j'allais dans le mur. Et ça fait 10 ans que j'essaye d'arrêter.
03:44 Tout ce qu'on fait quand on a bu une bouteille de vodka et pris de la drogue, on est minable,
03:49 on est, voilà.
03:51 J'ai, de toute façon j'ai honte de toutes les murs et de toutes les consommations de
03:58 drogue que j'ai faites. Sauf que je sais que maintenant c'est une maladie. Alors
04:03 je peux, je serai dépendant à vie, mais je peux être abstinent toute ma vie. C'est
04:07 à dire que si j'évite tous les pièges, je peux, à partir d'aujourd'hui, depuis
04:11 3 semaines en tout cas, je peux ne plus jamais en prendre de ma vie si je me démerde pas
04:15 trop mal.
04:16 Et en septembre 2020, il était venu nous voir, Pierre Palma, il était venu sur notre
04:20 plateau. Certains messages sur les réseaux l'accusaient de ne pas être dans son état
04:23 normal. Il avait décidé de répondre en direct après la pub. Regardez.
04:27 Non mais depuis un an où j'ai parlé des problèmes d'alcool et de toxicomanie, dès
04:33 que je fais un petit truc un peu fou, ça y est, il est encore défoncé. Je voulais
04:38 dire aux gens que l'alcool et la drogue ne donnent pas de talent. Et c'est ça qui
04:42 m'a sauvé la vie, c'est parce que pour avoir du talent, je suis obligé de ne pas
04:45 en prendre.
04:46 Et puis si j'ai envie de faire ça, ça ne veut pas dire que je suis bourré.
04:50 Je ne sais pas si je vais lui faire rire ou pas. Et je me suis dit, en cas de coup
04:58 dur, si l'émission n'est pas drôle, je mets une jupe. Et je continuerai l'émission
05:03 en jupe.
05:04 Ah oui ?
05:05 Ah oui, quand même. Voilà. C'est ça, quand même. Faites gaffe quand même, il y a un
05:12 truc qui dépasse.
05:15 C'est vrai que ça nous fait de la peine parce qu'on pense avant tout à la famille
05:23 des victimes, exactement, et à la famille qui est dessinée. C'est vrai que c'est
05:29 un garçon tellement sympathique, Pierre Permatte, quand il n'est pas dans ses travers.
05:33 C'est vrai qu'on a été très heureux de l'avoir ici. Même ses amis évoquent
05:39 ses addictions. Regardez, Jean-Luc Moreau a raconté une anecdote qui ont dit long sur
05:44 le rapport de Pierre Permatte à la drogue. Regardez.
05:46 J'ai eu un petit souci au début. Un petit souci le premier jour de répétition de la
05:51 pièce où il y a eu un petit problème de drogue. J'ai été même très surpris d'ailleurs
05:59 parce qu'il m'avait demandé 100 balles pour aller voir un fournisseur. Et moi j'ai
06:05 appelé son agent en disant "c'est pas possible". Et l'agent me répond "mais
06:09 on va tout de suite vous rembourser". Ce qui est hallucinant. Je ne pensais pas qu'ils
06:15 allaient me dire ça, franchement.
06:17 Voilà, donc on en parle. Agent Marie, je sais que tu étais très proche de Pierre.
06:21 Moi je suis très emmerdé. Je suis entre le marteau et l'enclume. Je vois quelqu'un
06:26 qui a été un ami. Il ne peut pas renier ça. Comme s'il venait de se jeter d'une
06:32 falaise et je le regarde tomber, je ne peux rien faire. Rien. Il n'est pas rattrapable.
06:39 Il est complètement coupable. C'est extrêmement emmerdant pour moi. J'ouvre la bouche ou
06:44 je l'enterre. Et c'est déjà fait. Vu les circonstances, vu tout ce qui va se passer.
06:52 On va en parler dans un instant parce qu'il a été entendu aujourd'hui.
06:54 C'est très pénible. Et je renouvelle à chaque fois mes pensées pour les victimes.
06:59 - Toi, tu as arrêté l'alcool il y a combien de temps ? - En octobre.
07:03 - Oui, le 18 octobre. Je suis assez fier. Je serai à quatre mois le 18.
07:07 - Est-ce qu'à un moment tu ne t'es pas dit que tu te sens mieux ?
07:10 - Ah mais cent mille fois mieux. Je suis une autre personne.
07:14 Mais si je voulais te dire quelque chose de plus intime, tous les amis de Pierre,
07:20 tous ceux qui ont côtoyé Pierre, tous sans exception, lui ont dit "Pierre, arrête".
07:25 Vraiment tout le monde. Il n'y a pas une seule personne. Et on s'est tous cassés les dents.
07:30 C'est-à-dire, il dit "Non, je fais ce que je veux. Arrêtez de me dire ce que je dois faire".
07:35 Et donc il a survécu à tout ça. Et puis là, c'est la grosse punition.
07:40 C'est-à-dire qu'il n'y a plus rien à faire. Elle est arrivée.
07:43 - Tu lui disais quoi ? Tu lui disais genre "Regarde-moi". Tu ne lui as pas dit "Regarde-moi quand je me sens mieux".
07:48 Tu ne lui disais pas quand tu l'as eu au téléphone. "Regarde-moi, je suis une autre personne".
07:50 - Non, mais là, pas ces derniers temps. Parce qu'on s'est perdu de vue depuis pas mal de temps.
07:54 Une dizaine d'années, peut-être même un petit peu plus.
07:57 Non, c'est que ce qu'on se disait, c'est que même si on avait...
08:01 Il nous était arrivé de faire la fête. Et peut-être même de se coucher à pas d'heure après genre midi, après l'after.
08:08 De se dire que ça suffit. Une seule nuit blanche, tu vois. Mais pas trois.
08:14 Et à ce rythme-là, on se disait d'une part que c'était pas jouable, que Pierre ne pourrait pas survivre à ça.
08:23 Et là, il est arrivé un drame plus que monstrueux, parce qu'il se retrouve responsable de la vie d'autre personne.
08:29 Donc, il est passé, si j'ose dire, entre les gouttes tellement de fois et après tellement d'interdictions que nous lui avons signifiées.
08:41 Voilà, maintenant, c'est le drame. Et on ne peut que constater...
08:47 - Vous vous êtes parlé entre vous, tous ses proches, ou pas du tout, depuis le drame ?
08:52 - Curieusement, non, j'en ai pas tellement parlé, parce que ça nous ramène tous à cette période, tu vois, d'amitié.
08:59 Il y a 15 ans, je parle. Il y a un peu de prescriptions là-dessus. Mais bien sûr que quand on se souvient de toutes les fois où on a dit
09:09 "Une nuit blanche, ça va. Deux, c'est pas possible. Trois, tu sais même plus comment tu t'appelles",
09:14 tu risques, te baladant dans la rue, de rencontrer... D'ailleurs, c'est ce qui s'est passé, de rencontrer n'importe qui,
09:21 de se faire cambrioler, même tabasser éventuellement chez soi, que tu ramasses au bout de la troisième nuit blanche.
09:28 Tu prends des coups d'accélérateur, tu vois, pour continuer à tenir debout tout en continuant à ingurgiter de l'alcool.
09:35 C'est le grand problème de la cocaïne, quoi. C'est qu'une fois que ça a été une drogue qui a fait des miracles...
09:43 – On a fait des soirées comme ça, toi ? – Bien sûr, mais une fois bourré, quand tu utilises quelque chose qui fait que tu es plus bourré,
09:51 et que donc au lieu de boire 10 whisky, tu peux en boire 20 et te retrouver à rentrer en moto.
09:59 Moi, je suis des fois rentré en risquant uniquement ma vie à moi, parce qu'en deux roues, tu risques pas, toi, d'écraser un bus ou une voiture.
10:10 Et je remercie les fois où des potes dans la boîte où j'étais, qui m'ont piqué les clés de ma moto pour me dire
10:20 « Ben non, tu rentreras pas comme ça, tu rentreras en taxi ». Et Pierre l'a presque tout le temps fait.
10:26 Il avait quand même la conscience de ça, de ne pas conduire son propre véhicule quand on est défoncé depuis plus de 48 heures, des fois 72.
10:38 – C'est très fort ce que raconte Jean-Marie, ce soir. T'es plus heureux maintenant ?
10:41 – Ah ben non, mais j'ai l'impression que ça ne m'est jamais arrivé à ce point, que je suis loin en famille, mes enfants et tout.
10:52 Je sais même pas, j'ai vraiment beaucoup de mal à me dire que j'ai vécu une période comme énormément de gens à l'époque.
11:03 C'était une espèce de grande mode, on pouvait pas aller à l'époque, il y a 15 ans, dans une boîte sans penser où on allait aller au moment de la fermeture.
11:13 Dire « ça ferme à 6 heures, on va où après ? C'est quoi l'after ? C'est où ? »
11:18 – T'es déchiré ? – Oui, bien sûr. Je te dis, heureusement que j'avais un petit réservoir de conscience
11:31 et qu'on a tous, je dis bien tous, tous les amis, tous ceux qui ont fréquenté de très près Pierre,
11:38 ils l'ont sommé d'arrêter en disant « on peut aller jusqu'à un certain point, mais pas trop loin,
11:45 parce qu'un jour il va arriver un malheur et ce malheur est arrivé et maintenant on ne peut faire autre chose
11:51 que de l'enfoncer dans le trou dans lequel il s'est mis.
11:56 – Excusez-moi Cyril, mais ce qui m'interpelle dans ce que dit Jean-Marie,
12:02 c'est que j'ai l'impression qu'il y avait beaucoup de monde autour de lui, en fait, ne compte personne,
12:06 pas même sa famille sûrement, évidemment, des proches, qui auraient peut-être pu l'aider,
12:10 parce que lorsqu'il parle, il a l'air vachement conscient de ce qu'il est.
12:13 – Bien sûr, sa maladie. – Il le dit lui-même, jusqu'à arriver à ce qu'on sait maintenant,
12:17 mais ce personnage-là aurait pu être mis sous curatel.
12:20 Moi je prends juste un exemple, dans mon village, j'ai un gars qui buvait de l'alcool comme un malade,
12:23 j'étais à deux doigts de le mettre sous curatel en tant que maire,
12:27 j'aurais pu, la loi me l'autorisait, le faire, bon, alors,
12:31 garantie pour lui, c'est qu'il est mort entre-temps, mais c'était un véritable danger pour nous,
12:35 j'étais prêt à faire une intervention auprès du préfet pour dire,
12:37 ce mec-là, il faut le mettre sous traitement, c'est-à-dire l'enfermer et le soigner.
12:40 Et c'est dommage que ce soit… – On a tous pensé à ça.
12:42 – Mais je pense qu'il n'a pas eu de suivi, parce que ce n'est pas normal d'en arriver là,
12:46 c'est très inquiétant. – Non mais Bruno, pas un seul de ses amis ne lui a pas dit,
12:51 dit, arrête, stop. – Ses amis, oui, mais sa famille ne voulait pas.
12:55 C'est ça, ce qu'on dit. Ses amis, ils voulaient… – Il n'a pas fait.
12:58 – Oui, mais c'est ça. – Oui, on est toujours dans l'urgence.
13:00 – Parce qu'en fait, il n'y a que la famille qui peut décider de mettre le lien sous curatel.
13:03 – Sa famille ne voulait pas. – Moi, mon meilleur ami, il est très proche
13:05 de Pierre Palman, et tu dis qu'on ne l'a pas aidé, enfin, il n'a pas été aidé,
13:09 ils l'ont tous dit, ils l'ont tous dit, effectivement, qu'il fallait qu'il soigne,
13:12 mais quand il était sobre, il était conscient qu'il fallait qu'il le fasse,
13:15 et il a fait plein de cures, Pierre, il est parti en cure à Boulogne,
13:18 il est parti en cure à Tunisie, mais il est resté 3-4 jours.
13:20 Et je pense que le vrai problème, c'est qu'aujourd'hui, un ami proche,
13:22 pour aider son prochain, ne peut pas décider de le mettre dans un hôpital ou d'être aidé.
13:27 Il n'y a que la famille, et la famille ne l'a en tout cas jamais fait.
13:30 Et c'est vrai que ça fait 2 ans en tout cas que j'en fie, et d'autres et d'autres,
13:34 comme mon meilleur ami, ont pris conscience que c'était devenu extrêmement compliqué,
13:37 extrêmement grave. – Merci. Alors, Myriam Palomba,
13:40 parce que ça, au Monde, il est 21h02, on est en direct,
13:43 qu'en est-il pour Pierre Palmad aujourd'hui ?
13:45 – Alors, Pierre Palmad a été placé en garde à vue.
13:48 – Aujourd'hui, donc directement ?
13:49 – Aujourd'hui, ses droits lui ont été notifiés peu avant 14h à l'hôpital du Kremlin,
13:53 où il était hospitalisé.
13:56 Il a été conduit sous escorte policière à l'hôpital de Mela,
14:00 où là, il est entendu par les policiers.
14:04 Il s'agit en fait de faciliter sa présence.
14:06 – Il est entendu en ce moment encore ? – Oui, enfin, il a entendu, oui.
14:09 – On va avoir des infos sur Avec Bruno Pomard dans un instant.
14:11 Il a été transféré donc cet après-midi ?
14:13 – Cet après-midi, sous escorte policière à l'hôpital de Mela.
14:16 Le but, c'est de faciliter sa présentation devant le juge d'instruction du tribunal de Mela,
14:20 et puis éventuellement, s'il y a une détention provisoire
14:24 qui va être décidée par la juge.
14:28 – Il a besoin de recevoir des visites à l'hôpital ?
14:29 – Pour l'instant, non, puisqu'il est en garde à vue pendant 48h.
14:32 – D'accord. Lui ou ses proches, est-ce qu'ils ont tenté de joindre
14:34 les familles des victimes ?
14:36 – Pour l'instant, non. Pas moi, de mes infos, j'ai pas ça.
14:40 Et là, l'enquête avance à grands pas parce qu'il y a également les deux…
14:45 – Alors justement, on va en parler avec Bruno, parce que Bruno, ça a rebondi aujourd'hui.
14:51 Donc Pierre Palmat est actuellement en garde à vue ?
14:53 – Oui, tout à fait. L'enquête ne fait que commencer, en fin de compte.
14:57 On va savoir exactement ce qu'il va pouvoir dire aux enquêteurs.
15:00 Ça va être un travail intéressant évidemment pour connaître également
15:04 la réalité de ce qui s'est passé, dérouler le fil de l'histoire, comme on dit,
15:07 et surtout les deux individus qui ont été retrouvés.
15:10 Donc un a cliché, qui a été interpellé.
15:12 – Il y avait deux individus qui se sont sauvés de la voiture au moment de l'accident.
15:15 – Tout à fait.
15:16 – Eux apparemment étaient en bonne santé, donc ils n'ont rien eu.
15:19 Ils sont tous sortis de la voiture, s'est resté de la voiture.
15:21 Ça fait plusieurs jours qu'on les a recherchés.
15:23 Qu'est-ce qui s'est passé ? Ils se sont rendus où ?
15:25 – Alors il y en a un qui a été interpellé, qui est un jeune Marocain de 34 ans,
15:29 sans papier, d'après les informations.
15:31 – D'accord, sans papier.
15:32 – Oui, en situation régulière.
15:35 – En situation régulière, sur le territoire.
15:37 – Escort boy, on ne sait pas encore les éléments dans lesquels nous le dirons.
15:39 – Visiblement c'est un escort boy qu'il a rencontré sur les réseaux sociaux.
15:43 – Oui, vu le profil.
15:44 – Qui a été interpellé hier à Clichy-la-Garenne.
15:48 En fait il était hébergé par une dame.
15:50 Et grâce à l'analyse du portable de Pierre Palmade,
15:52 ils ont réussi à le repérer et ils sont allés l'arrêter ce matin à 6h30.
15:56 – Et le deuxième, ce qui est intéressant, c'est qu'il ait connu
15:58 les services de police pour des problématiques de stupéfiants.
16:01 Donc ça va être très intéressant pour les policiers évidemment,
16:03 de voir si derrière il y a un réseau aussi.
16:05 Parce qu'il y a tout un travail qui est fait au-delà de l'enquête, à propos de m'en parler.
16:07 Il y a tout un travail qui va être fait par les enquêteurs,
16:09 qui sont nombreux dans ce type d'affaires, puisqu'il faut fermer toutes les portes.
16:13 Et ça c'est un travail qui est essentiel pour les enquêteurs,
16:16 pour savoir un petit peu ce qui s'est passé, aussi pourquoi ils sont partis.
16:19 Parce que non-assistance à personnels d'injurie, il faut savoir que ça coûte cher aussi.
16:22 C'est 5 ans d'emprisonnement et 75 000 euros d'amende.
16:24 Ce qu'ils mériteraient.
16:25 – Alors justement, parce qu'il faut dire au téléspectateur,
16:28 il y a trois personnes en garde à vue.
16:29 Il y a un homme soupçonné d'être l'un des deux passagers de la voiture.
16:32 Vous avez dit que c'est un Marocain de 33 ans,
16:35 inconnu lui des services de police, mais sans papier apparemment.
16:38 Et la femme qu'il hébergait depuis plusieurs jours a également été interpellée à son domicile.
16:42 – Oui, exactement, elle a été interpellée en même temps que le premier fuyard,
16:50 qui s'appellerait Mocine, et qui aurait 33 ans.
16:55 – Mais il a déjà vu un avocat, un amant, il y a un avocat qui est venu…
16:58 – Non, ça c'est le deuxième.
17:00 – Les policiers se sont remontés à lui, car la veille de l'accident,
17:03 cet homme s'est rendu dans la pharmacie à proximité pour acheter des seringues.
17:06 C'est ce qui est dit aussi, donc ça c'est extrêmement important aussi, ce petit point.
17:11 Et cet après-midi, le deuxième passager a fait savoir aux enquêteurs
17:14 par le biais de son avocat qu'il souhaitait se rendre.
17:16 Le procureur de Melun a fait savoir qu'il y a quelques minutes,
17:18 le deuxième fuyard a été également placé en garde à vue.
17:21 Et comme vous l'avez dit, lui, il était connu des services de police
17:24 pour des faits de stupéfiants, pourquoi ?
17:27 – Ils sont rapatriés sur Melun, comme le disait Paloma,
17:30 parce que le tribunal compétent c'est Melun,
17:32 et surtout la direction départementale de la sécurité publique
17:35 peut assurer la sécurité de ces deux individus qui sont évidemment
17:38 dans ce service de police et qui seront évidemment auditionnés,
17:41 qui doivent être d'ailleurs auditionnés actuellement.
17:43 – C'est à 13h55 précisément qu'il a été placé en garde à vue, Pierre Palmade.
17:46 Son état ?
17:47 – Alors, ils estiment qu'il est apte à subir un interrogatoire,
17:51 après psychologiquement il est extrêmement surveillé,
17:54 parce qu'il va très mal et évidemment les gens ont peur qu'il se suicide
17:59 ou qu'il fasse un acte qui le condamne à jamais.
18:04 – Mais visiblement s'il a donc été interrogé, ça veut dire que les médecins,
18:07 parce que c'est eux les compétents là-dedans,
18:10 qui peuvent donner le top pour pouvoir l'interroger,
18:12 ça c'est très important, il faut le prendre en compte.
18:14 – Apparemment, il n'y aurait pas mis de télé dans sa chambre.
18:17 – Non, c'est une vraie garde à vue dans l'hôpital.
18:20 En fait, en 48 heures, il n'a accès à rien, il ne voit personne,
18:24 ils essayent de créer au maximum les conditions d'une garde à vue normale.
18:29 – D'accord, et il est interrogé depuis 13h55 ?
18:31 – Oui, à partir du moment où on lui signifie la garde à vue, et puis c'est parti.
18:35 – Non, d'abord il a été transféré.
18:36 – Oui, à partir du moment où il était à l'hôpital à Surmelun,
18:39 effectivement il est interrogé non-stop, on le laisse se reposer,
18:43 les enquêteurs reviennent, enfin il y a tout un travail.
18:46 – Voilà, les médecins en disent d'accord, mais sans doute avec des pauses.
18:48 – Bien sûr.
18:49 – Et lorsqu'il est en pause, il est tout seul.
18:52 Quand il est interrogé sur les faits, il est possiblement accompagné d'un avocat.
18:56 Et pour le moment, il est en garde à vue,
18:58 donc 24 heures qui peuvent être renouvelées pour 48,
19:01 pour homicide et blessures involontaires par conducteur sous l'emprise de stupéfiants.
19:05 C'est-à-dire que pour le moment, il y a l'homicide involontaire quand même qui reste…
19:09 – Ou volontaire.
19:10 – Voilà, qui reste ouvert.
19:12 Et à propos des deux fuyards, il faut noter qu'ils risquent, non pas 5 ans,
19:16 mais 7 ans de prison pour non-assistance en personne en danger
19:19 parce qu'il y avait un mineur qu'ils auraient pu secourir, ça a alourdi.
19:23 Donc très vraisemblablement…
19:24 – Plus de ressources agrémentées.
19:25 – Voilà, très vraisemblablement, le deuxième qui a appelé la police,
19:29 avec son avocat, a essayé de passer cet appel pour tenter après,
19:35 possiblement d'alléger sa peine en disant "Voyez, j'ai fait la démarche de…"
19:39 Voilà, ça peut servir ses intérêts dans le futur.
19:44 – De toute façon, il avait été quand même repéré par les policiers.
19:48 Il l'avait vraiment identifié grâce au téléphone de Pierre Palmade.
19:52 – Et carte bleue, téléphonie et carte bleue, voilà, comme vous le disiez.
19:54 Il a été repéré par la carte bleue.
19:56 Ils étaient repérés, ils étaient cuits, et du coup il y en a un, je pense,
19:59 qui a dit "comme je sais que je vais être intercepté, je tente de dire, je vais me rendre".
20:04 – Alors, est-ce qu'on sait ce qui se passe actuellement, Bruno Pomar ?
20:07 Parce que je sais que vous avez beaucoup de notes.
20:09 – Oui, je m'en sors plusieurs, j'ai un tellement d'épreuves aujourd'hui.
20:11 – Non, il y a la mise en examen qui va arriver automatiquement.
20:15 Le juge d'instruction va signifier à M. Palmade, évidemment, ses droits.
20:18 Ça, c'est essentiel.
20:20 – Est-ce qu'il peut ressortir de l'hôpital ?
20:23 – Ah non !
20:24 – Ou est-ce qu'il va être…
20:25 – Ah, en détention provisoire ?
20:26 – Oui, en détention provisoire.
20:27 – Bien sûr.
20:28 – La question est là, c'est une vraie question.
20:30 Moi, je pense que, compte tenu du profil du personnage,
20:34 parce que des faits divers comme ça, malheureusement, il y en a beaucoup en France.
20:36 – Bien sûr.
20:37 – C'est un petit peu d'accident, je dirais, qui arrive.
20:39 – Justement, parce que ça c'est intéressant.
20:41 – Il y a 700 personnes qui se tuent sur les routes à cause du déchut.
20:43 – Ça c'est intéressant pour nos téléspectateurs.
20:45 Là, si c'est une personne normale, ce n'est pas Pierre Palmade,
20:47 est-ce qu'elle est en détention directe ?
20:49 – Garde à vue, la procédure est la même.
20:51 La procédure, garde à vue 24 heures et 48 heures, si si.
20:54 – Ou normalement, il n'y a pas de détention provisoire dans ce cadre-là.
20:57 – Ah oui, non, non, mais là, effectivement…
20:59 – Donc là, Pierre Palmade, il peut avoir une détention provisoire.
21:03 – Ou il sera mis, je dirais, sous contrôle médical,
21:08 parce qu'il est quand même…
21:10 – Non, mais juste, Bruno, vous en avez vu des trucs.
21:12 Si ce n'est pas Pierre Palmade, la même histoire,
21:14 est-ce qu'il y a une détention provisoire ou pas ?
21:16 – Ça peut, suivant le cas, effectivement.
21:19 – Ça peut ou c'est…
21:20 – S'il y a une volonté de tuer, c'est-à-dire, lorsqu'il y a eu l'accident,
21:23 c'est important de le dire, ça va déterminer l'homicide volontaire ou involontaire.
21:27 C'est-à-dire la volonté de tuer, c'est-à-dire,
21:30 est-ce que Pierre Palmade n'a pas pris sa voiture ?
21:32 Non, mais oui, mais tout ça, ça va rentrer dans les mains.
21:34 – Il y a des tensions provisoires quand on dit qu'il y a un homicide.
21:37 – Là, on va loin, là, Bruno.
21:39 – Non, les amis, non, non, non, non, non, non,
21:41 est-ce que Pierre Palmade a délibérément jeté sa voiture sur…
21:45 Non, mais tous ces éléments vont être mis en avant par les enquêteurs.
21:48 Est-ce que, je ne sais pas, est-ce qu'il a voulu peut-être se suicider ?
21:51 Non, on n'en sait rien, attendez.
21:53 Est-ce qu'il a perdu le contrôle parce qu'il était bourré ou clamé
21:56 ou parce que le mec, il a fait des chatouilles, je ne sais pas quoi.
21:59 – C'est vrai, c'est vrai.
22:00 – Il se dispute à l'intérieur de la voiture, il y a des retables…
22:02 – Mais c'est-à-dire intentionnel ou non intentionnel ?
22:04 Non, non, ça va très loin.
22:05 Donc, est-ce qu'il a été, encore une fois, je le dis,
22:08 cet homicide volontaire ou pas ? C'est toute la question.
22:11 – Alors, si c'est volontaire, c'est combien ?
22:14 – Ah, mais, alors, il y a le lien avec les circonstances aggravantes,
22:17 c'est-à-dire s'il y a une circonstance aggravante,
22:19 les stupes, s'il y a les excès de vitesse, ça part de 5 ans, 7 ans, 10 ans de prison.
22:24 Ça peut aller loin.
22:25 5 ans, c'est, comment dire, le délit de base et ce qui risque.
22:29 7 ans, c'est avec une circonstance aggravante.
22:32 – Ça y est, il y en a plusieurs.
22:33 – S'il y a un excès de vitesse, etc.
22:35 Tout ça, l'enquête de gendarmerie routière le prouvera, évidemment,
22:39 avec les éléments sur les voitures, etc.
22:41 Et tout ça, ça s'accumule, les circonstances aggravantes font que
22:44 il peut prendre 10 ans de prison et, grosso modo, 150 000 euros d'amende.
22:48 – Ouais, je crois.
22:49 – Voilà, donc ça, les circonstances vont être déterminées au cours de l'enquête.
22:52 – Gilles, et le fait qu'il soit placé en détention ou sous contrôle judiciaire,
22:56 quand même, nous donnera une vraie tendance par rapport aux premières analyses
23:01 des faits que les enquêteurs et le juge d'instruction auront.
23:04 Ça créera un débat, c'est sûr.
23:05 Alors, une tendance qui pourrait être privilégiée, enfin une possibilité,
23:09 c'est contrôle judiciaire avec injonction de soins très sérieux et très répétés.
23:14 – À l'hôpital.
23:15 – C'est quoi ça ?
23:16 Donc, ça veut dire qu'il va rentrer chez lui, mais…
23:17 – Avec, voilà, interdiction de sortir et des soins répétés.
23:19 Et ça, ça pourrait être aussi…
23:21 – Et il sortirait quoi, à la fin de la garde à vue ?
23:23 – Normalement, oui.
23:24 – Ah oui, d'accord, donc là, après-demain.
23:26 – 24 ou 48, s'il dit tout en 24 heures, on peut ne pas renouveler pour les 24 heures supplémentaires.
23:31 – C'est ça, donc il pourrait être demain chez lui.
23:33 – Les enquêteurs peuvent…
23:34 – Après, ils peuvent penser qu'il est dangereux pour lui-même,
23:36 et du coup, le mettre en interdiction.
23:39 – Mais les médecins ont un doute aussi, dans son état de santé actuel,
23:44 pourrait-il supporter une détention provisoire ?
23:47 Et ça, ça peut jouer en sa faveur.
23:49 – Et de notre côté, l'état suicidaire, cet accident a pu…
23:52 – Exactement.
23:54 – Ce qu'il a dit à sa sœur est quand même grave.
23:56 Il a dit "j'ai fait la pire des choses".
23:58 Donc ce gars-là est déjà de nature en dépression, j'ai l'impression.
24:01 Je pense qu'avec ça, c'est un élément complémentaire qui peut être décidé.
24:05 Donc c'est très compliqué, et pour le juge, et pour les enquêteurs, encore une fois,
24:08 de prendre les bonnes décisions, mais je pense que dans ce cas-là…
24:11 Et en plus, il y a encore une fois, il y a le fait qu'on en parle depuis une semaine,
24:14 évidemment, sur les médias, etc.
24:16 Donc les enquêteurs sont attenus autour d'un rôle même petit que le juge.
24:19 – Après, il y a les bonnes décisions pour les victimes aussi,
24:21 parce que quand on a eu l'avocat hier, ils ont dit "les victimes aimeraient bien qu'il aille en prison".
24:24 – Ah ben s'il te plaît, c'est évident.
24:25 – Il pensait aussi à la volonté des victimes.
24:27 – Alors, les gens disent que depuis octobre dernier, il était très déprimé,
24:31 il s'est mis en retrait de son entourage, il avait replongé dans la coke
24:34 et les rencontres sexuelles via Internet.
24:37 C'est ça, Myriam ?
24:38 – Oui, c'est ça.
24:39 Et d'ailleurs, les deux jeunes gens qui ont été interpellés sont effectivement
24:43 des escort-boys qu'il a rencontrés sur les réseaux sociaux
24:46 et qu'il a fait venir chez lui dès le jeudi soir.
24:49 Ils ont fait de la fête ensemble pendant 24 heures à base de sexe et de cocaïne
24:53 et on sait l'issue qu'a eue cette fête.
24:56 – D'accord. Et vous savez combien ils étaient ? Ils étaient juste trois ?
24:59 – Non, ils étaient quatre visiblement.
25:00 Il y avait deux autres personnes avec eux, enfin,
25:02 il y avait quatre personnes en plus de Pierre Palmade.
25:04 – Quatre personnes en plus de Pierre Palmade ?
25:05 – On ne cherche pas les deux autres parce qu'en fait,
25:06 ils pourraient peut-être dire des choses intéressantes.
25:08 – C'est en cours, ça fait partie de l'enquête.
25:10 Pour l'instant, on n'a pas vraiment…
25:11 – Il en manque deux, là.
25:12 – On n'a pas vraiment d'infos sur ça, mais effectivement,
25:15 les enquêteurs cherchent également ces deux personnes.
25:17 – Ils devraient les retrouver facilement, ça.
25:19 – Ils font des enquêtes d'environnement, quand c'est ça, c'est l'Iambière où ils habitent.
25:21 Il y a déjà des enquêteurs qui tournent partout,
25:23 il y a des perquisitions qui sont faites, qui sont peut-être refaites par les enquêteurs.
25:27 – Il y a les vidéosurveillances aussi qui sont analysées.
25:29 – Il y a tout un tas d'éléments qui font que ça va permettre aux enquêteurs…
25:32 – Est-ce qu'il est possible qu'ils ne se souviennent plus de rien ?
25:35 – Il n'a pas eu de traumatisme crânien ?
25:37 – Non mais vu l'état, parce que…
25:39 – Quand on disait Jean-Marie, quand on est sous état de produits chimiques…
25:42 – Quand on disait qu'il avait rien, il disait qu'il avait rien.
25:44 – Alors c'est ce qu'une de ses…
25:45 – Il dit que quelqu'un est sous état de produits chimiques, comme ça, etc.
25:48 – C'est ce qu'une de ses proches a dit il y a deux jours.
25:50 – De quoi ?
25:51 – Qu'il ne se souvenait plus de la façon dont ça s'était passé.
25:54 – Ah oui, donc une perte de mémoire totale.
25:56 C'est pour ça que les enquêteurs, encore une fois, ont un gros travail de recherche à faire.
25:59 Les deux individus interpellés, là, c'est une très bonne chose,
26:02 parce qu'ils vont pouvoir balancer, dire les choses qu'il fallait.
26:05 Il y a la perquisition où on a su également
26:09 qu'une annexe avait été visitée aussi.
26:12 Donc ça veut dire qu'il y avait quelque chose à cacher, sûrement.
26:15 Le travail va être long et ça va mobiliser beaucoup d'enquêteurs
26:19 pour avoir la vérité.
26:21 La vérité, elle est là.
26:22 Il y a malheureusement une famille qui est quasiment décimée.
26:24 [Musique]

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