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  • 31/01/2023
Professeur à l’Université Paris Dauphine, Philippe Chalmin revient sur la hausse du prix du carburant liée au prix des matières premières : «Le pire est peut-être à venir, notamment pour les conducteurs de voitures diesel».

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Transcription
00:00 Il y a trois éléments qui jouent.
00:01 Il y a un premier élément, c'est le prix du baril.
00:04 Bon, ça on l'a vu, il a quand même augmenté,
00:07 puisqu'on était tombé relativement bas en décembre à 75, 77 dollars.
00:13 Là aujourd'hui, on est à 85 dollars, ça fait une hausse.
00:16 Il y a un deuxième facteur qui est quand même important,
00:18 c'est incontestablement la variation du dollar et de l'euro.
00:23 Ça, ça va plutôt dans le bon sens, mais ça pourrait ne pas durer,
00:27 parce que le dollar s'est un petit peu affaibli.
00:30 Je pense qu'il pourrait remonter un peu.
00:33 Et puis, il y a un troisième élément dont il faut tenir compte,
00:36 c'est l'impact de la situation sur le marché des produits pétroliers.
00:41 Et là, je dirais malheureusement que pour nous, le pire est peut-être à venir,
00:46 notamment pour les conducteurs de voitures au diesel,
00:50 puisqu'à partir du 5 février, c'est-à-dire le week-end prochain,
00:54 va entrer en vigueur un embargo sur les produits pétroliers en provenance de Russie.
01:00 Et il faut savoir que la moitié des importations de diesel en Europe proviennent de Russie.
01:06 Donc ce flux va s'arrêter, il va falloir aller acheter du diesel plus loin.
01:10 Et manifestement, je pense, c'est une des rares prévisions
01:15 que je pourrais presque faire et sur lequel je m'engagerais,
01:20 que le différentiel entre, mettons, le 100% 95 et le diesel,
01:25 en toute logique, au mois de février, il devrait augmenter.
01:28 [Musique]
01:32 [SILENCE]

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