Ça fait du clic sur les réseaux, la chronique de Félix Mathieu tous les jours dans les Vraies Voix. Retrouvez Les Vraies Voix avec Cécile de Ménibus et Philippe David du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio.
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00:00 Les vraies voix Sud Radio, ça fait du clic sur les réseaux sociaux.
00:04 Et en plus ça râle !
00:05 C'est une prise de position symbolique, Marisol Touraine ne mâche pas ses mots contre la réforme de retraite.
00:10 Oui, elle dit tout le mal qu'elle pense de cette réforme portée par le gouvernement.
00:14 C'est symbolique pour plusieurs raisons.
00:15 Ancienne ministre de France Hollande, elle a donc été dans le même gouvernement qu'Emmanuel Macron à l'époque.
00:19 Elle était aussi présente par exemple à sa réinvestiture comme président l'année dernière.
00:24 Marisol Touraine qui avait porté la précédente réforme des retraites en 2014 avec ses 43 années de cotisation dont la nouvelle réforme accélérerait l'entrée en vigueur à 2030.
00:33 C'est ce que rappelait Elisabeth Borne hier encore.
00:35 Non, ça n'est plus négociable la retraite à 64 ans et l'accélération de la réforme Touraine.
00:40 Voilà, Marisol Touraine, puisqu'on parle d'elle, qui était ce matin chez nos confrères de France Inter et elle a dénoncé ce qu'elle voit comme une réforme injuste.
00:48 Si elle n'est pas changée, cette loi va ou risque de renforcer la défiance dans le pays à un moment où, encore une fois, nous avons besoin de confiance.
00:58 Et mon message, c'est pour l'unité du pays, pour la cohésion nationale, nous avons besoin d'une loi qui rassemble et pas d'une loi qui risque de se transformer en passeport pour le populisme d'extrême droite.
01:13 Voilà, si jamais on n'avait pas compris que ça n'était pas sa loi, l'ancienne ministre PS des Affaires Sociales reproche aux mesures d'âge de pénaliser ceux qui ont commencé à travailler tôt,
01:23 alors que, selon elle, sa mesure sur la durée de cotisation en 2014, eh bien, ça touchait plutôt ceux qui avaient commencé à travailler plus tard après avoir fait des études.
01:31 Oui, Elisabeth Lévy, vous dolinez, hein.
01:33 Mais dolinez rapidement parce qu'on n'a pas le temps.
01:35 Elle a dû être agacée de penser qu'elle avait d'une certaine manière inspiré.
01:41 C'est un peu un copier de la suite de la réforme Touraine, mais si vous voulez, en plus, l'argument à la fin des fins des gens qui ne réfléchissent pas ou qui n'ont rien à dire, c'est l'extrême droite, il nous faut une loi qui rassemble.
01:56 Mais bien sûr, essaye donc de faire une réforme des retraites qui rassemblent et revient, on va se marier.
02:01 Et surtout, je pense que la question des extrêmes, là, ce n'est pas du tout le sujet, extrême gauche ou extrême droite, d'ailleurs.
02:07 Là, effectivement, le point, c'est de savoir est-ce que la réforme est juste ?
02:10 Et contrairement à ce qu'on croit, les Français ne sont pas plus bêtes qu'un ministre ou qu'un expert en la matière.
02:16 Il comprend les grandes évolutions, il comprend la situation et il n'a pas envie de se faire avoir.
02:21 C'est juste ça, en fait.
02:22 S'il n'a pas le sentiment de s'être fait avoir, quelle que soit sa situation, alors il acceptera la pilule.
02:27 Sinon, effectivement, il va se battre dans une forme radicale éventuellement.
02:30 Enfin, je vous rappelle, si vous voulez, que beaucoup de Français trouvent qu'ils payent énormément d'impôts,
02:34 énormément de prélèvements sociaux, énormément de ceci et de cela.
02:37 Si vous voulez, pour la collectivité, ils n'ont pas forcément l'impression de se faire avoir.
02:42 - Le mot de la fin ? - Non, pas de mot de la fin.
02:46 - Avec le mot de la fin, avec Elisabeth, il est toujours donné.
02:49 (Rires)
02:51 - Je suis trop bavarde, mais on ne peut pas.
02:53 - Quoi ? Quelqu'un aurait dit ça ? Oh non, ce n'est pas notre genre.
02:56 Je ne vais vous dire jamais.
02:57 - Non, non, je vais aller me repentir.
03:00 - Allez-vous repentir ? Mais pas trop loin, parce que dans un instant,
03:03 on revient avec le tour de table de l'actu des vraies voix.
03:06 Et là, vous allez pouvoir parler, ma chère Elisabeth Lévy.
03:08 - Oui, je vais le faire. - Pas trop quand même.
03:10 - Sur le tome. - Oui, c'est vrai.
03:12 - C'est comme ça que ça se fait. - Oui, attention, mesurez votre parole.