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  • 28/01/2023
Le suicide du jeune Lucas le 7 janvier dernier dans les Vosges avait provoqué une vive émotion. A l'issue de leur garde à vue, deux filles et deux garçons âgés de treize ans ont reconnu avoir proféré à plusieurs reprises des moqueries à l'encontre de leur camarade et seront donc jugés pour harcèlement ayant entraîné le suicide de la victime.

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Transcription
00:00 Le suicide du jeune Lucas le 7 janvier dernier dans les Vosges avait provoqué une vive émotion.
00:06 A l'issue de leur garde à vue, deux filles et deux garçons âgés de 13 ans ont reconnu
00:10 avoir proféré à plusieurs reprises des moqueries à l'encontre de leurs camarades
00:14 et seront donc jugés pour harcèlement ayant entraîné le suicide de la victime.
00:18 Si les enfants ne sont pas punis à hauteur des adultes, c'est que d'abord ils n'ont pas la majorité pénale
00:25 et qu'ils n'ont pas non plus la maturité émotionnelle, psychologique et voire neurologique
00:31 qui leur permettent de prendre suffisamment de recul sur leur conduite si on ne leur dit pas.
00:37 Donc ça va de soi qu'il ne faut pas condamner les enfants comme des adultes.
00:40 Depuis 2022, le harcèlement scolaire est reconnu comme un délit pénal
00:44 et peut être puni de 10 ans d'emprisonnement et 150 000 euros d'amende.
00:48 Pour les mineurs, c'est la moitié de la peine 5 ans. Encore une fois, ces peines sont théoriques.
00:53 On s'acheminera sans aucun doute, semble-t-il, compte tenu du faible âge de ces mineurs qui ont 13 ans,
01:01 vers plutôt des mesures de type socio-éducatif, voire des mesures de sanction éducative
01:07 avec l'obligation de suivre des stages, d'aller voir des médecins, un psychologue,
01:12 tout un panel qui est à la disposition du tribunal pour enfants.
01:15 Chaque année, près d'un enfant sur dix est victime de harcèlement scolaire.
01:19 [Musique]
01:24 [SILENCE]

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