VIDÉO - “Contrairement à ce qu’on sous-entend…” : Brigitte Macron dément une rumeur tenace - Vidéo Dailymotion

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00:00 déplacés beaucoup à la rencontre des Français, ils vous parlent de ces questions de pouvoir d'achat ?

00:03 Oui, même dans la rue, quand je promène Némo et qu'il m'interpelle en disant "c'est compliqué".

00:09 Ceux qui ont un travail disent "on travaille, on ne peut pas travailler davantage, comment on fait pour tous ces frais incompressibles ?"

00:15 Souvent ils commencent le mois avec entre 1000 et 1200 euros de frais incompressibles.

00:19 Donc comment faites-vous quand vous commencez le mois avec une fois qu'ils ont payé tout ce qu'ils ont à payer ?

00:24 Aussi le problème des parents qui sont plus âgés, qui ont des problèmes de santé.

00:28 Ils me parlent beaucoup de tout cela et on sent leur angoisse, la difficulté face à tous les frais qu'ils ont à supporter.

00:37 Donc oui, ils en parlent.

00:39 On sent leur angoisse, est-ce que vous les trouvez plus angoissés, plus inquiets qu'il y a quelques années,

00:44 qu'il y a cinq ans par exemple, lors de votre arrivée à l'Elysée ?

00:47 Oui, peut-être plus au début. Au début, peut-être qu'ils ne m'en parlaient pas, ils ne me connaissaient pas.

00:52 Maintenant, je suis rentrée un petit peu dans leur paysage.

00:56 Ils m'identifient, donc avec elle on peut y aller, on peut lui parler.

01:01 Donc ils me parlent très franchement, très franchement de ce qui va, de ce qui ne va pas.

01:05 Ils me disent aussi "mais on ne dit rien, mais on n'en pense pas moi".

01:07 J'entends toujours à peu près les mêmes phrases.

01:09 "Et dites à votre mari". Alors "dites à votre mari", ça veut dire ce qui va, mais ce qui ne va pas.

01:13 Et vous lui dites à votre mari ?

01:14 Toujours.

01:15 Toujours ?

01:15 Toujours.

01:16 Si vous ne voulez pas que je lui dise à mon mari, ne me le dites pas.

01:19 Parce que j'ai pris cette habitude.

01:22 Par contre je ne lui dis pas "Fais-ci, fais-ça" contrairement à ce qu'on sous-entend parfois.