INTERVIEW CHOIXPEAU : Tomer Sysley pour la série Vortex

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00:00 Pour moi, la réussite, c'est quand j'obtiens ce pour quoi je me bats.

00:05 Vortex.

00:11 Vortex, parfois on a de la chance sur des projets,

00:13 toutes les étoiles s'alignent et on sort du projet en se disant,

00:18 "Mais en fait, c'était chanmé, tout était bien,

00:20 les gens avec lesquels j'ai travaillé étaient bien,

00:22 le réel était bien, les producteurs étaient bien."

00:24 Ça fait vraiment partie des projets dont je suis particulièrement fier, vraiment.

00:29 Les larmes.

00:30 À quoi ça me fait penser des larmes ?

00:31 Je pleure beaucoup dans Vortex.

00:34 J'ai l'impression, de manière générale,

00:37 de passer de plus en plus de temps à pleurer dans les projets que j'accepte.

00:42 Je commence.

00:43 Les larmes, ça fait partie de ma vie.

00:44 Femme.

00:45 Ça me fait penser à ma femme, Sandra Cissel avec Le jamais perdument,

00:49 qui est la femme de ma vie.

00:51 La bogosité.

00:52 Alors, c'est agréable à entendre les compliments.

00:57 Et la réalité, c'est que j'accorde très peu d'intérêt.

01:00 Peut-être parce qu'on me le dit aussi,

01:02 mais la réalité, c'est que vraiment, ça n'a que très peu d'importance pour moi.

01:06 Enfance.

01:06 Il n'y a pas si longtemps que ça, enfance, ça m'aurait fait penser à mon enfance.

01:10 Aujourd'hui, ça me fait penser à mes enfants

01:14 et à leur enfance dont je suis en partie responsable.

01:18 J'espère que je fais le moins d'erreurs possible.

01:20 Réussite.

01:21 Il y a plusieurs réussites.

01:22 Pour moi, la réussite,

01:24 ça peut être l'envie de devenir acteur.

01:27 J'avais, moi, depuis que j'avais six ans,

01:29 et que j'ai fini par réussir à obtenir.

01:31 Comme éviter à un de mes enfants de tomber dans le piège de je ne sais pas,

01:36 telle ou telle chose.

01:38 Finir par réussir à faire passer cette valeur-là.

01:40 Oh, Balthazar.

01:42 Balthazar, beaucoup de travail, pas mal de succès,

01:45 et surtout, une certaine fierté à avoir réussi à rendre ce personnage

01:51 aussi complexe et aussi sympathique que je pense qu'il est.

01:54 Oh, la scène.

01:56 La différence entre jouer pour une caméra

01:59 et jouer quand on est sur un plateau de théâtre,

02:04 que ce soit en stand-up ou dans une pièce de théâtre,

02:06 et ça, ça avait très bien été expliqué par Marlon Brando,

02:09 sur un plateau, il faut montrer à quoi on pense.

02:12 Dans une caméra, il suffit de le penser.

02:14 *clap*

02:14 *musique*

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