Réforme des retraites. Carton plein pour le premier meeting de la gauche
  • l’année dernière
La gauche a présenté un front uni pour se lancer mardi, dans la bataille des retraites en tenant un premier meeting à Paris.

A l'initiative du journal « Fakir » de François Ruffin et du média écologiste « Reporterre », toute la gauche s'est rassemblée pour se lancer dans la bataille des retraites pour un premier meeting parisien. dans la dans la salle Olympe de Gouge à Paris.

Un millier de personnes se sont réunies dans cette salle pleine à craquer où les militants et les différentes personnalités politique ont chanté en coeur une reprise du célèbre tube « I will survive » : « Nous on veut vivre, pas juste survivre, la retraite à 60 ans, bosser mieux et moins longtemps! ».
Fabien Roussel (PCF), Boris Vallaud (PS), Marine Tondelier (EELV) et les autres responsables politiques de la Nupes s'apprêtent à prendre la parole, quand le visage d'Elisabeth Borne, sur le point d'annoncer un recul de l'âge de départ à 64 ans, apparaît à l'écran. La foule la hue copieusement.

A la tribune, François Ruffin reprend une Elisabeth Borne venue "délivrer une peine derrière son pupitre: deux ans de plus pour les caristes, camionneurs, femmes de ménage".
"Vous savez , la retraite, c'est magnifique, c'est un droit au bonheur mais encore faut-il y arriver en bonne santé », s'indigne-t-il.
« On sait qu'un français sur quatre à 60 ans n'est ni en retraite, ni en emploi car il a le dos épuisé ou le cerveau épuisé et ce ne sont pas des choses qui risquent d'arriver à un banquier de l'Elysée ou aux conseillers de Mc Kinsey », explique le député de la Somme.

« On a la possibilité de gagner car toute la stratégie du gouvernement c'est d'expliquer qu'ils sont déterminés et qu'ils iront jusqu'au bout quoi qu'il arrive. Et bien nous sommes convaincus que nous pouvons gagner si nous restons unis », souligne Ian Brossat, le maire-adjoint communiste de Paris.

L'ensemble de la gauche, des communistes à la France Insoumise en passant par les socialistes et les écologistes, a d'ores et déjà appelé à rallier la première journée de mobilisation syndicale contre la réforme des retraites, le jeudi 19 janvier.

Durant le meeting, les temps de parole sont strictement limités à sept minutes car les orateurs et les partis de gauche sont nombreux.

La cheffe des députés insoumis Mathilde Panot mise sur les affects, évoquant "l'énergie plus réjouissante" dans la foule que "la grise mine d'Elisabeth Borne".

La patronne des Verts Marine Tondelier promet, elle, une "Assemblée nationale transformée en ZAD" (zone à défendre) et une "rue où le 49.3 n'existe pas".

Auparavant, une aide à domicile, un manutentionnaire, un employé à l'Office national des forêts et un conseiller de vente à Leroy Merlin ont chacun à leur tour, expliquer les dangers de cette réforme des retraites.
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