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Choix de Pitau, nouvel état d'esprit et nouvelle ère : à la veille de la seconde partie de saison, le président du MHSC Laurent Nicollin s'explique. A travers la préparation, avez-vous ressenti les prémices des changements apportés à la trêve ? J'ai vu des choses, mais seuls les matchs et la compétition peuvent confirmer ou non la situation. On ressent un autre état d'esprit. On est dans la lignée de ce qu'on avait demandé à Romain quand il a repris l'équipe. On a vu des gens qui travaillaient, qui chiaient un peu. Cela fait un moment que je n'ai pas vu trois entraînements quotidiens. Même avec une meilleure équipe sur le papier, si on ne répond pas physiquement et qu'on ne tient pas le rythme, on ne peut pas être bon. Il ne suffit pas de jouer au football, mais nous avons une équipe de qualité. Vous avez l'impression d'entrer dans une nouvelle ère ? Nous entrons dans une nouvelle ère, avec un nouvel entraîneur, un staff amélioré et plus impliqué. On espère retrouver du sourire, des résultats et un lieu plus adapté pour un club comme le nôtre. J'espère que nous entrons dans une nouvelle période où nous aurons un peu plus de sérénité, où nous pourrons être à nouveau appréciés, où les gens nous donneront la force de gagner des matchs. On veut trouver une équipe avec un visage plus agréable à voir, avec moins de stress les jours de match et que cela se traduise au classement. Pourquoi avoir choisi Romain Pitau au poste d'entraîneur ? Son profil est proche de Michel . S'ils n'ont pas la même personnalité, leur fonctionnement et leur discours sont proches. Il y a plus d'échanges, plus de discussions avec moi, avec Michel ou Bruno On a critiqué le calendrier de cette Coupe du monde, moi le premier, mais cette trêve a permis de couper et de repartir sur de nouvelles bases. Comment avez-vous choisi Frédéric Mendy ? Romain a voulu renforcer le staff, avec un assistant supplémentaire, et a proposé le nom de Fred, qui a dit banco immédiatement. Ça tombe bien : Fred apporte un autre regard, une fraîcheur, et booste tout le monde, notamment Pascal Baills. Chacun est à sa place. Quelles sont les clés pour redevenir compétitif et retrouver l'élan que vous aviez avant décembre 2021 ? Pendant un mois ou deux, il faut prendre des points pour gagner en confiance et créer un écart avec les quatre relégués. Dans un deuxième temps, on peut travailler pour aller le plus haut possible. Je suis le premier à ne pas accorder beaucoup d'importance aux matches amicaux, mais les victoires devant Rodez et Toulouse font beaucoup de bien au moral. Les joueurs avaient besoin de se rassurer et de se prouver qu'ils pouvaient gagner à nouveau. En nommant des techniciens, au club depuis longtemps, avez-vous envie de retrouver votre identité ? Nous avons besoin de retrouver la sérénité et de nous sentir soutenus. Il y a eu Dall'Oglio bashing,