Péroudeux morts dans les manifestations contre le nouveau président
- il y a 2 ans
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Des manifestants protestent contre l'arrivée au pouvoir de la nouvelle présidente Dina Boluarte à Lima, au Pérou, samedi Deux personnes sont mortes et au moins cinq personnes ont été blessées dimanche lors de manifestations croissantes contre la présidente du Pérou, Dina Boluarte, après le coup d'État raté et l'arrestation de l'ancien président Pedro Castillo. Agence France-Presse Signe de la tension croissante: Une session au Congrès sur la situation dans le pays a été suspendue après des incidents.Les images publiées sur les réseaux sociaux montrent un homme en frappant un autre dans une allée de l'hémicycle, puis une bousculade au centre, sans qu'il soit possible de connaître la cause.La session a toujours été suspendue dimanche au début de la soirée. Les manifestations se sont multipliées à travers le pays, en particulier dans les villes du Nord et dans les Andes.Des milliers de personnes se sont mobilisées dans les rues de Cajamarca, Arequipa, Tacna, Andahuaylas, Cusco et Puno, exigeant la libération de l'ancien chef d'État et de nouvelles élections et appelant à une grève nationale. «Nous regrettons la mort de deux personnes et de plusieurs blessures dans les affrontements.J'exhorte la population à rester calme », a déclaré le ministre de l'Intérieur, César Cervantes, à RPP Radio, peu de temps après un premier rapport de police d'un mort - une adolescente - et cinq blessés. «La vie d'aucun péruvien ne mérite d'être sacrifié pour des intérêts politiques.Je réitère mon appel au dialogue et le renoncement à la violence », a lancé le président sur Twitter. "Rats corrompus" La veille, les affrontements à Andahuaylas avaient entraîné un bilan de 20 blessés .La violence a repris dimanche avec des gaz lacrymogènes tirés par la police et les roches lancées sur des manifestants. Des renforts de la police anti-émeute devaient être avionnés pour contenir les manifestations, ont dit la police. Andahuaylas, situé dans la région d'Apurimac, est la région d'origine de Mme Boluarte, décrite comme «perfide» par les partisans de l'ex-président déchu. Le poste de police de Huancabamba, une ville d'Apurimac, a été incendié, selon RPP Radio. À Lima, entre 1 000 et 2 000 personnes ont démontré devant le Congrès en criant "Castillo que vous n'êtes pas seul, les gens vous soutiennent" et agitant des signes accusant "Dina et le Congrès" d'être "rats corrompus". Ils ont été dispersés avecgaz lacrymogène tôt le dimanche soir. Lima a toujours tourné le dos à M. Castillo, un professeur rural et un chef du syndicat déconnecté des élites, alors qu'il était soutenu par les régions andines depuis les élections de 2021. Les syndicats agraires et les organisations sociales paysannes et autochtones dimanche ont appelé dimanche à une "grève indéfinie" de mardi, rejetant le Congrès et exigeant les premières élec
Des manifestants protestent contre l'arrivée au pouvoir de la nouvelle présidente Dina Boluarte à Lima, au Pérou, samedi Deux personnes sont mortes et au moins cinq personnes ont été blessées dimanche lors de manifestations croissantes contre la présidente du Pérou, Dina Boluarte, après le coup d'État raté et l'arrestation de l'ancien président Pedro Castillo. Agence France-Presse Signe de la tension croissante: Une session au Congrès sur la situation dans le pays a été suspendue après des incidents.Les images publiées sur les réseaux sociaux montrent un homme en frappant un autre dans une allée de l'hémicycle, puis une bousculade au centre, sans qu'il soit possible de connaître la cause.La session a toujours été suspendue dimanche au début de la soirée. Les manifestations se sont multipliées à travers le pays, en particulier dans les villes du Nord et dans les Andes.Des milliers de personnes se sont mobilisées dans les rues de Cajamarca, Arequipa, Tacna, Andahuaylas, Cusco et Puno, exigeant la libération de l'ancien chef d'État et de nouvelles élections et appelant à une grève nationale. «Nous regrettons la mort de deux personnes et de plusieurs blessures dans les affrontements.J'exhorte la population à rester calme », a déclaré le ministre de l'Intérieur, César Cervantes, à RPP Radio, peu de temps après un premier rapport de police d'un mort - une adolescente - et cinq blessés. «La vie d'aucun péruvien ne mérite d'être sacrifié pour des intérêts politiques.Je réitère mon appel au dialogue et le renoncement à la violence », a lancé le président sur Twitter. "Rats corrompus" La veille, les affrontements à Andahuaylas avaient entraîné un bilan de 20 blessés .La violence a repris dimanche avec des gaz lacrymogènes tirés par la police et les roches lancées sur des manifestants. Des renforts de la police anti-émeute devaient être avionnés pour contenir les manifestations, ont dit la police. Andahuaylas, situé dans la région d'Apurimac, est la région d'origine de Mme Boluarte, décrite comme «perfide» par les partisans de l'ex-président déchu. Le poste de police de Huancabamba, une ville d'Apurimac, a été incendié, selon RPP Radio. À Lima, entre 1 000 et 2 000 personnes ont démontré devant le Congrès en criant "Castillo que vous n'êtes pas seul, les gens vous soutiennent" et agitant des signes accusant "Dina et le Congrès" d'être "rats corrompus". Ils ont été dispersés avecgaz lacrymogène tôt le dimanche soir. Lima a toujours tourné le dos à M. Castillo, un professeur rural et un chef du syndicat déconnecté des élites, alors qu'il était soutenu par les régions andines depuis les élections de 2021. Les syndicats agraires et les organisations sociales paysannes et autochtones dimanche ont appelé dimanche à une "grève indéfinie" de mardi, rejetant le Congrès et exigeant les premières élec