À Kiev, Hugo Bachega de la BBC se met à l’abri en plein direct
- il y a 2 ans
UKRAINE - Il s’interrompt, regarde vers le ciel, puis court se réfugier. En plein direct, Hugo Bachega, correspondant de la BBC à Kiev, a été contraint de se mettre à l’abri ce lundi 10 octobre, alors que des missiles russes s’abattaient sur Kiev derrière lui.
À 8 h 18, heure locale, le correspondant de la BBC était en duplex depuis un toit situé devant le monastère Saint-Michel, emblématique de la ville avec son dôme doré, raconte la BBC. Le journaliste revient sur l’explosion du Pont de Crimée ce week-end et explique que cet évènement va sans doute déclencher une réponse forte du Kremlin, qui réunit son conseil de sécurité ce lundi.
Il poursuit : « Nous avons vu hier dans une zone résidentielle de la ville de Zaporijia, la ville du sud du pays, très proche des lignes de front, a été touchée. Plus d’une douzaine… ». Puis soudain, il s’arrête au son d’une roquette qui retentit dans le ciel.
Rapidement, la séquence est coupée et revient en plateau. La présentatrice Sally Bundock, visiblement choquée, explique aux téléspectateurs que Bachega, « pour des raisons évidentes, s’est mis à l’abri à ce moment-là ». « Hugo et l’équipe de tournage se sont mis à l’abri », a confirmé peu après la chaîne britannique sur son site. La BBC assure également que toute l’équipe de tournage se porte bien.
Il n’a pas été possible de déterminer immédiatement si le bruit provenait d’un missile ou d’un avion à réaction. Le correspondant était en reportage lorsque « plusieurs » explosions ont secoué le centre-ville de Kiev, a encore indiqué la BBC.
Une attaque « assez choquante », a déclaré le journaliste alors que le missile a touché un endroit « très proche de notre hôtel, ici dans le centre-ville ». Hugo Bachega décrit le calme dans la capitale ces derniers jours qui rend ces bombardements encore plus surprenants : « Il y avait un sentiment d’étrange normalité ici à Kiev, car c’était une ville qui n’avait pas été attaquée depuis un certain temps, les lignes de front sont assez éloignées de la capitale. »
La capitale ukrainienne a été touchée par de multiples frappes ce lundi matin qui ont fait au moins 5 morts et 12 blessés, selon la police ukrainienne. Outre la capitale, des frappes ont notamment été rapportées à Lviv, dans l’Ouest, très loin de la ligne de front, ainsi qu’à Dnipro (centre) et Zaporijjia (sud). « Ils essayent de nous détruire tous, de nous effacer de la surface de la terre », a réagi le président ukrainien Zelensky sur les réseaux sociaux, appelant la population à rester à l’abri.
À 8 h 18, heure locale, le correspondant de la BBC était en duplex depuis un toit situé devant le monastère Saint-Michel, emblématique de la ville avec son dôme doré, raconte la BBC. Le journaliste revient sur l’explosion du Pont de Crimée ce week-end et explique que cet évènement va sans doute déclencher une réponse forte du Kremlin, qui réunit son conseil de sécurité ce lundi.
Il poursuit : « Nous avons vu hier dans une zone résidentielle de la ville de Zaporijia, la ville du sud du pays, très proche des lignes de front, a été touchée. Plus d’une douzaine… ». Puis soudain, il s’arrête au son d’une roquette qui retentit dans le ciel.
Rapidement, la séquence est coupée et revient en plateau. La présentatrice Sally Bundock, visiblement choquée, explique aux téléspectateurs que Bachega, « pour des raisons évidentes, s’est mis à l’abri à ce moment-là ». « Hugo et l’équipe de tournage se sont mis à l’abri », a confirmé peu après la chaîne britannique sur son site. La BBC assure également que toute l’équipe de tournage se porte bien.
Il n’a pas été possible de déterminer immédiatement si le bruit provenait d’un missile ou d’un avion à réaction. Le correspondant était en reportage lorsque « plusieurs » explosions ont secoué le centre-ville de Kiev, a encore indiqué la BBC.
Une attaque « assez choquante », a déclaré le journaliste alors que le missile a touché un endroit « très proche de notre hôtel, ici dans le centre-ville ». Hugo Bachega décrit le calme dans la capitale ces derniers jours qui rend ces bombardements encore plus surprenants : « Il y avait un sentiment d’étrange normalité ici à Kiev, car c’était une ville qui n’avait pas été attaquée depuis un certain temps, les lignes de front sont assez éloignées de la capitale. »
La capitale ukrainienne a été touchée par de multiples frappes ce lundi matin qui ont fait au moins 5 morts et 12 blessés, selon la police ukrainienne. Outre la capitale, des frappes ont notamment été rapportées à Lviv, dans l’Ouest, très loin de la ligne de front, ainsi qu’à Dnipro (centre) et Zaporijjia (sud). « Ils essayent de nous détruire tous, de nous effacer de la surface de la terre », a réagi le président ukrainien Zelensky sur les réseaux sociaux, appelant la population à rester à l’abri.