Surpêche 4/6

  • il y a 15 ans
Et il n'est jamais trop tard pour vraiment considérer les souffrances multiples (et longues) infligées à ces êtres (en fait...) ultra-sensibles !

Notez que je ne ferai pas le détail sur les diverses façons (approximatives) de tuer les poissons : transports, asphyxie, écrasés, étouffés, choc thermique, hémorragie, électrocution, frappé, dépecés et coupés vivants (et conscients de leur souffrance), etc.

LES FERMES D'ELEVAGE (présentées à tort comme solution) :
Ces élevages pratiquent l'entassement maximal, et la promiscuité engendre frustration, stress, agressivité (morsures et blessures), et maladies. Les fermes peuvent regrouper entre 50 000 et 500 000 poissons.
Il faut imaginer l'équivalent de 6 à 8 gros saumons (par exemple) de 3 kilos passant leur vie dans un espace d'un mètre cube (ou bien un poisson de 60 cm évoluant dans une baignoire), alors que, libres, ils migreraient par milliers de kilomètres des rivières où ils sont éclos jusqu'à l'océan...
Les truites sont encore plus concentrées, souvent dans des citernes, à des densités de 30 à 60 kg/m3, soit au pire l'équivalent de 27 truites d'une taille de 30 cm dans une baignoire !

Comme pour tout élevage intensif, celui-ci conduit à de grosses probabilités de maladies. Le stress s’associe à des septicémies, s’ajoute à des infections de la peau ou des maladies, pendant que l'entassement peut causer des maladies bactériennes ou bien des nécroses pancréatiques infectieuses.
L'accroissement prévu des tailles des cages (aussi saturées) devrait encore augmenter les risques. Les affections bactériennes ou virales peuvent en outre contaminer également les populations sauvages. Les poissons et les cages sont désinfectés à l’aide de produits très agressifs comme le chlore, les affections sont contrôlées grâce entre autre au formol (!) et des antibiotiques. […]

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