La découverte de la Civilisation d'Ougarit
- il y a 2 ans
La ville d’Ougarit fut une cité du Proche-Orient dont les ruines se trouvent actuellement en Syrie, qui a connu son âge d’or au cours du IIe millénaire av. J.-C. Cette ville fut un véritable carrefour commercial, en relation avec la culture de Chypre, de la Crète des Minoens, mais aussi avec les puissants Empires hittite et égyptien.
Bien avant la découverte du site archéologique, nous possédions des textes qui mentionnaient la cité dans des tablettes cunéiformes datées de 1800 av. J.-C. et retrouvées dans la ville d’Ebla, un site proche en Syrie. La découverte du site archéologique est un pur hasard: en 1928 un paysan fait la découverte d’une tombe en pierre et va alerter les autorités archéologiques françaises – à l’époque la Syrie était un protectorat français. Ce sont les archéologues Schæffer et Dussaud qui vont entreprendre la campagne de fouilles du secteur et des alentours et qui vont finalement mettre au jour les ruines de la cité d’Ougarit dans la région de Ras Shamra. C’est encore aujourd’hui le plus important site archéologique de la région. Les fouilles sont toujours menées par des équipes d’archéologues franco-syriennes malgré les nombreuses difficultés dues aux troubles poli- tiques de la région. Actuellement, le site est livré au pillage et fait partie des sites archéologiques en péril et menacés de destruction.
Les découvertes ont permis de mettre au jour, en plus de la cité d’Ougarit, toute une région sous influence de la cité mère ; ce pays sera nommé par analogie le royaume d’Ougarit.
La découverte de nombreuses tablettes d’écriture sur le site apporta de nombreux éclairages sur la période de l’Antiquité dans la région et notamment sur la culture cananéenne, ancêtre ou inspiratrice des Hébreux et des Phéniciens.
L’usage de plusieurs langues de l’époque traduit une civilisation cosmopolite s’enrichissant des nombreux échanges culturels, ce qui est également le cas de l’architecture avec les somptueux palais retrouvés sur les différents sites du royaume d’Ougarit; c’est une architecture contemporaine de la culture minoenne de l’île de Crète connue pour ses gigantesques palais.
#annunaki #sumer #gilgamesh #janus
Bien avant la découverte du site archéologique, nous possédions des textes qui mentionnaient la cité dans des tablettes cunéiformes datées de 1800 av. J.-C. et retrouvées dans la ville d’Ebla, un site proche en Syrie. La découverte du site archéologique est un pur hasard: en 1928 un paysan fait la découverte d’une tombe en pierre et va alerter les autorités archéologiques françaises – à l’époque la Syrie était un protectorat français. Ce sont les archéologues Schæffer et Dussaud qui vont entreprendre la campagne de fouilles du secteur et des alentours et qui vont finalement mettre au jour les ruines de la cité d’Ougarit dans la région de Ras Shamra. C’est encore aujourd’hui le plus important site archéologique de la région. Les fouilles sont toujours menées par des équipes d’archéologues franco-syriennes malgré les nombreuses difficultés dues aux troubles poli- tiques de la région. Actuellement, le site est livré au pillage et fait partie des sites archéologiques en péril et menacés de destruction.
Les découvertes ont permis de mettre au jour, en plus de la cité d’Ougarit, toute une région sous influence de la cité mère ; ce pays sera nommé par analogie le royaume d’Ougarit.
La découverte de nombreuses tablettes d’écriture sur le site apporta de nombreux éclairages sur la période de l’Antiquité dans la région et notamment sur la culture cananéenne, ancêtre ou inspiratrice des Hébreux et des Phéniciens.
L’usage de plusieurs langues de l’époque traduit une civilisation cosmopolite s’enrichissant des nombreux échanges culturels, ce qui est également le cas de l’architecture avec les somptueux palais retrouvés sur les différents sites du royaume d’Ougarit; c’est une architecture contemporaine de la culture minoenne de l’île de Crète connue pour ses gigantesques palais.
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