Poutine menace de dépouiller l'Ukraine du "statut d'État" et compare les sanctions à une "déclaratio

  • il y a 2 ans
Samedi, le président russe a mis en garde l'Occident contre toute tentative d'établir une zone d'exclusion aérienne au-dessus de l'Ukraine, une mesure sur laquelle Kiev a insisté.
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Samedi, le président russe a mis en garde l'Occident contre toute tentative d'établir une zone d'exclusion aérienne au-dessus de l'Ukraine, une mesure sur laquelle Kiev a insisté.

Au onzième jour de l'invasion de dimanche, les troupes russes ont continué d'exercer des pressions sur le sud de l'Ukraine et Kiev, le président Vladimir Poutine menaçant de dépouiller le pays de son "statut d'État" et alignant les sanctions internationales contre la Russie sur une "déclaration de guerre". "Par rapport à.

En particulier, le président russe a averti samedi que l'Ukraine pourrait perdre son « statut d'État » si elle continuait de refuser de se plier aux exigences de la Russie. Moscou a réclamé le statut "neutre et dénucléarisé" de l'Ukraine et sa démilitarisation, ce que Kiev, qui cherche à rejoindre l'Union européenne et l'OTAN, juge inacceptable.

Les autorités ukrainiennes "doivent comprendre que si elles continuent à faire ce qu'elles font, elles remettent en question l'avenir de l'État ukrainien. Si cela se produit, elles en assumeront l'entière responsabilité", a déclaré Vladimir Poutine lors d'une conférence tenue samedi avec des employés d'Aeroflot.

Sanctions similaires à "déclarer la guerre"

Alors que les sanctions ne cessent de se multiplier, du côté du pays et des entreprises, le maître du Kremlin dénonce ce qu'il qualifie de "semblable à une déclaration de guerre".

"Ces sanctions imposées s'apparentent à une déclaration de guerre", a déclaré Vladimir Poutine. "Mais Dieu merci, nous n'en sommes pas encore là", a-t-il ajouté.

Vladimir Poutine, cependant, a mis en garde l'Occident contre toute tentative d'établir une zone d'exclusion aérienne au-dessus de l'Ukraine, une mesure sur laquelle Kiev a insisté mais que l'OTAN a refusé de prendre, de peur qu'elle ne tombe en confrontation directe avec la Russie.

Vladimir Poutine a averti que Moscou considérerait la création de la zone d'exclusion comme "une participation au conflit armé de n'importe quel pays" et que son territoire serait utilisé "pour constituer une menace pour nos soldats".

Un troisième cycle de pourparlers avec les Russes doit avoir lieu lundi, selon les autorités ukrainiennes, mais les chances de progrès semblent minces.

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