Lait, porc, œufs... Quels produits seront touchés par la guerre en Ukraine ?
- il y a 2 ans
Déclassifié - Le conflit en Ukraine perturbe les marchés mondiaux de l'alimentation, du pétrole et du gaz. Quelles sont les conséquences de l'alimentation française ?
#Lait #porc #œufs
Déclassifié - Le conflit en Ukraine perturbe les marchés mondiaux de l'alimentation, du pétrole et du gaz. Quelles sont les conséquences de l'alimentation française ?
Bien qu'à des milliers de kilomètres de notre frontière, la guerre en Ukraine dure depuis plus de deux semaines, et le conflit pourrait avoir un impact sur les prix de nombreux biens de consommation achetés par les Français.
L'Ukraine et le sud-ouest de la Russie sont en effet les principaux producteurs alimentaires mondiaux. Ces deux pays représentent notamment le tiers des exportations mondiales de blé tendre. En conséquence, les prix du blé américain ont atteint de nouveaux sommets mardi, toujours en raison de l'incertitude de l'offre en Russie et en Ukraine. Le blé tendre rouge d'hiver (SRW) pour livraison en mai a bondi à 13,6350 $ le boisseau, bien au-dessus du sommet précédent de vendredi de 13,4000 $.
Lisez aussi Gaz, essence, céréales... Comment la guerre d'Ukraine affectera-t-elle les prix ?
La Russie est aussi de loin le principal fournisseur de gaz de l'Europe, représentant 40 % de ses importations totales, et la France 20 %. Les prix du gaz naturel ont augmenté de 147% depuis le début de l'année, alors même que le risque d'un embargo européen contre la Russie s'est atténué, alors même que les prix du gaz ont chuté mardi.
Les prix du diesel ont augmenté de 14 cents au cours de la semaine, selon les données officielles publiées lundi. "En 2020, la France a importé 25 millions de tonnes de gazole, dont un quart de gazole russe, soit environ 6 millions de tonnes. Le président de l'Ufip Olivier Gantois (ex-Union de l'industrie française du pétrole).
Les fluctuations des prix des céréales, du gaz et du pétrole peuvent avoir un impact direct sur les éleveurs et les industriels, et in fine sur les prix proposés aux consommateurs. "Avant même le début du conflit, nous prévoyions un taux d'inflation moyen de 3% pour tous les prix des biens de consommation, notamment en raison de la hausse des prix des transports, du gaz et de l'électricité, mais aussi des prix des matières premières en raison d'une météo volatile.
#Lait #porc #œufs
Déclassifié - Le conflit en Ukraine perturbe les marchés mondiaux de l'alimentation, du pétrole et du gaz. Quelles sont les conséquences de l'alimentation française ?
Bien qu'à des milliers de kilomètres de notre frontière, la guerre en Ukraine dure depuis plus de deux semaines, et le conflit pourrait avoir un impact sur les prix de nombreux biens de consommation achetés par les Français.
L'Ukraine et le sud-ouest de la Russie sont en effet les principaux producteurs alimentaires mondiaux. Ces deux pays représentent notamment le tiers des exportations mondiales de blé tendre. En conséquence, les prix du blé américain ont atteint de nouveaux sommets mardi, toujours en raison de l'incertitude de l'offre en Russie et en Ukraine. Le blé tendre rouge d'hiver (SRW) pour livraison en mai a bondi à 13,6350 $ le boisseau, bien au-dessus du sommet précédent de vendredi de 13,4000 $.
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La Russie est aussi de loin le principal fournisseur de gaz de l'Europe, représentant 40 % de ses importations totales, et la France 20 %. Les prix du gaz naturel ont augmenté de 147% depuis le début de l'année, alors même que le risque d'un embargo européen contre la Russie s'est atténué, alors même que les prix du gaz ont chuté mardi.
Les prix du diesel ont augmenté de 14 cents au cours de la semaine, selon les données officielles publiées lundi. "En 2020, la France a importé 25 millions de tonnes de gazole, dont un quart de gazole russe, soit environ 6 millions de tonnes. Le président de l'Ufip Olivier Gantois (ex-Union de l'industrie française du pétrole).
Les fluctuations des prix des céréales, du gaz et du pétrole peuvent avoir un impact direct sur les éleveurs et les industriels, et in fine sur les prix proposés aux consommateurs. "Avant même le début du conflit, nous prévoyions un taux d'inflation moyen de 3% pour tous les prix des biens de consommation, notamment en raison de la hausse des prix des transports, du gaz et de l'électricité, mais aussi des prix des matières premières en raison d'une météo volatile.