Valérie Pécresse et le poison du Président "Ali Juppé" en 2022
- il y a 2 ans
Comme Alain Juppé en 2017, Valérie Pécresse voit sa campagne comme la cible d'une opération manipulatrice d'extrême droite sur les réseaux sociaux.
#ValériePécresse #poisonPrésident #Ali #Juppé #2022
Politique - on prend (presque) la même chose et on recommence. Les pires ficelles de 2017 refont surface pour cette campagne présidentielle de 2022. Parmi elles, la cyber diffamation a été cette fois prise au sérieux par le camp du candidat Éric Zemmour, qui a débauche un expert en la matière du RN : Identité Damien Rieu.
Ce dernier s'est récemment vanté d'avoir été aux manettes des opérations "Ali Jupe", "Faried Fillon" ou encore "Bilal Harmon", qui ont fait chier la dernière campagne présidentielle. Le HuffPost a étudié en détail le mouvement numérique (ici ou ici), et fait la lumière sur les vieilles méthodes de l'extrême droite. Alors dans le contexte de concurrence électorale de droite, il n'est pas surprenant de voir le même Damien Rieu remettre le couvert, cette fois pour discréditer le camp de Valérie Pécresse).
"Droit islamique"
Cible à la première personne, l'un des bras droits du candidat LR, Patrick Karam. Sur les réseaux sociaux, le vice-président de la région Ile-de-France fait l'objet d'une campagne de diffamation contre le mouvement "droite islamique" mené par le porte-parole de l'identité de la génération précédente.
Dans une vidéo, Patrick Karam est accusé d'être complaisant face à l'islamisme. Sur quelle base? Une vidéo montre des responsables appelant le public à "applaudir" Mohamed Hennich lors d'une fête religieuse en 2015. Pourtant, ce dernier, ancien directeur de la mosquée de Pantin, a rediffusé en 2020 une vidéo impliquant un proche d'un des élèves de Samuel Patty, alors participer à l'évasion a coûté la vie à l'enseignant. Patrick Karam a condamné la manipulation et rappelé que Mohammed Hennich était un interlocuteur privilégié des pouvoirs publics en 2015. "Personne n'aurait pu deviner à quoi ressemblerait Mohammed Hennich en 2015. Pas même l'Etat d'Israël puisque Mohammed Hennich a été accueilli sur son sol en 2012", implore-t-il au Parisien.
Patrick Karam, l’arroseur arrosé
Lors d’une conférence de presse organisée mercredi 2 février au QG de Valérie Pécresse, Patrick Karam, qui se dit victime d’un tombereau d’insultes venant des réseaux sociaux, a annoncé avoir demandé à l’avocat Thibault de Montbrial de porter plainte pour diffamation et cyberharcèlement. Ironie de l’histoire, l’élu francilien, qui soutenait Nicolas Sarkozy lors de la primaire de 2016, n’hésitait pas à entretenir le soupçon sur les liens supposés (en réalité fantasmés) entre Alain Juppé et l’islam politique.
Dans une tribune publiée dans Atlantico, Patrick Karam accusait l’ancien maire de Bordeaux de s’être compromis avec les Frères musulmans en reprenant des phrases hors de leur contexte et en manipulant la chronologie de
#ValériePécresse #poisonPrésident #Ali #Juppé #2022
Politique - on prend (presque) la même chose et on recommence. Les pires ficelles de 2017 refont surface pour cette campagne présidentielle de 2022. Parmi elles, la cyber diffamation a été cette fois prise au sérieux par le camp du candidat Éric Zemmour, qui a débauche un expert en la matière du RN : Identité Damien Rieu.
Ce dernier s'est récemment vanté d'avoir été aux manettes des opérations "Ali Jupe", "Faried Fillon" ou encore "Bilal Harmon", qui ont fait chier la dernière campagne présidentielle. Le HuffPost a étudié en détail le mouvement numérique (ici ou ici), et fait la lumière sur les vieilles méthodes de l'extrême droite. Alors dans le contexte de concurrence électorale de droite, il n'est pas surprenant de voir le même Damien Rieu remettre le couvert, cette fois pour discréditer le camp de Valérie Pécresse).
"Droit islamique"
Cible à la première personne, l'un des bras droits du candidat LR, Patrick Karam. Sur les réseaux sociaux, le vice-président de la région Ile-de-France fait l'objet d'une campagne de diffamation contre le mouvement "droite islamique" mené par le porte-parole de l'identité de la génération précédente.
Dans une vidéo, Patrick Karam est accusé d'être complaisant face à l'islamisme. Sur quelle base? Une vidéo montre des responsables appelant le public à "applaudir" Mohamed Hennich lors d'une fête religieuse en 2015. Pourtant, ce dernier, ancien directeur de la mosquée de Pantin, a rediffusé en 2020 une vidéo impliquant un proche d'un des élèves de Samuel Patty, alors participer à l'évasion a coûté la vie à l'enseignant. Patrick Karam a condamné la manipulation et rappelé que Mohammed Hennich était un interlocuteur privilégié des pouvoirs publics en 2015. "Personne n'aurait pu deviner à quoi ressemblerait Mohammed Hennich en 2015. Pas même l'Etat d'Israël puisque Mohammed Hennich a été accueilli sur son sol en 2012", implore-t-il au Parisien.
Patrick Karam, l’arroseur arrosé
Lors d’une conférence de presse organisée mercredi 2 février au QG de Valérie Pécresse, Patrick Karam, qui se dit victime d’un tombereau d’insultes venant des réseaux sociaux, a annoncé avoir demandé à l’avocat Thibault de Montbrial de porter plainte pour diffamation et cyberharcèlement. Ironie de l’histoire, l’élu francilien, qui soutenait Nicolas Sarkozy lors de la primaire de 2016, n’hésitait pas à entretenir le soupçon sur les liens supposés (en réalité fantasmés) entre Alain Juppé et l’islam politique.
Dans une tribune publiée dans Atlantico, Patrick Karam accusait l’ancien maire de Bordeaux de s’être compromis avec les Frères musulmans en reprenant des phrases hors de leur contexte et en manipulant la chronologie de