Le député Thierry Soler inculpé de cinq nouveaux délits

  • il y a 2 ans
L'élu LREM des Hauts-de-Seine, conseiller d'Emmanuel Macron, est notamment soupçonné d'avoir utilisé une partie des dépenses de son mandat à des fins personnelles entre 2012 et 2019.

#Ledéputé #ThierrySoler #inculpécinq #nouveauxdélits

L'élu LREM des Hauts-de-Seine, conseiller d'Emmanuel Macron, est notamment soupçonné d'avoir utilisé une partie des dépenses de son mandat à des fins personnelles entre 2012 et 2019.

Thierry Solère, député LREM en Haute-Seine et conseiller d'Emmanuel Macron, a été mis en examen lundi pour cinq nouveaux crimes, notamment l'utilisation présumée d'une partie du droit de licence à des fins personnelles entre 2012 et 2019. Jeudi à la demande de l'AFP.

Lire aussi Thierry Solère, le macroiste qui s'apprête à casser la droite

Dans cette information judiciaire, ouverte en 2019, M. Solère, qui a été spécialement mis en examen pour "fraude fiscale", a été mis en examen pour "détournement de fonds", "trafic d'influence passive" et manquements à son devoir de déclaration à la Haute Autorité. pour la transparence de la vie publique (HATVP). "De nouvelles allégations sans fondement", ont réagi auprès de l'AFP ses avocats Mes Jean Reinhart, Mathias Chichportich et Marion Lambert-Barret, estimant que leurs clients "n'ont aucun crime".

Entendu par deux juges

L'élu a été entendu pendant deux jours par deux juges d'instruction, les 28 et 31 janvier. Ces juges l'ont soupçonné d'avoir utilisé ses droits de licence pour payer des amendes, des frais de fonctionnement ou adhérer à des associations. Ils se sont également intéressés au travail de sa belle-mère en tant qu'assistante parlementaire de 2016 à 2017. M. Solère, en revanche, a été placé dans un rôle moindre en tant que témoin auxiliaire pour le rôle de son épouse en tant qu'assistante parlementaire de 2012 à 2017.

Lire aussi l'affaire Thierry Solère, une autre bataille judiciaire

L'élu de 50 ans a également été mis en examen pour "trafic d'influence passif" pour avoir prétendument "usé d'influence pour obtenir des contrats" pour une société immobilière entre 2007 et 2017 et un cabinet de conseil entre 2011 et 2012. L'affaire remonte à 2016, lorsque Bercy avait porté plainte pour "évasion fiscale" et qu'une enquête préliminaire avait suivi. M. Solère était alors le porte-parole du candidat LR à la présidentielle François Fillon. L'enquête a ensuite été étendue à d'autres délits et l'élu s'est vu retirer son immunité parlementaire en juillet 2018.

En février 2019, l'enquête a été confiée au juge d'instruction, et Thierry Soler a ensuite été inculpé, entre autres, de fraude fiscale, d'emploi fictif et de financement illégal de dépenses électorales. "Après près de six ans d'enquête, l'enquête est toujours en cours", ont estimé jeudi ses avocats, confirmant que "le faux prêt qui a prouvé la levée de l'immunité parlementaire de notre client n'a pas fait l'objet d'un

Recommandée