Grève des éboueurs de Marseille : on vous explique pourquoi les ordures ne sont pas ramassées
  • il y a 2 ans
Plus de 3 000 tonnes de déchets s'entassaient dans les rues de Marseille alors que les pourparlers entre le Met et les grévistes piétinaient.

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Plus de 3 000 tonnes de poubelles se sont entassées dans les rues de Marseille alors que les pourparlers entre le Met et les grévistes piétinent.

Une décharge à ciel ouvert au centre de Marseille. Le conflit entre les éboueurs est dans l'impasse depuis le 18 janvier. A tel point que la mairie a décidé de faire appel à des entreprises privées pour nettoyer les rues à partir du mardi 1er février. Solution temporaire pour collecter plus de 3 000 tonnes de déchets entassés à Marseille. La décision "spéciale" du maire socialiste Benoît Payan, alors que la gestion de la collecte des ordures est du ressort de la métropole Aix-Marseille-Provence.

« Nous sommes confrontés depuis quatre mois à une crise des ordures dans des proportions dangereuses : les avions perdus à plus de 100km/h peuvent être dans le communiqué depuis le malentendu de ce week-end. » Le maire a décidé de tendre la main. C'est toujours pris", a déclaré Yves Moraine, un porte-parole du Met, expliquant qu'"il est impératif de débarrasser au plus vite la ville des Massaïs".

On vous explique pourquoi cette grève, la troisième en quatre mois, n'est pas terminée.

L'impasse dure depuis septembre

C'est la troisième grève des éboueurs en quatre mois. En septembre 2021, les syndicats, CGT, FSU, Unsa, FO et CGC et Aix-Marseille-Provence Métropole entament une bataille sur l'application des 35 heures pour prolonger les horaires des éboueurs dans le cadre de la loi. 1er janvier 2022 Pour l'ensemble des effectifs de la fonction publique, et le niveau de travail acharné de l'agent. Ce dernier permet d'obtenir une réduction du temps de travail.

Suite à la première grève, Metropolis et Force ouvrière ont signé en octobre un accord fixant la pénibilité au travail des agents à 9,5 %. Mais les syndicats CGT et Unsa, estimant qu'ils n'étaient "pas invités à débattre à table", ont par la suite décidé de lancer un préavis de grève, auquel s'est ensuite joint FO. Après plus de 80 jours de querelles et une deuxième grève, un nouvel accord conclu à la mi-décembre a réduit les heures de travail de 15 %.

Véronique Dolot, la représentante de la CGT lors des négociations, s'était ainsi félicitée de ressortir avec "le meilleur accord de France". D'autant que la grève a aussi permis aux salariés d'obtenir une prime pour l'ensemble des agents rehaussée à 90 euros (et non plus à 80 euros), la monétisation du compte épargne-temps à hauteur de 7 jours et un suivi médical plus poussé.

Mais Force ouvrière refuse finalement de signer le nouvel accord car deux points ne sont pas respectés : l'aménagement du temps de travail de tout le personnel en période de Covid-19 et le versement d'une prime de 100 euros pour ceux qui tr
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