Menacée après la couverture de Roubaix par M6, Ophélie Meunier est soutenue par plusieurs sociétés d

  • il y a 2 ans
La journaliste de M6 et un témoin de l’émission ont été placés sous protection policière après avoir reçu des menaces de mort à la suite d’un reportage sur l’islamisme tourné dans la ville du Nord.

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Un journaliste de M6 et un témoin oculaire de l'émission "Zone d'exclusion" ont été placés sous protection policière après avoir reçu des menaces de mort après avoir été abattus dans la ville du nord après avoir reçu un reportage sur l'islamisme.

Plusieurs associations de journalistes (SDJ) ont apporté leur soutien à Ophélie Meunier, animatrice de l'émission "Zone Interdite", placée sous protection policière après avoir reçu des menaces d'islamisme. "Nous, SDJ au JT sur M6 et SDJ sur RTL, apportons tout notre soutien à toute l'équipe de Zone Interdite, en particulier Ophélie Meunier, et à tous les intervenants qui ont accepté de témoigner", a écrit lundi le SDJ. M6 sur son compte Twitter. Un jeune de Roubaix qui a témoigné dans le rapport a également été placé sous protection policière.

"Agresser qui que ce soit de la sorte est inacceptable. Il n'y a aucune justification aux menaces ou à la violence, et la liberté d'information et de la presse doit rester une priorité si nous voulons préserver notre démocratie", a ajouté le SDJ.

réaction politique

Des SDJ de BFM TV, France 2, LCI, RMC, Le Parisien et Le Figaro ont également rejoint l'équipe de Zone Interdite. "Rien ne justifie des menaces contre des journalistes exerçant leur métier", a réagi le SDJ 2 français. La première organisation du secteur, la Fédération nationale des journalistes (SNJ), et Reporters sans frontières (RSF), l'ont soutenue.

Support



LIBERTÉ D'INFORMER https://t.co/6X2WBDjuee — SNJ - premier syndicat de journalistes (@SNJ_national) January 31, 2022

Dimanche 23 janvier, M6 a diffusé un reportage en partie consacré à l’islamisme dans la ville de Roubaix (Nord). Le reportage montrait notamment des images de poupées sans visage vendues dans un magasin du centre-ville ou encore une association de soutien scolaire donnant des cours de Coran. Une commerçante dénonçait également le communautarisme dans la ville.

La polémique n’a pas tardé à enfler sur les réseaux sociaux et les chaînes d’information en continu. Un témoin de l’émission ainsi que la journaliste Ophélie Meunier ont, dans la foulée, reçu des menaces de mort. «Les journalistes et les personnes qui ont témoigné dans ce reportage ont été soutenus, leurs plaintes sont instruites», a déclaré après l’émission le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, qui a été maire de la ville voisine de Tourcoing.

Plusieurs candidats à la présidentielle ont réagi après la diffusion du reportage, utilisant la polémique pour faire avancer leur agenda de campagne. La droite criant à l’islamisation, la gau