Malgré l’appel des gouvernements à la relocalisation. les constructeurs européens délocalisent de plus en plus à l’étranger, et notamment en Chine. Quelques exemples : - Renault compte y produire sa Dacia Spring électrique, - BMW, sa Mini électrique, - Daimler, sa Smart (qui était jusque-là fabriquée en Lorraine). Si ces voitures électriques d’entrée de gamme sont produites en Chine, ce n’est pas sans raison. Les coûts de production y sont nettement moins importants qu’en Europe. Mais une telle délocalisation est pointée du doigt. Pour la fédération FO Métaux, une fabrication « low-cost » en Chine est synonyme d’« empreinte carbone désastreuse ». En effet, le marché ciblé reste l’Europe. Cette délocalisation implique donc de livrer ces « véhicules 0 émission ». Or, les moyens de transport utilisés sont loin d’être écologiques. "[Cela] hypothèquerait largement sa raison d’être de véhicule propre." FO Métaux. Autre inconvénient : , La délocalisation menace les emplois en Europe. En France, depuis 2004, le nombre d’emplois lié à la construction automobile a reculé d’un tiers. Le nombre de voitures assemblées sur le territoire français a été quasiment divisé par 2 alors que ce chiffre a été multiplié par 5 en Chine.