(Will est sur www.teyssedou.eu)
V'là longtemps qu'après la soup' du soir,
De d'ssus l'banc ousque je vais m'asseoir,
Je vois une femme, une merveille,
Qu'elle est brune et qu'elle a les yeux noirs.
En fait d'femm's j'my connais pas des tas,
Mais je m'dis en voyant ses appas :
Sûrement que des beautés pareilles,
Je crois bien qu'y en a pas.
Elle est belle, elle est mignonne,
C'est un' bien jolie personne,
De dedans la rue on peut la voir
Qu'elle est assis' dans son comptoir.
Elle a toujours le sourire,
On dirait un' femme en cire
Avec-que son chignon qu'est toujours bien coiffé,
C'est la caissièr' du Grand Café.
Entourée d'un tas de verr' à pied,
Bien tranquill' devant son encrier,
Elle est dans la caisse, la caissière,
Ça fait qu'on n'en voit que la moitié.
Et moi déjà que je l' aime tant
J'dis : " Tant mieux, qu'on cache le restant,
Car, si je la voyais tout' entière,
Je d'viendrais fou complètement."
[...]
Et quand j'ai des sous pour mieux la voir
Je rentre prendre un café noir
En faisant fondre mon "suque"
Pendant trois heur's je r'luque
Avec-que son chignon qu'est toujours bien coiffé,
La bell' caissièr' du Grand Café.
C'est curieux comme les amoureux
On s'comprend rien qu'avec-que les yeux,
Je la regarde, elle me regarde,
Ca fait qu'on se regarde tous les deux.
Quand j'souris, c'est elle qu'elle rit,
Quand ell' rit, c'est moi que je souris,
Oh mon Dieu je crois pas que ça tarde
Je vais voir le paradis.
[...]
Pour lui parler d'puis longtemps j'attends
Qu'dans son café y ait plus d' clients.
Mais j't'en moqu', c'est d'pire en pire
On dirait qu'ell' les attire,
Avec-que son chignon qu'est toujours bien coiffé
La bell' caissièr' du Grand Café.
N'y tenant plus, j'ai fait un mot d'écrit,
J'ai voulu lui donner aujourd'hui
Mais je suis resté la bouche coite,
Et je sais pas qu'est c'qu'elle a compris
En r'gardant mon papier dans ma main.
V'là longtemps qu'après la soup' du soir,
De d'ssus l'banc ousque je vais m'asseoir,
Je vois une femme, une merveille,
Qu'elle est brune et qu'elle a les yeux noirs.
En fait d'femm's j'my connais pas des tas,
Mais je m'dis en voyant ses appas :
Sûrement que des beautés pareilles,
Je crois bien qu'y en a pas.
Elle est belle, elle est mignonne,
C'est un' bien jolie personne,
De dedans la rue on peut la voir
Qu'elle est assis' dans son comptoir.
Elle a toujours le sourire,
On dirait un' femme en cire
Avec-que son chignon qu'est toujours bien coiffé,
C'est la caissièr' du Grand Café.
Entourée d'un tas de verr' à pied,
Bien tranquill' devant son encrier,
Elle est dans la caisse, la caissière,
Ça fait qu'on n'en voit que la moitié.
Et moi déjà que je l' aime tant
J'dis : " Tant mieux, qu'on cache le restant,
Car, si je la voyais tout' entière,
Je d'viendrais fou complètement."
[...]
Et quand j'ai des sous pour mieux la voir
Je rentre prendre un café noir
En faisant fondre mon "suque"
Pendant trois heur's je r'luque
Avec-que son chignon qu'est toujours bien coiffé,
La bell' caissièr' du Grand Café.
C'est curieux comme les amoureux
On s'comprend rien qu'avec-que les yeux,
Je la regarde, elle me regarde,
Ca fait qu'on se regarde tous les deux.
Quand j'souris, c'est elle qu'elle rit,
Quand ell' rit, c'est moi que je souris,
Oh mon Dieu je crois pas que ça tarde
Je vais voir le paradis.
[...]
Pour lui parler d'puis longtemps j'attends
Qu'dans son café y ait plus d' clients.
Mais j't'en moqu', c'est d'pire en pire
On dirait qu'ell' les attire,
Avec-que son chignon qu'est toujours bien coiffé
La bell' caissièr' du Grand Café.
N'y tenant plus, j'ai fait un mot d'écrit,
J'ai voulu lui donner aujourd'hui
Mais je suis resté la bouche coite,
Et je sais pas qu'est c'qu'elle a compris
En r'gardant mon papier dans ma main.
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