Suicide d’une directrice d’école : des milliers de manifestants à Bobigny
- il y a 5 ans
Alors qu’ont lieu les obsèques de cette directrice qui s’est donné la mort dans son école à Pantin (Seine-Saint-Denis), des milliers de personnes manifestent ce jeudi 3 octobre.
« Combien de Christine Renon devront donner leur vie ? » Cette directrice de la maternelle Méhul à Pantin a été retrouvée morte dans le hall de son établissement. Des milliers de manifestants sont venus protester jeudi 3 octobre devant les locaux de l’Éducation nationale à Bobigny. Dans un courrier envoyé deux jours avant son suicide, cette femme de 58 ans mettait en cause l’Éducation nationale et ses conditions de travail, détaillant « son épuisement », la solitude des directeurs, les réformes incessantes et contradictoires, ou encore l’accumulation de tâches « chronophages ».
Sur une pancarte en carton, Isabelle, enseignante en maternelle à Clichy-sous-Bois, a inscrit « Je suis Christine Renon ». « On peut tous se reconnaître dans la lettre de Christine. Nos conditions de travail sont exécrables, c’est pour ça qu’on a du mal à recruter en Seine-Saint-Denis. Le geste qu’elle a fait, tout le monde pourrait le faire », dit-elle, tremblante.
« Combien de Christine Renon devront donner leur vie ? » Cette directrice de la maternelle Méhul à Pantin a été retrouvée morte dans le hall de son établissement. Des milliers de manifestants sont venus protester jeudi 3 octobre devant les locaux de l’Éducation nationale à Bobigny. Dans un courrier envoyé deux jours avant son suicide, cette femme de 58 ans mettait en cause l’Éducation nationale et ses conditions de travail, détaillant « son épuisement », la solitude des directeurs, les réformes incessantes et contradictoires, ou encore l’accumulation de tâches « chronophages ».
Sur une pancarte en carton, Isabelle, enseignante en maternelle à Clichy-sous-Bois, a inscrit « Je suis Christine Renon ». « On peut tous se reconnaître dans la lettre de Christine. Nos conditions de travail sont exécrables, c’est pour ça qu’on a du mal à recruter en Seine-Saint-Denis. Le geste qu’elle a fait, tout le monde pourrait le faire », dit-elle, tremblante.