À Jezzine, Joseph Aoun s’accroche à la corne de ses couteaux - L'Orient-Le Jour

  • il y a 5 ans
4e volet de notre série sur les artisans libanais.

Un métier menacé par le plastique et l'absence de relève.

Dans le vieux souk de Jezzine, une pléthore d'ateliers proposent à la vente les couteaux qui font la renommée des artisans de ce village du Liban-Sud. Mais parmi les officines proposant des couteaux fabriqués de manière véritablement traditionnelle, il n'en reste qu'une : celle de Joseph Aoun, 85 ans.

Joseph Aoun est un nostalgique. Les symptômes de son état filtrent dans ses histoires et s'affichent aux murs de son atelier-boutique couverts de photos en noir et blanc, images de rencontres ou clichés de nouveaux acheteurs avec leur set de coutellerie. Des sets dont chaque élément, fourchettes, couteaux, ouvre-bouteilles, est sorti des mains de cet artisan.
«Mon grand frère m'a appris le métier en 1950 », raconte-t-il à L'Orient-Le Jour, en jouant avec une corne de buffle qui, une fois travaillée, sera le manche d'un couvert.

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