A Fleur d'Eau

  • il y a 5 ans
“… Approchez de la nature. Essayez de dire, comme si vous étiez le premier homme, ce que vous voyez… votre foi en une beauté…”
La poésie de Rainer Maria RILKE ne se pose d’abord que sur la nature dont il aime la beauté évidente : une fleur, un soir de printemps, un étang… L’étang, réceptacle de vie, sert de lieu d’échange entre le ciel et la nature. Pour exprimer la nature particulière des étangs, il évoquera les miroirs.
RILKE assigne un rôle prééminent à la jeune fille qui a sa place au centre de la nature. Après une ouverture musicale, on prend parti pour la jeune fille, restaurée dans sa pureté première, transportée à l’époque de la Génèse. Le monde s’identifie à elle, tout ce qui frappe les sens se fond en elle, et nous permet de comprendre l’harmonie profonde du Cosmos créée par la musique.” (Henri Théron)

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