ArianeGroup va étudier la possibilité d’aller sur la Lune avant 2025
  • il y a 5 ans
ArianeGroup a signé un contrat avec l’Agence spatiale européenne (ESA) pour « étudier la possibilité d’aller sur la Lune avant 2025 », ce qui constituerait une première pour l’Europe, a annoncé ce lundi André-Hubert Roussel, le président exécutif du groupe.

Décidément, la Lune a du succès. Même timidement cachée dans l’ombre de la Terre, ce lundi matin, elle a encore bien des attraits. Les Chinois viennent de poser un engin et un petit rover sur sa face cachée. Les Américains collaborent avec eux tout en faisant savoir qu’ils n’avaient pas terminé leurs missions sur notre satellite naturel. Et voilà que les Européens, via ArianeGroup, font savoir qu’ils ont eux aussi des visées sur la Lune.

André-Hubert Roussel, le président exécutif du groupe, a en effet annoncé, ce lundi 21 janvier, qu’ArianeGroup a signé un contrat avec l’Agence spatiale européenne (ESA) pour « étudier la possibilité d’aller sur la Lune avant 2025 », ce qui constituerait une première pour l’Europe.

Il a également confirmé la date du vol inaugural du futur lanceur européen, Ariane 6, qui interviendra en 2020. Ariane 6 remplacera à cette date l’actuelle Ariane 5.

« La conquête de l’espace est essentielle pour l’avenir de l’humanité »
« Ce premier contrat, annoncé symboliquement un jour d’éclipse lunaire, est une étape importante pour ArianeGroup », a-t-il déclaré à l’occasion de vœux à la presse. « Je suis convaincu que la conquête de l’espace est essentielle pour l’avenir de l’humanité en général. L’Europe doit y tenir sa place », a ajouté le nouveau patron de la société de lanceurs, qui a remplacé Alain Charmeau le 1er janvier dernier.

« Cette étude fait partie du plan global de l’ESA pour faire de l’Europe un partenaire majeur au niveau mondial dans le domaine de l’exploration dans la prochaine décennie », a pour sa part déclaré David Parker, le directeur de la branche Exploration humain et robotique à l’ESA.

« L’utilisation des ressources spatiales pourrait se révéler la clé d’une exploration durable de la Lune », a-t-il ajouté.

Vers un « village lunaire » permanent ?
Le patron de l’ESA, Jan Woerner, avait proposé en 2015 de remplacer la Station spatiale internationale (ISS) en orbite autour de la Terre par un « village lunaire » permanent.

Cette annonce intervient alors que l’année 2019 marque le cinquantième anniversaire des premiers pas de l’homme sur la Lune, en 1969.
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