Sécurité routière : Où est passé l’argent des radars ?
- il y a 6 ans
Pour la deuxième année consécutive, l’État a rendu public un rapport (annexé au Projet de loi de finances 2019) indiquant à quoi a servi l’argent collecté par les amendes des radars automatiques.
Les amendes générées par les radars automatiques ont rapporté 1,013 milliard d’euros en 2017, poursuivant une hausse ininterrompue depuis 2003.
91,2 % de ce milliard d’euros, soit 924,5 millions d’euros, ont financé la lutte contre l’insécurité routière, notamment l’entretien et la modernisation du réseau routier, indique le ministère de l’Intérieur. Les 8,8 % restants, soit 88,7 millions d’euros, ont été affectés au désendettement de l’État, ajoute le ministère. Un rapport de force quasi identique à celui de l’année 2016.
Dans le détail, près des trois-quarts (73 %) des 924,5 millions ont été répartis entre l’Agence de financement des infrastructures de transports de France (405,5 millions d’euros), en charge de « moderniser et sécuriser le réseau routier » (routes, tunnels…), et les collectivités locales (270 millions d’euros), qui ont également en charge une part des aménagements routiers (carrefours, arrêts de transports en commun, etc.).
Les amendes générées par les radars automatiques ont rapporté 1,013 milliard d’euros en 2017, poursuivant une hausse ininterrompue depuis 2003.
91,2 % de ce milliard d’euros, soit 924,5 millions d’euros, ont financé la lutte contre l’insécurité routière, notamment l’entretien et la modernisation du réseau routier, indique le ministère de l’Intérieur. Les 8,8 % restants, soit 88,7 millions d’euros, ont été affectés au désendettement de l’État, ajoute le ministère. Un rapport de force quasi identique à celui de l’année 2016.
Dans le détail, près des trois-quarts (73 %) des 924,5 millions ont été répartis entre l’Agence de financement des infrastructures de transports de France (405,5 millions d’euros), en charge de « moderniser et sécuriser le réseau routier » (routes, tunnels…), et les collectivités locales (270 millions d’euros), qui ont également en charge une part des aménagements routiers (carrefours, arrêts de transports en commun, etc.).