Rixe à l’aéroport d’Orly. Les rappeurs Booba et Kaaris condamnés à 18 mois de prison avec sursis.
- il y a 6 ans
Rixe à l’aéroport d’Orly. Les rappeurs Booba et Kaaris condamnés à 18 mois de prison avec sursis.
Ils ont également été condamnés à 50 000 euros d’amende chacun. Le 6 septembre, le parquet avait requis un an de prison avec sursis contre les deux rappeurs, estimant qu’ils étaient « tous deux responsables ».
Les rappeurs Booba et Kaaris, jugés pour leur bagarre à l’aéroport d’Orly début août, ont été respectivement condamnés à 18 mois de prison avec sursis. Les deux rappeurs, qui n’étaient pas présents pour entendre le jugement, ont aussi été condamnés à 50 000 euros d’amende chacun.
Leurs neuf proches jugés en même temps ont écopé de peines allant jusqu’à 12 mois d’emprisonnement.
Les avocats des rappeurs vont appeler leurs clients et se « laisser le temps de la réflexion » avant de se prononcer sur un possible appel, ont-ils indiqué.
Une décision « sévère » ou « mesurée » ?
« Ce jugement consacre des violences croisées », c’est « une décision en grande partie mesurée », a réagi l’avocat de Booba, Yann Le Bras.
Le sursis permettra à son client de se produire samedi en concert, comme il l’avait programmé, à l’U Arena, une enceinte sportive et salle de spectacle des Hauts-de-Seine qui peut accueillir 40 000 personnes.
L’avocat de Kaaris, Yassine Yakouti, y a lui vu une décision « sévère » pour son client, qui avait plaidé la légitime défense à l’audience du 6 septembre.
Une nouvelle audience en janvier pour les dommages et intérêts
Au-delà des violences, la rixe avait occasionné d’autres dégâts : des dizaines de milliers d’euros de préjudice matériel dans la boutique de duty-free, sept vols retardés, un « impact négatif en termes d’image » pour Paris Aéroport…
Trois semaines de détention pour Booba et Kaaris début août
La mêlée a déjà valu trois semaines de détention aux prévenus, répartis début août entre Fresnes et Fleury-Mérogis en fonction de leur affiliation. Booba et Kaaris avaient en réalité commencé à s’écharper en 2013-2014, mais jusque-là par le seul biais des réseaux sociaux.
Le parquet avait requis un an de prison avec sursis contre les deux artistes et réclamé des peines allant jusqu’à huit mois d’emprisonnement ferme pour les membres de leurs clans respectifs. Le procureur avait estimé que Kaaris et Booba, des « petits bourgeois du clash », étaient « tous deux responsables ».
Lors de leur garde à vue, les rappeurs s’étaient renvoyés la balle. Booba décrivait un guet-apens tandis que Kaaris affirmait que son rival l’aurait insulté, puis agressé en supériorité numérique.
Ils ont également été condamnés à 50 000 euros d’amende chacun. Le 6 septembre, le parquet avait requis un an de prison avec sursis contre les deux rappeurs, estimant qu’ils étaient « tous deux responsables ».
Les rappeurs Booba et Kaaris, jugés pour leur bagarre à l’aéroport d’Orly début août, ont été respectivement condamnés à 18 mois de prison avec sursis. Les deux rappeurs, qui n’étaient pas présents pour entendre le jugement, ont aussi été condamnés à 50 000 euros d’amende chacun.
Leurs neuf proches jugés en même temps ont écopé de peines allant jusqu’à 12 mois d’emprisonnement.
Les avocats des rappeurs vont appeler leurs clients et se « laisser le temps de la réflexion » avant de se prononcer sur un possible appel, ont-ils indiqué.
Une décision « sévère » ou « mesurée » ?
« Ce jugement consacre des violences croisées », c’est « une décision en grande partie mesurée », a réagi l’avocat de Booba, Yann Le Bras.
Le sursis permettra à son client de se produire samedi en concert, comme il l’avait programmé, à l’U Arena, une enceinte sportive et salle de spectacle des Hauts-de-Seine qui peut accueillir 40 000 personnes.
L’avocat de Kaaris, Yassine Yakouti, y a lui vu une décision « sévère » pour son client, qui avait plaidé la légitime défense à l’audience du 6 septembre.
Une nouvelle audience en janvier pour les dommages et intérêts
Au-delà des violences, la rixe avait occasionné d’autres dégâts : des dizaines de milliers d’euros de préjudice matériel dans la boutique de duty-free, sept vols retardés, un « impact négatif en termes d’image » pour Paris Aéroport…
Trois semaines de détention pour Booba et Kaaris début août
La mêlée a déjà valu trois semaines de détention aux prévenus, répartis début août entre Fresnes et Fleury-Mérogis en fonction de leur affiliation. Booba et Kaaris avaient en réalité commencé à s’écharper en 2013-2014, mais jusque-là par le seul biais des réseaux sociaux.
Le parquet avait requis un an de prison avec sursis contre les deux artistes et réclamé des peines allant jusqu’à huit mois d’emprisonnement ferme pour les membres de leurs clans respectifs. Le procureur avait estimé que Kaaris et Booba, des « petits bourgeois du clash », étaient « tous deux responsables ».
Lors de leur garde à vue, les rappeurs s’étaient renvoyés la balle. Booba décrivait un guet-apens tandis que Kaaris affirmait que son rival l’aurait insulté, puis agressé en supériorité numérique.