19ème : « l’agression » a été commise par des juifs
  • il y a 16 ans
C’était le 6 septembre dernier. Trois jeunes juifs se faisaient agresser dans la rue Petit du le 19 ème arrondissement de Paris. Immédiatement, les organisations juives dénonçaient un « acte antisémite ». Dans la foulée, le maire de Paris, Bertrand Delanoë, puis la ministre de l’intérieur, Michèle Alliot-Marie, leur emboitait le pas en évoquant des « actes inqualifiables ».

Inqualifiable, c’est effectivement le mot pour désigner l’opération de propagande savamment orchestrée par le Conseil représentatif des institutions juives de France, le Bureau national de vigilance contre l’antisémitisme et le MRAP, ainsi que tous leurs relais médiatique, pour nous faire croire a une « nouvelle » agression antisémite.

Malheureusement, Le Canard enchaîné daté du 17 septembre dernier donne des extraits des procès-verbaux de l’enquête policière :

« C’est une histoire de baston, un bataille de cours de récréation » (…) « Les jeunes interpellés sont d’ailleurs juifs eux-mêmes » (…) « L’un deux avait une kippa lui appartenant dans ses affaires »

Pour Le Monde du 18 septembre, un seul des agresseurs serait juif. Mais pour Richard Pasquier, président du CRIF, ce n’est qu’un détail, qui lui fait dire : « Que des juifs soient impliqués dans cette agression ne change rien a cette affaire ». Ah bon ?

Cette instrumentalisation de la lutte contre l’antisémitisme n’est pas nouvelle. Il s’agit de créer un climat d’hystérie, un terrorisme intellectuel sur tous les sujets liés au judaïsme, et par extension à Israël, de sorte à empêcher et verrouiller tout débat sérieux, toute critique sérieuse, toute analyse rationnelle du conflit israélo-palestinien. Israël se nourrit de l’antisémitisme que ses réseaux fabriquent à coup de mensonges. L’antisémitisme est la meilleure arme des sionistes pour disqualifier tous ceux qui s’opposent à leur idéologie fascisante et leur politique d’agression permanente.

Mecanopolis
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