Quand nos yeux sont fermés, l'Art clandestin à Buchenwald
- il y a 16 ans
Film de 52' réalisé par Christophe Cognet.
DVD disponible sur le site de la Huit : http://www.lahuit.com/article/fra/quand-nos-yeux-sont-fermes-l-art-clandestin-a-buchenwald
En 1928 jusqu'à la fin de ses jours, Jean Epstein, le cinéaste de l'Avant-Garde française du début du siècle, tourne le dos au succès et part en Bretagne pour réaliser son cycle marin : Finis Terrae, Mor Vran, L'or des Mers, Le Tempestaire, Les Feux de la Mer...
L'ensemble constitue les reflets de cette lanterne magique, «Termaji» en breton, à travers laquelle Epstein cinématographiait pour l'éternité «les hommes des quatre éléments».
De 1937 à avril 1945, dans les camps de concentration du complexe Buchenwald, Dora et Kommandos, plus d’une vingtaine d’artistes déportés ont réussi à dessiner clandestinement leurs conditions de vie - soit un fond de plusieurs centaines d’oeuvres jamais réunies et très peu diffusées.
Ce film les montre ensemble pour la première fois depuis la libération, et les met au regard de ce qui reste à voir, sur place, dans les vestiges des camps - une invitation à confronter nos représentations habituelles de la déportation avec ces images rares et précieuses, arrachées à l’enfer concentrationnaire par des prisonniers eux-mêmes, au péril de leur vie.
DVD disponible sur le site de la Huit : http://www.lahuit.com/article/fra/quand-nos-yeux-sont-fermes-l-art-clandestin-a-buchenwald
En 1928 jusqu'à la fin de ses jours, Jean Epstein, le cinéaste de l'Avant-Garde française du début du siècle, tourne le dos au succès et part en Bretagne pour réaliser son cycle marin : Finis Terrae, Mor Vran, L'or des Mers, Le Tempestaire, Les Feux de la Mer...
L'ensemble constitue les reflets de cette lanterne magique, «Termaji» en breton, à travers laquelle Epstein cinématographiait pour l'éternité «les hommes des quatre éléments».
De 1937 à avril 1945, dans les camps de concentration du complexe Buchenwald, Dora et Kommandos, plus d’une vingtaine d’artistes déportés ont réussi à dessiner clandestinement leurs conditions de vie - soit un fond de plusieurs centaines d’oeuvres jamais réunies et très peu diffusées.
Ce film les montre ensemble pour la première fois depuis la libération, et les met au regard de ce qui reste à voir, sur place, dans les vestiges des camps - une invitation à confronter nos représentations habituelles de la déportation avec ces images rares et précieuses, arrachées à l’enfer concentrationnaire par des prisonniers eux-mêmes, au péril de leur vie.