Papillon (1973)
  • il y a 18 ans
Steve McQueen et Dustin Hoffman dirigés par le réalisateur de Patton et de La Planète des singes (le premier film, le meilleur, mais j'adore ce genre de films), Franklin J. Schaffner. Le film est une adaptation du livre de Henri Charrière, qui connut grand succès à l'époque. C'est en partie une histoire véridique.
Un homme (nommé Papillon, conformément à celui qui est tatoué sur son torse), vraisemblablement innocent, est condamné au bagne, en Guyane, sans le moindre espoir de revenir en France métropolitaine. Etre condamné au bagne, c'est pire que la peine de mort, puisque quarante pour cent des condamnés meurent avant la première année.
L'émotion est souvent muette.
Je livre cet extrait vidéo.
McQueen a sauvé la vie de Dustin Hoffman et, par conséquent, il est envoyé en isolation pendant deux ans. La ration alimentaire est insuffisante. Quelques mètres carrés et un abîme de silence. Hoffman lui fait envoyer des noix de coco afin qu'il survive. Hélas, cet acte de bonté héroïque est découvert et McQueen sommé de dénoncer l'expéditeur. Il ne peut s'y résoudre et est condamné à l'obscurité totale. Il demeure dans son silence, mais au bord de l'agonie, il se décide à livrer le nom de son ami. Mais il s'en révèle incapable.
Le film est très éprouvant, bien que flamboyant et parfois poétique, comme la scène de la dernière évasion, qui constitue la dernière séquence du film. L'adieu des deux amis, McQueen et Hoffman, est sublime.
Avant d'être le récit d'une folle évasion, avant d'être la peinture d'un caractère hors du commun, ce film célèbre une amitié extraordinaire.