La lutte gréco-romaine est une forme de lutte dans laquelle les lutteurs ne peuvent utiliser que leurs bras et ne peuvent attaquer que le haut du corps de leurs adversaires, contrairement à la lutte libre, où ils peuvent aussi utiliser leurs jambes et tenir leur adversaire en dessous de la ceinture. Cependant, entre les deux : « Quelle lutte me convient ? »
D'abord, il faut savoir qu'au Jeux olympique, il existe trois styles de lutte : la gréco-romaine, la libre et la féminine – « forme de lutte libre adaptée aux spécificités physiologiques et morphologiques des femmes » d'après le site de la Fédération française.
En gréco-romaine, les lutteurs commencent leur assaut debout et essaient d'envoyer leur adversaire au tapis. Les combattants doivent porter toutes leurs prises au-dessus de la ceinture et l'usage des jambes, croche-pied et plaquages sont interdits. Toutefois, selon, Zoheir El Ouarraqe (3e en lutte libre, -57kg, lors du Tournoi de Paris) : « En libre, on peut mettre de la distance, attaquer de loin, casser le rythme.»
« Il y a une importante sollicitation cardio-vasculaire. Les combattants doivent être très forts en puissance aérobie et en capacité lactique. Alors qu'en gréco-romaine, c'est l'endurance de force qui prime », selon Gil Nugues (quart de finaliste en lutte gréco-romaine, - 71kg).