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  • 03/01/2017
« Qui ne dit mot consent ». Depuis le 1er janvier 2017, la France a adopté le même adage que la Belgique en matière de dons d’organes. Grâce à la modification de la loi Santé, le principe de consentement présumé devient plus simple : nous sommes tous donneurs, sauf si on a dit non. Pour cela, il suffit de s’inscrire sur le registre du refus. Dans le cas contraire, familles et proches ne pourront plus s’opposer au don d’organes. Si la Belgique a institué le consentement présumé en 1986, elle a depuis apporté un correctif à ce système. En effet, la population âgée de 18 ans ou plus, vivant depuis au moins 6 mois sur le territoire national doit remplir un formulaire comprenant les deux possibilités : accepter le don d’organes ou s’y opposer. Un bon moyen pour permettre à chacun de faire connaître sa volonté et qui a permis d’augmenter le nombre de donneurs de 33 000 en 2005 à 220 000 en 2015. Pour 2017, la Belgique veut encourager de nouvelles initiatives avec les dons d’organes du vivant. Dès le printemps prochain, les frais à charge des donneurs seront notamment revus à la baisse.

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