Mali : la mort d'un chef militaire touareg menace une paix fragile

  • il y a 8 ans
Au Mali, l’un des chefs militaires de l’ex-rébellion touareg a été tué samedi par un engin explosif. Cheikh Ag Aoussa est mort sur le coup dans sa voiture.
Le véhicule de l’ex-jihadiste du groupe Ansar Dine aurait sauté sur une mine alors qu’il quittait une réunion avec l’ONU.
Mais un témoin affirme que l’engin explosif se trouvait à bord de la voiture.

Ibrahim Handa, un chef militaire de l’ex-rébellion : “J’ai vu la voiture exploser. Elle a explosé en route. Et ce qui a explosé était à l’intérieur, et pas en dessous de la voiture.”

Mali: mort de Cheikh Ag Aoussa, numéro 2 du Haut Conseil pour l'unité de l'Azawad https://t.co/CopGB4sDal pic.twitter.com/XiuS8Us4hw— RFI (@RFI) 8 octobre 2016


Accident ou attentat ? L’explosion s’est produite à Kidal au nord-ouest du pays où d’immenses secteurs échappent à tout contrôle. Une région truffée de mines. La chancelière allemande Angela Merkel doit d’ailleurs se rendre dans la région dimanche pour y visiter les troupes allemandes qui se trouvent sur place.

En 2015, Cheikh Ag Aoussa avait co-signé un accord de paix pour le Mali, négocié au forceps sous pression internationale. Un accord salué dans la joie par la population mais qui reste toujours extrêmement fragile.

Jeudi, le secrétaire général adjoint des Nations unies déplorait l’absence persistante de progrès réels sur le terrain alors que les attaques se multiplient contre les forces maliennes et françaises.

#Mali: les délais ds la mise en œuvre de l'accord de paix compromettent la stabilité du pays selon l'ONU https://t.co/zKJxzVi06P UN_MINUSMA pic.twitter.com/21kuEKZSo4— Nations Unies (ONU) (ONU_fr) 7 octobre 2016


La mort de l’ex-chef de la rébellion touraeg ne devrait pas arranger la situation.

Avec Agences

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