A gauche de Hollande, un rassemblement et des dissonances

  • il y a 8 ans
«Benoît Hamon aujourd’hui, dans quelques jours très certainement Arnaud Montebourg ; après Gérard Filoche, Marie-Noëlle Lienemann, mais aussi Jean-Luc Mélenchon qui a présenté sa candidature… Le problème, c’est qu’il n’y a pas la solution dans tout ça pour 2017.» A en croire Olivier Dartigolles, porte-parole du Parti communiste français (PCF), le rassemblement tant attendu à la gauche du Parti socialiste n’est pas encore effectif. Et le résultat, loin d’être garanti.
Au lendemain de l’officialisation de la candidature de Benoît Hamon à la primaire socialiste, la tâche semble effectivement immense. Sur France 2, le député des Yvelines s’est surtout appliqué, hier, à se différencier d’Arnaud Montebourg, son principal rival parmi les frondeurs du PS. Soutien de ce dernier, le député Laurent Baumel s’est fait porte-parole du probable futur candidat ; malgré la menace d’une primaire tronquée et les différences, il martèle : «L’important c’est que, le moment venu, on soit capable de converger autour d’une candidature commune».
Pour l’heure, communistes et frondeurs socialistes ne semblent pourtant avoir qu’un seul et unique point de convergence : «La gauche ne peut pas être incarnée à cette élection par François Hollande ou l’un de ses soutiens ; ils sont disqualifiés. (Olivier Dartigolles)»

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