Inventé en 1931 par l'alpinisme Karl Prusik, le nœud de Prusik, appelé "Prussik" par les alpinistes, "Prussique" par les élagueurs et "Prussien par les Canadiens, est le plus connu des nœuds autobloquants. Il a sa place dans le monde de l'alpinisme où il sécurise les rappels, mais aussi en spéléologie où il permet la remontée de cordes fixes, et en élagage où il procure de la sécurité. Dans le monde de la voile existait déjà un nœud autobloquant, le nœud de bosse, ce qui fait qu'il y est moins répandu. Il peut néanmoins rendre des services appréciables, comme permettre de récupérer la tension sur une aussière ou une écoute (au même titre que le nœud de bosse), ou permettre de grimper au mât en sécurité. Pour plus de détails sur les avantages et les inconvénients du nœud de Prusik, cf. article sur ameriquesvoilier.canalblog.com daté du 11 août 2016.