Biguid Da piroguier du Maroni - 2ème partie
- il y a 8 ans
L’actualité nous rattrape. Au moment où nous téléchargions la 2ème partie du film « Biguid Da piroguier du Maroni » le 31 mai 2016, un naufrage d’une pirogue de la police surinamaise au Mambari Soula faisait une victime. Sur les 5 policiers à bord, 4 ont pu regagner le rivage. Ce drame démontre la dangerosité de certains sauts. L’extrait du JT de Guyane soir du 31 mai 2016 en ayant parlé, nous avons intégré cette information dans le film. Voici donc la dernière édition mise à jour de la 2ème partie du film Biguid Da piroguier du Maroni.
Il y aura d’autres films sur les populations du haut Maroni, ces populations qui n’ont pas d’autre moyen que la pirogue pour être ravitaillées où pour envoyer leurs enfants à l’école. Pas moins de 3400 enfants en Guyane prennent la pirogue par tous les temps pour aller à l’école maternelle, à l’école élémentaire ou au collège. Au 21ème siècle, même si Ariane 5 illumine le ciel de Kourou, il n’en demeure pas moins que les traditions millénaires se perpétuent dans cette France amazonienne.
La députée de Guyane, Chantal Berthelot (le haut Maroni est dans sa circonscription), avait qualifié à juste raison les habitants des communes enclavées du haut Maroni « d’oubliés de la République. » Pour eux, j’ai mis au point en collaboration avec Patrick Coniami, fondateur de Lawa Liba Tafa, un procédé de transport piroguier permettant d’aller de St Laurent du Maroni à Maripasoula après 36 heures de navigation, et d’arriver à une température de -21 à-22°C pour les surgelés. Du jamais vu même en métropole. L’union européenne, le CNES et la région Guyane ont financé ce nouveau procédé innovant. Il apporte une réponse à l’imprégnation mercurielle des poissons pêchés dans le fleuve. Il contribue à l’éradication de la mortalité infantile, 3 fois plus élevé qu’en métropole, du fait de l’intoxication des aliments naturels imprégnés de mercure. Bonne projection. Vous allez voyager en Amazonie sans quitter votre fauteuil.
Il y aura d’autres films sur les populations du haut Maroni, ces populations qui n’ont pas d’autre moyen que la pirogue pour être ravitaillées où pour envoyer leurs enfants à l’école. Pas moins de 3400 enfants en Guyane prennent la pirogue par tous les temps pour aller à l’école maternelle, à l’école élémentaire ou au collège. Au 21ème siècle, même si Ariane 5 illumine le ciel de Kourou, il n’en demeure pas moins que les traditions millénaires se perpétuent dans cette France amazonienne.
La députée de Guyane, Chantal Berthelot (le haut Maroni est dans sa circonscription), avait qualifié à juste raison les habitants des communes enclavées du haut Maroni « d’oubliés de la République. » Pour eux, j’ai mis au point en collaboration avec Patrick Coniami, fondateur de Lawa Liba Tafa, un procédé de transport piroguier permettant d’aller de St Laurent du Maroni à Maripasoula après 36 heures de navigation, et d’arriver à une température de -21 à-22°C pour les surgelés. Du jamais vu même en métropole. L’union européenne, le CNES et la région Guyane ont financé ce nouveau procédé innovant. Il apporte une réponse à l’imprégnation mercurielle des poissons pêchés dans le fleuve. Il contribue à l’éradication de la mortalité infantile, 3 fois plus élevé qu’en métropole, du fait de l’intoxication des aliments naturels imprégnés de mercure. Bonne projection. Vous allez voyager en Amazonie sans quitter votre fauteuil.